28 jours : Le livre de David Safier

J’avais donc débuté ce roman avant les vacances. Connaissant l’auteur je m’attendais à un récit plus léger. La guerre autrement. C’était effectivement la guerre autrement puisque cette fois cela se passe dans le ghetto de Varsovie mais l’auteur change totalement de registre. J’ai donc laissé ma lecture de côté pendant les vacances pour la reprendre à la rentrée. Il y décrit des conditions de vie extrêmes. Et des conditions de mort affreuses. Sans vouloir spoiler notre héroïne passe plusieurs fois entre les mailles du filet en y laissant des êtres chers. On y voit des gens se résigner à mourir. Le pire c’est l’espoir du début lorsqu’ils ont annoncé qu’ils allaient affréter des trains pour envoyer des gens travailler ailleurs et qu’en fait c’était juste pour les emmener dans les camps de concentration. Je vous avoue que plusieurs fois je me suis sentie comme dans Hunger Games avec les bunkers, les combats, cette sensation d’enfermement… Et maintenant que j’y pense avec ce triangle amoureux. Plus je me rapprochais de la fin plus je me demandais comment ce récit allait s’achever. En tout cas on est confrontés à l’horreur de la guerre et à la montée de l’antisémitisme. Je retrouve dans ce livre l’histoire du ghetto de Varsovie. En tout cas chapeau à David Safier qui a réussi dans un tout nouveau genre.