Baad : Le livre de Cédric Bannel

Deuxième lecture successive de Cédric BANNEL et j'ai un peu l'impression de relire la même chose que la première fois ! Certes, le pitch est différent mais les personnages, l'environnement, sont tellement similaires que cela donne cette étrange impression. Dommage que ce soit cette impression qui prédomine sur le reste alors que, objectivement, le bouquin est plutôt sympa. Pas certain d'en essayer un autre !

Une bonne intrigue, qui nous fait "voyager" en Afghanistan. Deux histoires parallèles qui se rejoignent. Celle d'un homme et celle d'une femme, qui ont tous deux de belles valeurs et beaucoup de courage. A la fois des récits (notamment sur les paysages et la situation géopolitique de l'Afghanistan) et des scènes d'action. J'ai beaucoup apprécié ce livre, qui mérite la note de 5/5.

Un polar qui fait le pont entre la France et l'Afghanistan (lieu principal de l'action) et qui mélange allégrement mafia italienne et mafia russe, trafic de drogue, pédophilie, les talibans, les moudjahidines, daesh, administration corrompue, chefs de clans, le tout sur fond d'enquête policière sur le meurtre de petites filles et de guerre entre mafias. Un bon polar qui remplit son contrat, mais grande surprise ni sans trop d'originalité.

Afghanistan. Oussama a dix jours pour retrouver et sauver la petite Badria, enlevée à Kaboul par les hommes de Baad. Nicole, ex-agent de la DGSE, a autant de jours pour démasquer un trafiquant d'héroïne. Une double intrigue qui mène le lecteur des bidonvilles de Kaboul aux vallées et montagnes environnantes. Ce roman avec son intrigue multiple, allant de Paris à Kaboul, servi par un sens de la narration exemplaire et peuplé par des personnages exceptionnels, est d'une efficacité redoutable.Un polar musclé totalement immersif dans lequel ces deux intrigues vont se recouper. Violence et corruption, mollahs dépravés et talibans vicieux, rivalités tribales, femmes asservies, trafic de drogue, mais également loyauté, solidarité… la fiction imaginée par Cédric Bannel colle à la réalité.