Assez de bleu dans le ciel : Le livre de Maggie O'Farrell

<< Une épopée splendide et renversante. [...] "Assez de bleu dans le ciel" offre un festival de personnages aux bleus à l'âme et aux corps qui se débattent pour trouver la place où leurs blessures seront supportables. L'étincelant brio narratif de Maggie O'Farrell, couplé à une fantaisie psychologique, porte son roman à un point émotionnel incandescent .>> |Olivia de Lamberterie

<< Envoûtant et audacieux. [...] Trop forte Maggie ! >>|Christine Sallès

<< Roman à l'architecture étourdissante. [...] Attention, lecture addictive. [...] Avec une redoutable habileté, la romancière fractionne le temps, remonte dans le passé, tout en faisant quelques embardées vers le futur. Fébrile, le lecteur en sait parfois plus long que les personnages. >>|Marie Chaudey

<< Maggie O'Farrell brosse le portrait d'un homme rattrapé par son passé sentimental. Sa remarquable construction fait de cette destinée un grand moment de lecture. >>

<< Superbe récit choral. >>

<< Un roman d'une épatante subtilité. >>|Éric Bulliard

<< Maggie O'Farrell compose une ode à la vie amoureuse dans ce nouveau roman qui témoigne de sa virtuosité à se glisser dans la peau de ses personnages. >>|Françoise Dargent

<< D'une plume élégante et assurée, où l'humour et la tendresse le disputent à la finesse psychologique et à l'émotion, Maggie O'Farrell juxtapose situations, personnages et points de vue, avec une cohérence virtuose. [...] Un roman brillant et ambitieux. >>|Corinne Renou-Nativel

<< Maggie O'Farrell construit un récit original et complexe, sautant les frontières et les époques, entremêlant les voix de plusieurs générations. Un puzzle parfaitement agencé, drôle et émouvant. Et une réflexion douce-amère sur le couple, ce qu'il faut y mettre de soi pour lui donner sa valeur. >>|Isabelle Vial

<< Bon sang, quel bouquin ! Ce septième roman de Maggie O'Farrell relève du chef-d'oeuvre. >>|Delphine Peras

<< Maggie O'Farrell tisse ici une histoire poignante sur les erreurs du passé, les non-dits, les mensonges, la maladie et toujours la possibilité d'être sauvé par l'amour comme une touche de bleu dans un ciel d'orage. >>|Bernard Babkine

<< Certainement l'une des plus réjouissantes lectures de ce début d'année. [...] Le récit est mené de main de maître, avec des chapitres conçus comme de courtes nouvelles, creusant des galeries dans l'espace-temps sans jamais s'égarer ou rompre le rythme. [...] Virtuose de la couleur des sentiments, Maggie O'Farrell l'a déjà prouvé. Son art de la narration est ici à son apogée, pour notre plus grand plaisir. >>|Frédérique Humblot

<< Un texte d'une densité rare et d'une complexité nuancée. >>|Serge Bressan

<< Sans doute le roman le plus audacieux et le plus déroutant de Maggie O'Farrell, sautant vaillamment d'une époque à l'autre, osant le grand écart sans jamais perdre le lecteur. La trame reste familiale, et la fuite du temps est le héros principal de ce livre qui brasse des vies, des époques, des pays.[...] Maggie O'Farrell dissèque chaque personnage de chaque génération avec une puissance romanesque qui surprend à toutes les pages. >>|Christine Ferniot

<< Maggie O'Farrell mêle le tragique et le comique dans une structure narrative vertigineuse, aux points de vue multiples. >>

<< Tout en disgressions et en flash-back, ce nouveau livre, le meilleur de Maggie O'Farrell, analyse la complexité des liens familiaux et des rapports conjugaux.Mais l'auteur dépasse le stade du constat et sa sombre intrigue débouche sur une ode à la rédemption par l'amour. Un peu de bleu dans le ciel... >>|Claire Julliard

"Le premier chapitre s'ouvre avec Daniel qui enseigne la linguistique à l'université de Belfast. Nous sommes en 2010, au fin fond du Donegal, dans une propriété privée isolée de tout, où l'on découvre très vite qu'il y a douze portails à ouvrir et à fermer pour sortir de là en voiture ! Daniel a à peine le temps d'apercevoir un intrus dans leur jardin que sa femme est en train de tirer en l'air avec un revolver pour le faire fuir. Daniel (qui ignorait que sa femme possédait une arme !) nous précise que Claudette est folle – pas au point d'être enfermée, mais dans un " sens plus acceptable socialement " – et vit recluse. L'incident clos, toute la famille (Daniel a deux enfants : Marithe, six ans, et un bébé, Calvin) monte en voiture car Daniel doit partir aux États-Unis pour enterrer son père qu'il n'a pas vu depuis cinq ans. Le roman démarre sur les chapeaux de roue et ne va pas vous lâcher pendant 475 pages. Dans le chapitre suivant, vous rencontrez Claudette Wells à Londres en 1989, alors qu'elle croise sur son chemin Timou Lindstrom, grand réalisateur suédois de cinéma, qui l'enrôle comme actrice. Je ne vais pas vous en raconter davantage : il s'agit seulement d'histoires de familles et de couples, d'unions et de désunions qui pourraient vous paraître assez banales de prime abord. C'est là que se situe le génie de Maggie O'Farrell qui nous promène d'un chapitre à l'autre dans l'espace (de l'Irlande à la Bolivie en passant par Londres et New York) et dans le temps (depuis 1944 jusqu'en 2016). Vous savez toujours avec qui vous êtes, où et quand, et chaque chapitre se tient comme une nouvelle, avec son titre et sa chute. Et tout s'imbrique à merveille jusqu'au dénouement, avec ses scènes mémorables et ses moments d'émotion forte. Chapeau Madame O'Farrell !"| Isabelle Theillet