Des hommes sans femmes : Le livre de Haruki Murakami

<< On retrouve cette manière unique de murmurer à l'oreille des lecteurs, avec ce faux détachement envoûtant qui fait son style. >>

<< Les personnages d'Haruki Murakami sont comme vous et moi. D'une seule pièce de prime abord. Complexes et complexés en s'approchant. Il rend compte du puzzle de nos vies, sans jamais verser dans la réponse facile, sans rien promettre qu'un tout bête "et la vie continue". Et c'est immense. >>|Jacques Lindecker

<< Des histoires sont enchâssées au coeur du récit principal dans une mise en abîme du bonheur de raconter. [...] L'envoûtement est bien au rendez-vous. À l'écriture épurée et fluide, donnant l'illusion d'un accès aisé à son oeuvre, répondent comme autant de démentis ses récits flottants, ses personnages fragiles et leurs tourments en écho. >>|Corinne Renou-Nativel

<< L'écriture de Murakami a ce je-ne-sais-quoi d'hypersensible, cette subtilité teintée d'une étonnante simplicité, ce fourmillement empreint de calme qui donne aux petits bonheurs comme aux plus grands drames une évidence incontestable. >>|Blandine Hutin-Mercier

<< Capable, on le sait, d'aborder les genres de l'anticipation et du fantastique, Haruki Murakami n'est pourtant probablement jamais meilleur que lorsqu'il se fait l'entomologiste sourcilleux mais bienveillant de ses contemporains, de ses amis, de ses voisins, des errants en quête d'amour que nous sommes tous peu ou prou. >>|Jean-Luc Germain

<< Des nouvelles cruelles qui bousculent bien les clichés sur le sentiment amoureux. >>

<< Haruki Murakami revient à la forme courte sans abandonner ses thèmes de prédilection: deuil du premier amour, regrets éternels... [...] Tout le génie de Murakami est de dire la vérité sans asséner aucune morale, mine de rien, au détour d'une conversation. ><haruki murakami="" revient="" à="" la="" forme="" courte="" sans="" abandonner="" ses="" thèmes="" de="" prédilection:="" deuil="" du="" premier="" amour,="" regrets="" éternels...="" [...]="" tout="" le="" génie="" est="" dire="" vérité="" asséner="" aucune="" morale,="" mine="" rien,="" au="" détour="" d'une="" conversation.="">>|Sean J. Rose

<< Haruki Murakami nous a fait découvrir des mondes inventés et merveilleux ou la poésie du quotidien côtoie le plus trivial. Des hommes sans femmes ouvre peut-être la meilleure porte d'entrée à l'ensemble de son oeuvre. >>|Adrien Gombeaud

<< L'écrivain explore, en toute liberté et avec délectation, certains de ses leitmotive. Le maître des lettres nippones a toujours excellé dans l'art délicat de la nouvelle. [...] Boulversant. >>|Yann Perreau

<< Un recueil mélodique où le banal s'imbibe de mystère. [...] Ponctué de musique, cet ensemble de textes charrie une mélancolie sourde, poignante par sa banalité même : l'implacable cruauté de la vie. >>|Marie Baudet

<< Et, si l'on est émerveillé par chacune des nouvelles lues séparément, on est troublé par l'ensemble qu'elles constituent : un massif d'incertitudes. >>|Pierre Maury

<< Une étrange mélancolie se dégage de ces histoires tendues, distanciées. Sous le réalisme d'un bar glauque, de voitures cabossées, perce le fantastique, comme pour souligner le décalage entre vérité et perception. Chapeau maestro ! >>|Emmanuelle de Boysson

<< Ces récits enchantent et ne vous quittent pas. >>|Sylvie Bullo

<< Le calme des conversations le dispute toujours au fracas des sentiments chez Murakami, qui témoigne une nouvelle fois de son talent de conteur. L'atmosphère y est. On y entend des notes de jazz et le tintement des glaçons dans le verre, un chat file par la porte, interrompant la méditation des esseulés. >>|Françoise Dargent

<< Des nouvelles puissantes et profondément originales. [...] L'auteur explore avec finesse ces moments ou "les couleurs de la solitude vous pénètrent le corps." Il entraîne le lecteur dans les arcanes de l'âme, et ce qu'il nomme le "second sous-sol" que chacun porte en lui : "Là, gisent les amas épars où tout se joue." >>|Philippe Pons

<< Une bouffée d'oxygène, mélancolique. [...] Des ruisseaux de poésie teintée de mystère, et une radioscopie tout en finesse de la société nippone, des études forcenées aux sentiments refoulés, du fatalisme ancré à la solitude partagée. >>|Marianne Payot

