Sélection
Des romans à offrir ou à s'offrir
Publié le 12/12/2023 , par Lisez

Découvrez notre sélection coup de cœur des romans de l'année.
La Colère et l'Envie

Isor n'est pas comme les autres. Une existence en huis clos s'est construite autour de cette petite fille mutique rejetant les normes. Puis un jour, elle rencontre Lucien, un voisin septuagénaire. Entre ces âmes farouches, l'alchimie opère immédiatement. Quelques années plus tard, lorsqu'un accident vient bouleverser la vie qu'ils s'étaient inventée, Isor s'enfuit. En chemin, elle va enfin rencontrer un monde assez vaste pour elle.
La Colère et l'Envie est le portrait d'une enfant qui n'entre pas dans
les cases. C'est une histoire d'amour éruptive, d'émancipation et de réconciliation. Alice Renard impose une voix d'une incroyable maturité ; sa plume maîtrisée sculpte le silence et nous éblouit.
Le palais des Cosaques perdus

À l'été 2018, Lisa se présente au poste-frontière entre l'Ukraine et la république séparatiste de Lougansk. Chargée par sa grand-mère, native de la région, de rapporter un foulard brodé sur la tombe de son oncle Kolya, la jeune femme rejoint la longue file d'attente de ceux qui veulent traverser, mais elle est refoulée et opte pour un itinéraire périlleux à travers les champs de mines. Une explosion la précipite alors dans le palais des Cosaques perdus, un purgatoire imaginaire construit à l'image du mythique palais des soviets. Lisa y rencontre son arrière-grand-père Nikolaï, mort en 1953. À mesure qu'ils avancent d'étage en étage, ils remontent le fil d'une longue histoire de famille tourmentée.
À travers le portrait bouleversant des Krasnov, c'est le destin d'un pays, l'Ukraine, que retrace
Le palais des Cosaques perdus...
Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière

La Symphonie des monstres

" Veronika est de ces femmes qui résistent même dans les pires moments. On ne choisit pas d'être infirmière si on accepte la défaite... Sa solitude, elle l'a apprivoisée. Dompter la peur, c'est autre chose. "
En rentrant chez elle un soir, Veronika découvre la disparition de son fils âgé de neuf ans. Désemparées, elle et sa fille Lilya cherchent à comprendre où Valentyn a été emmené. Elles vont remuer ciel et terre pour retrouver la trace du petit garçon – l'une animée par sa témérité d'adolescente, l'autre par sa détermination de mère. Mais l'ennemi est partout, et Lilya et Veronika ne pourront se fier à personne... ou presque.
Ensemble, elles vont tenter de déjouer " la Symphonie des monstres ", un projet bien plus terrifiant qu'une fiction.
Au cours d'une aventure peuplée de personnages inoubliables, une mère et sa fille vont réapprendre à se connaître et à s'aimer.
Porté par une écriture puissante, Marc Levy nous livre un roman magistral : une grande aventure humaine au cœur de l'Histoire tumultueuse qui s'écrit aujourd'hui sous nos yeux.
Les meufs, c'est des mecs bien

" Je sais, là, vous vous dites que j'suis un iench et vous avez sans doute raison. Sauf que, dans une époque où seules les polémiques et propos clivants garantissent un semblant de visibilité, et que mon but ultime étant de bicrave ce bouquin afin d'accéder à la propriété (appartement, maison, voire yacht si Allah est ok), j'ai décidé de disséminer par-ci par-là quelques dingueries qui, sorties de leur contexte, me permettront de bénéficier d'une couverture médiatique gratuite provoquée par deux trois individus malhonnêtes souhaitant m'faire passer pour l'enculé qui confortera leurs croyances. Bref, j'vous gratte maintenant ce que j'ai vraiment dit... "
Après son premier roman L'amour, c'est surcoté, Mourad Winter envoie son antihéros Wourad s'aventurer sur la piste noire de la vie.
Ne reste qu'une seule certitude chez ce mâle dominé par ses contradictions : Les meufs c'est des mecs bien.
" Et si finalement c'était pas ça le point de convergence de toutes les religions : que j'aille en enfer ? "
Le Portable

