Et que le vaste monde poursuive sa course folle : Le livre de Colum McCann

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Dans le New York des années 1970, un roman polyphonique aux subtiles résonances contemporaines, une œuvre vertigineuse.

7 août 1974. Sur une corde tendue entre les Twin Towers s'élance un funambule. Un événement extraordinaire dans la vie de personnes ordinaires.

Corrigan, un prêtre irlandais, cherche Dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux du Bronx ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, des mères de soldats disparus au Vietnam se réunissent pour partager leur douleur et découvrent qu'il y a entre elles des barrières que la mort même ne peut surmonter ; dans une prison new-yorkaise, Tillie, une prostituée épuisée, crie son désespoir de n'avoir su protéger sa fille et ses petits-enfants...

Une ronde de personnages dont les voix s'entremêlent pour restituer toute l'effervescence d'une époque. Porté par la grâce de l'écriture de Colum McCann, un roman vibrant, poignant, l'histoire d'un monde qui n'en finit pas de se relever.

De (auteur) : Colum McCann
Traduit par : Jean-Luc Piningre

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Expérience de lecture

Avis des libraires

<< Dans ses livres précédents, comme dans ce nouveau récit, une rue, un regard, une attitude permettent à Colum McCann d'imaginer un monde à mille lieues du sien, et dans lequel, pourtant il déambule avec aisance. Et sa manière de réinventer des vies, de les relier entre elles, de nous perdre pour mieux nous rattraper, n'en finit pas de nous impressionner. >>|Pascale Frey
Elle
<< Colum McCann est autant acrobate que ventriloque : pour rendre le monologue d'une prostituée, il semble écrire comme Hubert Selby Jr. Mais quand il croque les dames de Park Avenue, c'est en enfilant le complet blanc de Tom Wolf. >>|Marc Lambron
Le Point
<< Comme toujours avec McCann, l'essentiel est là. Cette aisance à montrer l'humain dans son combat quotidien avec la réalité. Cette empathie pour les plus fragiles, les moins glorieux ! [...] On se perd un peu dans ce tourbillon de vies reliées entre elle par la souffrance et la perte. Mais c'est peut-être le but de la manoeuvre. Décrire une ville, New York, dans son effervescence, ses moindres frémissements. Et une époque, les années 70, où malgré la guerre en Asie, la fin de l'ère hippie, un homme pouvait encore se prendre pour un oiseau sur un fil tendu entre deux tours sans risquer plus qu'une peine symbolique. >>|Bruno Corty
Le Figaro Littéraire
<< Colum McCann excelle à décrire finement la naissance de l'amour comme l'approche de la fin, la manière intime de bercer son deuil ou de se réfugier dans la mémoire de l'enfance. À tel point qu'il parvient à réveiller chez le lecteur ses propres souvenirs enfouis, à décrire exactement ses propres impressions encore informulées. Un roman qui, par son souffle métaphysique et sa sagesse, donne le vertige. Tout simplement. >>|David Fontaine
Le Canard Enchainé
<< Le dernier roman de Colum McCann est un immense creuset pour les voix éperdues de personnages en quête d'amour et de paix. Un requiem polyphonique pour une ville qui change, un cri d'alarme presque désespéré, un élan de tendresse acharné. >>|Hugo Pradelle
La Quinzaine Littéraire
<< Jamais l'auteur de Danseur n'a été aussi poignant que dans ce livre-là, aussi fraternel, aussi virtuose dans l'art de raconter des histoires. On les découvre le coeur battant, en compagnie d'un écrivain qui pratique la littérature comme une quête spirituelle. >>
Lire
<< Un roman magistral, sous la plume d'un chasseur d'absolu qui danse au bord de nos abîmes, afin d'en conjurer les noirceurs. >>|André Clavel
L'Express
<< Écriture haletante, phrases télégraphiques, un verbe, pas de verbe, peu importe, il faut à l'écrivain irlandais décrire l'effervescence, le souffle du monde, les pensées qui sigzaguent et se fondent dans l'instant. McCann excelle dans l'exubérance, dans la bousculade verbale. >>|Yves Simon