<< Avec ces sept histoires, on ressent le goût de l'inachevé amer, on se laisse bercer par la mélancolie, le rêve et la solitude, on se prend d'empathie pour ces hommes qui cherchent des femmes qui les abandonneront ou s'apprêtent à le faire. Dans tous les mots, toujours chez Haruki Murakami, il y a l'intelligence et aussi l'honnêteté... >>|Serge Bressan

<< Traversé par la solitude, ce recueil où le tragique n'est jamais loin diffuse une nostalgie et une indolence pénétrantes. Envoûtant. >>|Tamara Bongard

<< Et s'il n'y a pour une fois ni tunnel mythique ni mouton sauvage, l'étrangeté est dans l'amour et ce qu'il fait aux corps et aux esprits. Une source de petites choses lumineuses. >>|Marguerite Baux

<< Un recueil mélancolique qui révèle la fragilité des hommes. >>|Isabelle Bourgeois

<< Murakami aime décrire les choses du quotidien avec des mots simples. >>|Bernard Babkine

<< Là ou Houellebecq aborde avec cynisme le malaise de l'homme moderne, le Japonais le traite avec aménité et empathie sans en dissiper le mystère. >>|François Montpezat

<< Une certaine tendresse pour la créature humaine transpire dans chacune des nouvelles d'un recueil qui, souvent, fait entendre ce qui résonne comme... la grâce. >>|François Kasbi

"Dans ce recueil de nouvelles dont le titre est inspiré d'un spicilège d'Ernest Hemingway, ce sont sept récits très variés qui vous attendent. Chacun d'entre eux est marquant à sa manière ; certains frisent avec l'étrange, d'autres sont d'une tristesse et d'une mélancolie infinies, mais tous ont un cœur commun : le trou béant laissé par l'absence des femmes. Parmi les plus marquants, on peut citer tout particulièrement " Drive my car ", le tout premier, qui nous conte l'expérience difficile d'un homme veuf et de ce qu'il a appris sur sa femme. " Shéhérazade " est aussi dérangeante que fascinante : on y découvre une femme aux multiples facettes, dont certaines inquiétantes. Elle va jusqu'à entrer en catimini chez les gens pour satisfaire ses obsessions. " Un organe indépendant ", d'une triste beauté, vous laissera un sentiment de mélancolie, mais pas seulement. " Le bar de Kino ", magnifique, joue constamment entre réalisme et surnaturel, comme sait si bien le faire Haruki Murakami. C'est un des textes les plus marquants du recueil. Chacune de ces courtes histoires est ainsi une incursion dans le cœur des hommes, si dépendants et amoureux des femmes. Certains l'ignoreront d'ailleurs toute leur vie dans une partie de ces histoires au goût unique. Le style de Haruki Murakami réussit une fois de plus à nous captiver avec des mots simples et une ambiance particulière. C'est une réussite et c'est à découvrir, que l'on soit adepte ou non du format de la nouvelle, tout simplement pour (re)plonger dans l'œuvre d'un auteur qui n'a pas fini de fasciner et de plaire par sa sobriété et son talent. Un autre de ses ouvrages, composé de deux nouvelles, Écoute le chant du vent, vient de paraître en poche chez 10/18."|Laura Vitali

<< Un vrai coup de maître. >>|Fanny Del Volta

<< Plongée dans l'intime et bizarreries garanties. [...] Excellent cru, ce recueil d'histoires courtes contient les ingrédients habituels de l'indéfectible nobelisable japonais. [...] Sans affet, impassible, sur le fil, son écriture traque les manifestations imperceptibles du passé. Ses héros sont comme les cristaux d'eau, sculptés par la mémoire des paroles, des musiques, des pensées. Éternellement insondables et familiers. >>|Marine Landrot

<< Murakami met à nu les âmes et perce à jour les mystères du féminin sous la banalité du quotidien. >>|David Fontaine

<< Sept histoires courtes qui sont autant de concentrés de son talent si particulier. À la fois introspective et universelle, chacune d'elles ouvre une nouvelle porte et crée un nouvel espace dans notre cerveau. [...] En une trentaine d'années et presque autant de livres publiés, l'auteur japonais le plus populaire de son temps n'a épuisé ni son imagination, ni, surtout, la profondeur de son inspiration. >>|Héléna Villovitch

<< Sept nouvelles emperlées d'une merveilleuse tristesse. >>|Olivier Mony

<< Des nouvelles délicieusement mélancoliques. >>|Anne-Sylvie Sprenger