Alors qu'il se retrouve avec le cadavre d'un inconnu sur les bras, Léo-Paul est saisi d'une idée folle : le maintenir artificiellement en vie grâce à son téléphone portable. Travail, famille, amis, à l'aide de l'appareil, il se substitue peu à peu au défunt, annonce qu'il prend ses distances et ne donnera plus de nouvelles, sinon par messages. Mais il n'est pas facile de " faire le mort ". L'exercice est périlleux et les risques sont grands. Surtout lorsque le disparu a une femme ravissante et des ennemis bien mal intentionnés...
Comédie policière savoureusement immorale,
Le Portable se joue de notre addiction à cet objet qui sait tout et trop de nous. En s'immisçant dans l'intimité d'un autre, on peut le sauver, le venger, détruire sa vie et même en profiter pour la lui voler.
Jamais là par hasard

Ambroise, Arwen et Flore ne se connaissent pas, mais ils reçoivent tous les trois une invitation pour un séjour en Laponie. Sur place, ils découvrent le point commun qui les a réunis : un fantôme surgi du passé. À partir de cette révélation, rien ne se déroule comme prévu. Sous les aurores boréales, les retrouvailles avec celui que l'on n'attendait plus vont bouleverser leurs vies. Quelles sont les années qui comptent dans une existence ? Qu'est-ce qui importe, ce que nous vivons ou ce que nous faisons ? Lorraine Fouchet nous embarque au pays des mille lacs en quête de l'essentiel, des rêves que nous brûlons d'accomplir, des regrets à envoyer valser, des espoirs démesurés et des traces laissées.
L'enfant qui attendait un train

" Il était une fois, quelque part dans une vallée entourée de montagnes, un petit garçon comme tous les autres... "
Ceci n'est pas un fait divers

Ils sont frère et sœur. Quand l'histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans.
Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : " Papa vient de tuer maman. "
Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte.
Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d'un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre.
Les Choses

Sylvie et Jérôme, tout juste sortis de leurs études de sociologie, entrent dans la vie active en travaillant comme enquêteurs pour des agences d'opinion. Ils cherchent un bonheur aux apparences simples : un logement confortable, de beaux meubles, des vêtements élégants, des après-midi au café et des soirées au cinéma. Mais la différence entre ce qu'on nous donne à rêver et la réalité de notre vie, mesquine et rétrécie, est cruelle. De leur minuscule appartement encombré, aux Puces où ils chinent, jusqu'en Tunisie où ils espèrent se réinventer, Jérôme et Sylvie se cherchent sans fin dans les reflets des objets qui les entourent. Que faire face au vertige des choses ?
Paru en 1965 chez Julliard et récompensé par le prix Renaudot,
Les Choses s'est imposé comme un classique de la littérature contemporaine. En mettant l'analyse sociologique au service de la fiction, Georges Perec y inaugure une forme littéraire à la drôlerie mordante et à la singulière perspicacité, jamais démentie, sur notre société de consommation.
Les grandes nacres

Sur une île méditerranéenne écrasée de soleil et hérissée de montagnes, Efisia est devenue, comme son aïeule, gardienne des grandes nacres, les précieux coquillages fichés dans les profondeurs cristallines. Depuis qu'elle a prêté serment, elle entonne la prière à la mer et plonge inlassablement pour récolter leurs longs filaments qu'on appelle byssus. Puis elle file, tisse et façonne la soie marine, auréolée de mythes.
Rosalia a toujours vu Efisia, sa grand-mère, laver, teinter, sécher et faire danser le byssus entre ses doigts. Dans son atelier, elle a appris les gestes et les légendes. Mais comment continuer de protéger les grandes nacres quand la folie des hommes menace ?
L'Intégrale - Et je danse, aussi / Oh Happy Day !