Paris Match
<< On retrouve le talent de conteur et la puissance d'évocation de Colum McCann, son art de la construction en mosaïque et les thèmes qui lui sont chers : l'Irlande, les petites gens, la multiplicité d'un monde en mouvement, les extrêmes qui se touchent, l'exil, et, chose nouvelle, son corollaire, le retour au pays. >>|Minh Tran Huy
Le Magazine Littéraire
<< Et que le vaste monde poursuive sa course folle n'anticipe pas seulement le New York post 11/09/2001, il compose un âpre et fabuleux roman choral au dessus duquel danse une note aiguë : le geste d'un funambule au sommet des Twins. Ou la figure de l'infatigable espérance. >>|Philippe Nassif
Glamour
<< Un roman hyperconstruit et documenté, une mécanique de précision dont on ne voit pas les rouages masqués par les coups de chaleur et de coeur d'un récit halluciné. Colum McCann se sert de petites histoires pour raconter la grande. Le vaste monde surgit de l'intime, des détails des fenêtres ou des portes que l'on entrouvre pour aspirer la lumière et les sons de la cité électrique. >>|Philippe Chevilley
Les Échos
<< Comme un photographe, McCann invite le lecteur dans son roman. Il lui glisse des indications très précises, l'emporte dans son écriture chaleureuse et prenante puis le laisse libre de faire son chemin. N'est-ce pas là la littérature ? >>|Lucie Cauwe
Le Soir (Belgique)
<< Ce roman se reçoit comme un instantané qui saisirait autant de tranches de vie comme pour cristalliser l'ampleur du combat que l'homme est amené à livrer quotidiennement dans sa lutte avec l'ange. Bien que le choc de la déflagration se ressente à chaque page, McCann rappelle que si la douleur n'est pas vaine, c'est précisément parce qu'elle révèle à elle-même une humanité qui semblait s'ignorer. >>|Benoît Legemble
Le Matricule des Anges
<< Un roman polyphonique où se croisent des destins improbables, et qui dresse avec subtilité le portrait de vies qui ne tiennent qu'à un fil. Un chef-d'oeuvre. >>|Valérie Gans
Madame Figaro
<< L'avant-11 septembre imaginé par Colum McCann est impressionnant. Les héros ordinaires de son roman profond et sensible nous habitent longtemps après la dernière page. >>|Anne Michelet
Version Femina
<< Une écriture à l'arraché pour des personnages écorchés vifs : sublime ! >>|Stéphanie des Horts
Valeurs Actuelles
<< Généreux, complexe, passionné, prophétique, ce grand roman new-yorkais fait résonner des fracas de vies et apparaît comme un des tours de force de la rentrée étrangère. >>|Isabelle Falconnier
L'Hebdo (Suisse)

Avis Babelio

XA78

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Un roman qui met en scène des personnages et des situations n’ayant rien à voir entre elles et eux, pour finalement finir par connaître des points de contact ; et constituer, en somme, une histoire plurielle. Des phases plutôt dures, en particulier dans le premier chapitre et ses quatre-vingt dix pages (le cinquième de l’histoire). Cela peut alors donner envie d’abandonner. On passe du sombre et sordide au clair-obscur, puis parfois au un peu plus lumineux. L’écriture de McCann, faite de phrases courtes, toutes précises, utiles, s’avère une harmonie très fluide, impeccable. Sur le fond, il y a là-dedans un fort concentré d’humanité. Malgré tout, l’ouvrage peut laisser un petit goût d’inachevé, sans doute dû au patchwork narratif qui n’offre qu’un suivi ponctuel de la plupart des personnages. C’est sa limite, à mon sens ; mais, quand on y pense, le revers de sa force.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782714445063
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    448
  • Dimensions
    226 x 142 mm

L'auteur

Colum McCann

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22,90 € Grand format 448 pages