Dune : un chef-d'oeuvre de la science-fiction : Le livre de Nicolas ALLARD

#9203;Chronique#9203; Que je vous explique un peu, Dune je l’ai lu il y a une dizaine d’années. Il m’en reste quelques souvenirs, car Dune, c’est un univers qui imprègne. J’ai adoré le premier tome, le deuxième tome m’a déçue, je crois avoir laissé tomber au troisième, parce que j’ai du mal avec les intrigues politiques… Et puis, il est sorti les adaptions cinémas, que j’ai raté, faute de temps et de partenaires cinéphiles. Mais voilà, je décide enfin de me les regarder tranquille sur mon canapé. Et c’est le coup de foudre. Je me motive pour relire la saga, et même les autres cycles. Et cet essai. Nicolas Allard nous explique en quoi, Dune de Franck Herbert, est un défi d’écriture et d’adaptation, ce que l’auteur veut faire passer comme message et l’influence qu’il a pu avoir sur la littérature et le cinéma. C’est avec ces trois axes, qu’il décrypte la complexité et la puissance de ce chef-d’œuvre de la SF. Dune fascine, car c’est un livre-univers complexe. Tout dans Dune est à appréhender, Franck Herbert a su faire naître de ses recherches et de son imagination foisonnante, une planète hostile mais ô combien magnétique. On souhaite aller sur Arrakis, peu importe quelle soit dangereuse. On veut découvrir son mystère, son histoire, ses habitants. Elle nous attire irrésistiblement. Et au travers de l’étude de Nicolas Allard, on comprend aussi que Dune, c’est plus qu’un livre, c’est un moyen de comprendre les dangers du pouvoir sous toutes ses formes. C’est, entre autre, un avertissement pour les générations futures pour préserver le Vivant. Dune, c’est aussi de l’ecofeminisme, alors qu’il a écrit dans les années 60, c’est dire comme il est avant-gardiste! Et enfin Dune, c’est le livre de science-fiction le plus lu dans le monde. Alors forcément, on verra des correspondances dans la pop-culture, même si l’adaptation ciné vient à peine de sortir. Dune est bien plus présent dans le paysage culturel, que certains ne veulent bien l’avouer… J’ai adoré cet essai, parce qu’il m’a replongée dans cet univers, tout en mettant en lumière, des aspects du livre, que je n’avais pas forcément vu à l’époque. La lectrice d’il y a dix ans, n’était pas forcément aussi sensible à son message écologique, n’avait peut-être pas tout compris des intrigues visibles et invisibles, n’avait pas forcément vu des thématiques essentielles, mais celle d’aujourd’hui, se sent capable avec cette étude minutieuse et passionnante, de plonger corps et âme, dans Dune. Peuvent venir les vers les plus gigantesques, même pas peur! Le nombre de pages, même pas peur! Car grâce à cet essai, qui va rester sur ma table de chevet, au cas où, je sais que j’ai le meilleur des guides pour comprendre Arrakis et ses mystères! Merci donc à Nicolas Allard pour cet ouvrage captivant!