Un monde au-delà des hommes : Le livre de Catherine Hermary-Vieille

Poche

Pocket

0 personnes ont réagi

La fabuleuse épopée de deux expéditions rivales.

Il restait la seule terre jamais foulée par l'homme au XXe siècle : le pôle Sud. Jusqu'au jour où un Norvégien et un Anglais décident de partir à sa conquête. Roald Amundsen est extrêmement familier des conditions climatiques et géographiques des pôles. Officier de marine, Robert Scott a déjà à son actif une expédition dans l'Antarctique. Le premier part à la fin de 1911, le second au début de 1912. Deux aventuriers et leur équipe, prêts à affronter les milliers de kilomètres d'une terre hostile et glacée, deux destins aux antipodes, aux limites de la résistance humaine, deux expéditions qui défient la nature et les éléments.

" L'autrice connaît si bien son affaire qu'on la suivrait jusqu'au
bout des pôles. " Le Parisien

" Une épopée polaire. " L'Orient-Le Jour

" Embarquement immédiat pour la contrée la plus inhospitalière
du monde : l'Antarctique. " Librairie Gibier (Pithiviers)

De (auteur) : Catherine Hermary-Vieille

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis des libraires

" L'épopée de deux expéditions rivales en Antarctique. "
JDD Magazine
" Une épopée polaire. "
L'Orient-Le Jour
" Embarquement immédiat pour la contrée la plus inhospitalière du monde : l'Antarctique. "
Librairie Gibier
" Elle connaît si bien son affaire qu'on la suivrait jusqu'au bout des pôles. "|Pierre Vavasseur
Le Parisien Week End

Avis Babelio

celialine216

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Nous voilà en présence d'un livre qui nous plonge dans l'enfer glacial du pôle Sud, en 1911, lorsque deux équipages d'explorateurs, le norvégien Roald Amundsen et le Britannique Robert Scott se disputent la conquête du point le plus au sud de ce continent de glace si inhospitalier. Un récit croisé, divisé en deux parties, deux expéditions antagonistes, différentes sur beaucoup d'aspect mais qui partagent les mêmes ambitions et également les mêmes doutes et souffrances. J'ai apprécié ma lecture, bien que très rapide. Je trouve malheureusement que l'autrice aurait pu pousser le descriptif des personnages, de l'aspect psychologique mais aussi des paysages un peu plus. J'étais étonnée de voir que l'on parcourait des centaines de kilomètres en une page. J'ai ressenti une frustration sur ce point, survoler certains moments qui auraient pu être si intéressants. J'ai aussi moyennement apprécié les passages sur les familles des héros, sur leurs états d'âme à elles. Je trouve qu'on s'éloigne de l'atmosphère instaurée par le début du roman. On frissonne avec eux, on image la douleur, la peur et le froid qui emprisonnent leur visage. On espère avec eux et on contemple aussi l'exploit réalisé ! Un beau roman intéressant à lire, bien qu'on aurait pu l'aimer plus étoffé, il en ressort une grande authenticité, une sincérité, pas de surplus, juste la réalité de ce qui reste peut-être la plus héroïque conquête humaine.

Signaler

dbouillot

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Plutôt que de rechercher la chaleur sous les tropiques, par ces mois de frimas, pourquoi ne pas plutôt chercher le pire en accompagnant ces fous du début du XXème à l'assaut du Pôle Sud ? J'avais déjà lu avec beaucoup d'intérêt les mésaventures d'Ernest Henry Shackleton et tout l'intérêt d'avoir un sextant quand on est dans une barque livrée aux quarantièmes rugissants à un millier de kilomètres de l'île de Géorgie du Sud qui sera finalement atteinte sans dommages. Bien sûr, le couple de noms Scott-Amundsen m'était déjà vaguement familier, mais sans plus. Le court récit romancé de Catherine Hermany-Vieille est donc venu apporter un éclairage salutaire sur ces deux expéditions qui se sont tenues en parallèle durant l'année 1911. L'intérêt de ce roman tient surtout dans l'attention particulière portée aux personnages de ces expéditions. La première partie, consacrée à l'expédition d'Amundsen, se lit avec plaisir et intérêt, surtout quand on ne se souvient pas, comme moi des faits historiques. Comme elle se conclut sur ce qui semble être un succès, elle donne envie d'aborder la seconde partie, consacrée à Scott, et savoir comment ils s'en sont tirés de leur côté. J'ai trouvé cette seconde partie plus pesante que la première, non pas à cause du déroulement de l'expédition (quoique…), mais surtout à cause de la tendance qu'à l'auteure à faire ressortir le caractère dramatique de l'expédition, notamment par des incises sur les pensées des protagonistes ou de leurs proches restés en Angleterre. Cela fait perdre un peu le contact avec cette terre inhospitalière qui aurait peut-être mérité un peu plus d'étoffe littéraire…

