Trois vies par semaine : Le livre de Michel Bussi

Déjà le petit clin d'œil au groupe Indochine (Trois nuits par semaine) c'était très subtil. "Trois vies par semaine", est un roman envoûtant. Dès que l'on commence la lecture, on ne s'arrête plus. L'intrigue nous happe, nous poussant à continuer pour en savoir toujours davantage sur Renaud Duval et ses trois femmes Elea, Vicky et Agnès. Trois épouses pour un seul homme, comment est-ce possible ? Qui a pu tuer Renaud ? L'une d'elles ? On se pose tellement de questions pendant la lecture. Malgré leur peine, leur colère et leur réticence les unes envers les autres, elles vont se lier pour trouver la raison de ce décès tout en répondant aux questions de la capitaine Katel Marelle. Sans oublié, les deux hommes qui les guettent. Qui sont-ils ? Les jeunes femmes vont avoir beaucoup de révélations sur le passé de Renaud. Certaines révélations m'ont moi-même laissé sans voix. Michel Bussi a le don de faire travailler l'esprit de ses lecteurs. Quand on croit avoir une hypothèse, celle-ci tombe à l'eau aussitôt. Je me suis souvent laissé surprendre. L'auteur nous manipule du début à la fin. J'ai adoré !!

Magnifique livre ! Je découvre Bussi depuis quelques mois et j’adore son style, sa façon d’écrire et ses intrigues. Ce livre était captivant ! Je n’avais qu’une seule envie : lire la suite. Bussi nous tient en haleine tout au long du livre et la fin est magistrale.

Renaud est trouvé mort en bas d'un belvédère dans les Ardennes. Ce n'est pas un suicide car des traces de pneu près de sa voiture prouve qu'il y avait quelqu'un d'autre. Dans la boîte à gants du mort trois permis de conduire avec trois identités différentes Renaud Duval, Pierre Rousseau et Hans Bernard mais même photo et même date de naissance. L'épouse de Renaud reconnait le corps de son mari mais ne comprend pas pourquoi il avait trois identités. Bien sûr il partait une semaine par mois pour son travail mais c'était un mari plutôt banal pas du tout le genre aventurier. La capitaine Katel Marelle séduite par la personnalité de l'épouse du défunt mène avec elle la quête de la vérité. Bien sûr la thèse de l'homme qui mène 3 vies en parallèle est la plus "vraisemblable" surtout lorsqu'on apprend que sa mère, enceinte, s'est enfuie de son pays d'origine et a déclaré son fils sous ces trois identités pour se protéger elle et son bébé. Évidemment ce n'est pas aussi simple et comme toujours dans les romans de Michel Bussi on est surpris par la résolution de l'affaire. L'idée est bonne, mais c'est dommage que certains personnages féminins soient si caricaturaux, que certaines situations soient si invraisemblables. En résumé ce n'est pas un des meilleurs romans de Michel Bussi mais parce qu'il fait passer par beaucoup d'émotions (peur quand la petite fille est enlevée, pitié pour la maman de Renaud et pour les deux petits garçons brûlés mais l' horreur pour ce qu'ils sont devenus, dégoût envers leur père) au final j'étais plutôt conquise.

J’avoue, j’ai aimé. Je ne connaissais pas Michel Bussi. Quel roman pour le découvrir. Fascinant dès les premières pages. Un homme assassiné avec 3 identités ou … une policière un peu rustre, mais décidée à résoudre l’énigme. L’histoire est tricotée serrée, les personnages finement ficelés mais un détail m’a échappé. La conclusion de ce livre est époustouflante. J’ai aimé avoir été désarçonnée ainsi. Bonne lecture.