Crime et châtiment : Le livre de Fedor Dostoievski

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LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Été 1865, Saint-Pétersbourg. Écrasé par la pauvreté, le jeune Raskolnikoff doit abandonner ses études. Arpentant la ville, désorienté, il se croit appelé à un grand avenir et, dédaigneux de la loi morale, fomente le meurtre de sa logeuse, une vieille usurière. Mais en réalisant ce " songe monstrueux ", il sombre : les conséquences de son acte le rongent. Jusqu'à ce qu'il finisse par se rendre et accepter la condamnation, seule voie de rédemption pour lui.
Œuvre majeure de la littérature russe, Crime et Châtiment est le roman de la déchéance humaine, Raskolnikoff son témoin incarné. Écrivain de la conscience et du doute, Dostoïevski offre, avec cette plongée troublante dans la psyché d'un criminel, une vibrante réflexion sur la dualité de l'Homme, son mystère, et les possibles lueurs de son salut.

Traduit du russe par Victor Derély

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

De (auteur) : Fedor Dostoievski
Traduit par : Victor Derely

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Expérience de lecture

Avis Babelio

ReactionnaireAuthentique

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Un homme dissone cognitivement afin de financer ses études de médecine. **********************************************************************************************************************************************************************************

humanchris

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Ça y est, nous y voilà, nous voilà en présence du « Maître », du « Monstre » et d’une de ses œuvres classée comme un des chefs d’œuvre de tous les temps par un grand nombre de lecteurs. Ce n’est pas sans émotion que je plonge dans cet univers. On n’entre pas dans une œuvre de cet acabit sans s’être un minimum préparé, sans une certaine crainte. Humble, excité et particulièrement curieux, me voilà immergé dans une lecture que je vais prendre soin de savourer, savourer chaque instant de lecture. Lire un chef d’œuvre c’est un peu s’immerger dans la grande histoire de la littérature, de la culture, celle de l’humanité qui reconnaît de manière unanime et universelle une création majeure, une œuvre qui façonne cette histoire tout en la faisant sienne. Je deviens donc le témoin d’une production marquante, me transforme en contemporain d’un auteur majeur et m’apprête à me fondre dans ce courant de la littérature classique. Parfois, on passe à côté du chef d’œuvre, et c’est notre droit, pas de problème, nous pouvons ne pas être prêts, ne pas entrer en résonance, ne pas adhérer au style ou je ne sais trop quoi encore. J’ai déjà eu ce sentiment de passer complètement à côté d’une œuvre importante, avec le livre « Les Mémoires d’Adrien » de Marguerite Yourcenar dont je n’ai pas pu terminer la lecture, reconnaissant pourtant le style magnifique de l’écrivaine, mais ne trouvant pas l’intérêt à l’œuvre à une l’histoire dont je suis resté éloigné avec un ennui certain… Il n’en sera pas de même avec « Crime et châtiment ». Je suis immédiatement happé par le récit, les personnages, la succession de scènes plus intenses les unes que les autres. C’est prenant, facile à lire, fluide et passionnant. Je résonne et suis éberlué par ce que je découvre. Je m’attendais à un style plus lourd, à quelque chose de délicat à appréhender, peut-être même de difficile à comprendre. Une écriture qui exigera toute mon attention et qui sera peut-être laborieuse. Tout le contraire, à chaque fois que j’ouvre le livre et que je parcoure les premières lignes, mon attention est éveillée, aiguisée, je suis attrapé. Je n’ai aucun effort à faire pour lire, je dois même me restreindre un peu, ralentir quand je prends conscience que je dévore trop vite. Je ralentis pour mieux savourer la lecture. Plus d’une fois, je me sens présent à ce qui est raconté, comme assis face à la scène où s’enchaînent les événements, où se déploie le drame. Quel étonnant sentiment de proximité, d’immersion, je suis au théâtre, devant un spectacle vivant. Je suis même envahi par une couleur, un ton, une couleur qui teinte ce que je lis. Toujours la même teinte d’ailleurs. Je ressens la couleur, elle s’impose en moi, une couleur ocre, ambrée, sombre. Toutes les scènes m’apparaissent dorées jaunâtres. Le jaune des profondeurs. Pas celui lumineux et éblouissant des hauteurs ou du soleil resplendissant, non ! Je suis en présence d’une lumière vacillante, d’une bougie qui se consume dans des espaces caverneux et plutôt dépouillés. C’est étrange, j’ai le sentiment de baigner dans une ambiance oppressante et enveloppante à la fois. Tout en suivant la chute et la grande confusion de Raskolnikov, personnage principal du livre, assassin en proie à une forte contradiction, on a le sentiment de descendre à l’intérieur de soi pour y parcourir un chemin initiatique par le bas, dériver vers les entrailles, mourir, puis entrevoir une possible résurrection finale. Résurrection qui se confirmera à la fin du roman par un changement dans le ressenti des couleurs. Du jaune crépusculaire on passe au blanc lumineux opalescent, semblable aux premières lueurs d’une aube enneigée et pure. Bien entendu on se trouve dans la rigoureuse Sibérie, et ces lumières correspondent cette fois à des espaces intérieurs plus élevés. Nous suivons donc les tribulations mentales d’un assassin en proie à une grande contradiction, une grande confusion, à un choix qu’il n’arrive pas à faire. Tous les personnages qui vont intervenir durant le roman me laissent un souvenir mémorable. Ils ont tous une présence unique, puissante et chacun apporte à l’histoire. Ils incarnent des traits de caractères variés. Nous traversons une palette de personnalités amples. Ils y a les gentils, , les naïfs les dévoués, les intelligents, les honnêtes, les idéalistes, les indiscernable, les insensibles, les moqueurs, les manipulateurs, les malsains, les enthousiastes, les réalistes, les soumis, les faibles, les submergés etc. On peut se reconnaître dans chacun et ils représentent un large éventail de l’humanité. On voit se dérouler sous nos yeux les vicissitudes de personnages du peuple. La plupart d’entre eux vivent dans des conditions de vie difficile. Chaque instant du livre est impactant, on reçoits, je reçois des coups de poing, des chocs émotionnels qui font vibrer par leurs côtés dramatiques, tragiques parfaitement orchestrées, puissamment étoffées, haletantes. La liste des adjectifs et des superlatifs pourrait continuer ainsi un moment. Cette fresque est profondément marquante et on en terminerait jamais d’en parler, mériterait une étude, psychologique, sociologique, historique et spirituelle. Mais j’en suis bien incapable et me résous à simplement remercier de l’existence de ce genre d’œuvre et de leurs auteurs.

