Felicità : Le livre de Serena Giuliano

C’est un roman à la fois tendre et amusant. C’est l’histoire de Valentina. On va découvrir son histoire sur une année, 4 saisons, 3 mariages après un enterrement et un départ. Professionnellement, elle est organisatrice de mariage et c’est là un joli prétexte pour faire face à quelques situations plus ou moins cocasses et originales. J’ai bien aimé le renouvellement des vœux de Diane et Richard. Personnellement, elle va plutôt devoir affronter la réalité et son lot de circonstances dramatiques, notamment le deuil et l’absence. Et c’est là que l’histoire devient émouvante, les visites au cimetière, les mails envoyés à Bianca, sa filleule. C’est une histoire d’amour et d’amitié. ça reste évidemment du feel good, c’est agréable à lire, un peu rapide parfois, un peu facile aussi mais j’ai souvent été émue. De plus, l'Italie et ses expressions ensoleillées donnent envie de planifier des vacances à Milan, au Lac de Côme et de partir illico presto.

C'est une belle histoire d'amitié et d'amour avec une pointe d'humour. Le récit aurait pu plus me marquer mais je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher aux personnages. Ce roman risque de ne pas me rester en mémoire. Dommage, le sujet autour du deuil amical est pourtant bien choisi.

"Felicità". Tout est là, dans ce titre qui résonne comme une promesse, éveillant déjà en moi des éclats de soleil, des parfums de citronniers et des saveurs d’Italie. Lire Serena Giuliano, c’est s’offrir une parenthèse précieuse, une bulle où se mêlent rires et émotions. Elle ne m’a jamais déçue. Bien au contraire. Quand j’ai choisi ce livre, je sortais d’une lecture lourde, pesante. J’avais besoin de couleurs, d’évasion, de légèreté. D’un livre-doudou, de ceux que l’on referme le sourire aux lèvres, en murmurant : "Rhoooo, comme c’était bon." Et puis, la lecture commence… et l’émotion me cueille d’emblée. C’est tragique, c’est triste, et je comprends que ce roman ne me laissera pas indemne. Pourtant, je m’accroche, et très vite, je me laisse emporter. Par cette histoire, par cette héroïne, Valentina, au cœur cabossé, brisé, mais qui avance, entourée de personnages aussi attachants que lumineux. Il y a des éclats de rire, des instants suspendus, des vagues de tristesse qui submergent sans jamais nous noyer. Tout est juste, équilibré, profond sans jamais sombrer dans le pathos. La Sicile, Milan, le lac de Côme… Les descriptions sont si vivantes que je ferme les yeux, et j’y suis. Dans cette Italie que je connais si bien, que j’aime tant. Azzura n’est plus là, et pourtant elle est partout. Son absence n’est qu’une illusion, car elle continue de guider son amie, de l’aider à trouver sa place, à se réinventer, à embrasser pleinement sa vie. Mais au-delà de l’histoire, il y a un souffle, une philosophie qui transparaît dans chaque page. À travers ses mots, Serena Giuliano nous rappelle l’essentiel : apprendre à être soi, à accueillir qui nous sommes vraiment, à oser. Les critiques, les déceptions, les doutes feront toujours partie du chemin. Mais la liberté d’être en accord avec soi-même, de se défaire des injonctions et des faux-semblants, c’est ça, le vrai bonheur. Et oui, être soi-même est un cadeau inestimable. C’est aussi ça, la Felicità !

Comme dans tous les romans de Serena Giuliano, on voyage dans une région italienne. Dans celui là, c'est au lac de Côme que nous posons nos valises. Les paysages font rêver, les personnages sont attachants et on imagine fort bien les mamas italiennes.