Signaler

YvonS

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Catherine Hermary-Vieille nous raconte ici la conquête du Pôle Sud au travers du destin de ses deux premiers conquérants, le Norvégien Roald Amundsen et l'Anglais Robert Scott. Succès pour l'un, fin tragique pour l'autre. Après un court prologue qui resitue l'époque, Catherine Hermary-Vieille nous raconte d'abord l'expédition d'Amundsen. Parti début juin 1910 de son pays natal, il accoste à la mi-janvier 1911 dans la Baie des Baleines en Antarctique. Amundsen est un pro, son plan, son itinéraire, ses hommes, ses chiens, tout est prévu, organisé. L'équipe est solidaire, égalitaire, tous ont des compétences adaptées. Il a prévu traîneaux et chiens, provisions et points relais. Il a vécu parmi les Inuits du Pôle Nord, il est donc aguerri. Et après 99 jours et 3200 km à pied, à ski et en traîneau, il reviendra à sa base après avoir atteint le Pôle. L'auteure nous raconte certes les faits, le trajet mais aussi la beauté du continent, son incroyable dureté, les souffrances tant morales que physique (on n'en a pas idée) et les sacrifices comme abattre 24 de leurs chiens (*) parce que mettant en danger le trajet retour, et pouvoir en nourrir les autres chiens et... ses hommes. Ce qui commence par une simple narration devient peu à peu sous la plume de l'auteure un récit impressionnant, quasi épique. La solidarité, l'effort cruel, douloureux, constant, les températures, la faim, la fatigue... On n'ose imaginer ce que ce fut avec les équipements de 1910... Mais cette course, parce que ce fut une course entre deux hommes, a un versant tragique. L'Anglais Scott, vexé d'avoir un adversaire, imbu de sa "supériorité" sur les "Vikings" va commettre une série d'erreurs couplées à des malchances en série qui le mèneront certes au Pôle (33 jours après les Norvégiens) mais aussi à la mort sur le chemin du retour. Scott est autoritaire, élitiste, il improvise, refuse les avis contraires, change ses plans et surtout il a misé sur des véhicules à moteur et des poneys qui se révèleront inadaptés et l'obligeront à tirer les traîneaux à la force des bras. Malchance, erreurs, accidents, scorbut, gangrène, manque de nourriture... tout cela s'enchaîne. Et le sacrifice héroïque de Lawrence Oates partant mourir seul dans le blizzard pour donner une chance supplémentaire aux autres ne suffira pas. Leurs corps (pas celui d'Oates) seront retrouvés un an plus tard par une autre expédition. Leur tente sera leur linceul... Au moment de leur décès, Catherine Hermary-Vieille nous montre un instantané très émouvant de leurs familles, épouse, enfant, mère à des milliers de kilomètres de là. Peu à peu, ceux-ci réaliseront qu'ils ne les reverront jamais. Le paradoxe, c'est qu'Amundsen sera vu comme un traître et Scott comme un héros malgré ses nombreuses erreurs et sa fin dramatique. Un roman-récit très bref que j'ai lu en une fois, avec des moments très émouvants (l'arrivée au Pôle des Norvégiens, le sacrifice des chiens -souvenir qui poursuivra Amundsen toute sa vie-), voire terribles comme la lente agonie des Britanniques, leur déchéance physique dans ce milieu le plus hostile au monde. Un monde au-delà des hommes... (*) Transporter leur nourriture pour ce retour n'aurait pas été possible.

Signaler

RChris

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Ce récit met en regard deux expéditions qui se sont disputé la conquête du pôle sud. Celle du Norvégien Roald Amundsen et celle de l’Anglais Robert Scott qui parcoururent 3400 kilomètres pour fouler des glaces inconnues. Banal ! direz-vous si ce n'est que nous sommes en 1911 ! Alors, pas de vêtements thermiques, pas de technologie et pas de sauvetages aéroportés. L'équipe norvégienne comptait dix-huit hommes et 97 chiens. Ils doivent beaucoup à ces derniers qui tirèrent les traîneaux et leur fournirent de la viande fraîche. Leur organisation leur permit de rejoindre le pôle sud et de rentrer. Pour l’autre équipe, le retour sera beaucoup plus dramatique. Les Anglais avaient investi dans des poneys de Mandchourie qui se révélèrent être “une poignée de rosses usées par le travail” si bien qu’ils durent tracter eux-mêmes les traîneaux. Dans ces conditions, c’est l’histoire de leur souffrance lors de cette expédition qui nous est rapportée, celle de la lutte contre les éléments climatiques, contre le scorbut et contre les engelures quand il faut renfiler, au matin, les chaussettes et les bottes qui n’ont pas séché. Évidemment, ces hommes furent des héros, mais l’autrice n’est parvenue que partiellement à m’imprégner des conditions de survie qui frisent l’inimaginable.

Signaler

Livres du même auteur

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
    Actualités et Société , Reportage & Document
  • EAN
    9782266345613
  • Collection ou Série
    Aventure Humaine
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    112
  • Dimensions
    180 x 110 mm

L'auteur

Catherine Hermary-Vieille

Découvrir l'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

6,80 € Poche 112 pages