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Allily

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Voici le premier roman de Dostoïevski que j’ai lu, plus jeune, un véritable choc littéraire, genèse de mon amour pour les écrits de Dostoïevski. Cependant cela faisait déjà plusieurs années que je ne l’avais pas lu mais cette belle édition chez Actes Sud m’a donné l’occasion de redécouvrir ce grand classique dans la traduction d’André Markowicz. L’histoire est celle de Raskolnikov, étudiant sans le sou, qui bercé par sa théorie selon laquelle les grands hommes n’hésitent pas à commettre une mauvaise action pour réaliser leurs desseins, tue une vieille usurière et sa sœur. Le récit nous emmène à la suite de ce jeune homme avant et après les meurtres. La question pour le lecteur étant de savoir si Raskolnikov sera puni pour ses crimes ou non ? La plume de Dostoïevski va disséquer chaque tressaillement de l’âme de l’étudiant. On suit ses hésitations, ses colères et ses pérégrinations mentales. Ce qui rend ce récit très sombre et lourd à lire mais néanmoins passionnant. Cette sensation d’oppression est renforcée par la façon dont l’auteur décrit la ville de Saint-Pétersbourg. Loin son image de Venise de la Russie, Dostoïevski explore ses bas-fonds, ceux d’une ville oppressante, sombre et mal famée. Une ville peuplée d’une galerie de personnages inoubliables : Sonia, prostituée pour ramener de l’argent à sa famille, Dounia la sœur au caractère fort et ombrageux, Razoumikhine, l’ami fidèle. Je ne veux pas en dire davantage pour vous laisser le soin de découvrir ce roman à moins que vous ne l’ayez déjà fait ?

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5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Assombrissant l’atmosphère autour du lecteur, ce livre ne laisse pas indemne. Raskolnikov, le personnage principal, est attachant. Dostoyevsky nous décrit une ville de Saint-Pétersbourg gluante et tourmentée à tous les niveaux. Ainsi, le lecteur est transporté par la détresse du lieu et de Raskolikov, que nous suivons durant ses déambulations angoissantes dans ces chambres et ruelles bien trop sombres de l’ancienne capitale Russe. Je recommande vivement la lecture.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782266286121
  • Collection ou Série
    Littérature - Classiques
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    752
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Fedor Dostoievski

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