Et la vie reprit son cours : Le livre de Catherine Bardon

Dans ce troisième tome des Déracinés, on continue à suivre Ruth et sa famille qui va encore s’agrandir. Entre ses amis, sa famille, son emploi de journaliste, ses enfants … elle n’a pas le temps de s’ennuyer! #127465;#127476;#129489;#8205;#129489;#8205;#129490;#8205;#129490; Dans ce tome on voyage une nouvelle fois entre la République dominicaine, les États-Unis et Israël. Des évènements familiaux aux évènements internationaux, on suit par des lettres ou des articles de journaux la marche du monde à travers les yeux de la petite communauté de Sosua. #127465;#127476;#129489;#8205;#129489;#8205;#129490;#8205;#129490; Histoires de familles, retour du passé, histoires d’amitiés et de maladies, ce troisième tome est encore une fois un mix parfait de tout ça. Des vies qui se croisent et se complètent. #127465;#127476;#129489;#8205;#129489;#8205;#129490;#8205;#129490; C’est dépaysant, intéressant au niveau historique, émouvant … et c’est hyper fluide à lire. On en voudrait presque plus, les années passent trop vite #129315;. #127465;#127476;#129489;#8205;#129489;#8205;#129490;#8205;#129490; Bref, encore une très bonne lecture!

Les 2 premiers tomes m'ont passionné et c'est avec beaucoup de plaisir que je suis retourné en République dominicaine. L'écriture de Catherine Bardon est toujours aussi fluide et agréable. Cependant ce tome ci m a un peu moins embarqué que les précédents. J'ai tout de même hâte de lire le dernier tome.

LA SUITE ET BIENTOT LA FIN J'ai lu le tome 3 de la saga des Déracinés. La fin de la saga est proche, il ne me reste qu'un roman. Dans celui-ci, au titre très poétique, Ruth continue sa vie et nous le retrouvons en République dominicaine. Sa vie de maman la rend bien plus mature et ambitieuse. Cette fois elle s'est vraiment trouvée. Comme dans les autres tomes, l'auteur entremêle avec justesse, la vie de ses personnages avec les évènements réellement arrivés dans le monde à cette période là. Ici nous sommes entre 1967 et 1979. #x1f917 J'ai aimé suivre ses périples et retrouver Ruth et sa famille, un peu comme des connaissances dont on prend des nouvelles ponctuellement. #x31 Mais j'ai vraiment préféré le tome 1 qui était beaucoup plus riche en événements. L'époque traitée dans ce premier tome facilite la quantité d'événements. Je regrette les longueurs bien trop présentes dans le tome 2 L'Américaine et ce tome 3. Je continuerai tout de même avec le tome 4 qui conclut la saga (sans compter le nouveau Almah, un préquel). 2025 signera la fin de plusieurs sagas commencées en 2024 : Blackwater, Les Déracinés entre autres. Et vous, quelles sagas êtes-vous en train de lire ? #xNaN

Je ne pouvais pas attendre pour commencer le tome 3 de la saga des déracinés, parce qu’à la fin du second roman, Ruth quittait Israël pour rentrer à Sosua et retrouver ainsi, la République Dominicaine, où elle est née. Dans ce nouveau volume -qui couvre les années 1967 à 1979-, c’est un peu comme si, nous aussi, on rentrait à la maison. Ruth, après son séjour dans un kibboutz en Israël, a enfin réussi à trouver sa voie, elle comprend rapidement que sa vie est à Sosua, que c’est là qu’elle veut voir grandir Gaya et lui offrir la même vie que ses parents lui ont offert, le soleil, la mer, une communauté soudée, un air de liberté et même si le pays vit sous dictature, Sosua n’est pas vraiment impactée. Ruth prend tout de suite ses marques et compte bien s’occuper du journal lancé par son père, on a également le grand bonheur de retrouver Almah qui est heureuse d’avoir ses enfants et petits-enfants à ses côtés. Les paysages sont toujours aussi grandioses et tellement bien décrits qu’on a l’impression d’y être, j’aime ressentir la chaleur écrasante du jour et la fraîcheur du soir quand mère et fille regardent le soleil se coucher. Ruth semble enfin équilibrée et apaisée après quelques années d’errance, de recherches et c’est à Sosua qu’elle va trouver l’amour avec Domingo, un médecin qui n’est autre que le frère d’Arturo, son meilleur ami. Si celui-ci est un peu contrarié au départ, il finit par accepter la situation, les deux amis vont d’ailleurs se retrouver alors qu’ils ne se sont pas vu depuis plus de deux ans. Le mariage de Ruth et Domingo est grandiose, pas parce qu’il est extravagant et démesuré non, simplement parce qu’il est multi-confessions et que les invités viennent de partout, Israël, Etats-Unis, Costa-Rica, Panama, République Dominicaine, un joli melting pot qui ressemble à la vie de Ruth. Seule ombre au tableau, son amie Lizzie n’a pas répondu à son invitation, personne ne sait où elle est et elle manquera à la fête, Lizzie c’est comme une soeur et Ruth a du mal à concevoir son mariage sans elle. Mais Lizzie est la reine des surprises et elle finit par arriver, comme une star entrant sur scène, pour le plus grand bonheur de Ruth. Catherine Bardon est une magicienne, je suis de nouveau prise dans le tourbillon de la lecture de ce roman et j’ai beaucoup de mal à le lâcher. Il y a la vie de Ruth et d’Almah sur l’ile, il y a les évènements extérieurs comme la guerre des 6 jours en Israël, l’assassinat de Martin Luther King à Memphis, la naissance de David, le second enfant de Ruth, l’élection de Golda Meir au poste de premier ministre en Israël, le divorce de Lizzie et Samuel dont le mariage n’aura duré que 8 mois, les premiers pas sur la lune. Et voilà qu’Almah, qui est partie en vacances en Israël, retrouve son premier amour de jeunesse, Heinrich, dont elle avait refusé la demande en mariage parce qu’elle avait rencontré Will. Almah libre comme l’air, Almah qui fait ce qu’elle veut, almah qui a tellement raison quand elle dit qu’on ne refait pas sa vie mais qu’on la continue. Que j’aime cette femme si solaire ! Quand Annelise, la maman de Lizzie appelle Ruth au secours parce que celle-ci touche le fond, Ruth part à New-york récupérer son amie, elle va la ramener sur l’ile, il n’y a qu’à Sosua qu’elle pourra se retaper, l’ile a prouvé, par le passé, qu’elle est un excellent remède à tous les maux. Ruth déploie énormément d’énergie pour essayer de sauver son amie, lui faire remonter la pente est-ce qu’elle pourra y arriver, les blessures de Lizzie sont si profondes et semblent tellement ancrées en elle ! Une nouvelle fois j’adore ce tome 3 où les évènements de vie s’enchaînent, où l’histoire est menée à un train d’enfer, où on partage chaque moment de la famille avec les bonheurs et les malheurs, au rythme de l’actualité. Encore une fois toutes les émotions sont au rendez-vous et quel bonheur cette lecture. Quand l’auteure nous décrit l’ile le roman prend des allures de « nature writing » pour mon plus grand plaisir. Ruth ne démérite pas face à Almah, même si bien sûr, Almah est l’essence même de cette saga. Je n’ai pas attendu longtemps avant de lire le tome 4, ce n’était pas possible de s’arrêter en si bon chemin. Je vous en parle prochainement. Encore une fois, si vous n’avez pas lu cette saga, je vous invite à le faire, c’est une merveille.