I am, I am, I am : Le livre de Maggie O'Farrell

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Belfond

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Après le succès d' Assez de bleu dans le ciel, Maggie O'Farrell revient avec un nouveau tour de force littéraire. Poétique, subtile, intense, une œuvre à part qui nous parle tout à la fois de féminisme, de maternité, de violence, de peur et d'amour, portée par une construction vertigineuse. Une romancière à l'apogée de son talent.

Il y a ce cou, qui a manqué être étranglé par un violeur en Écosse.
Il y a ces poumons, qui ont cessé leur œuvre quelques instants dans l'eau glacée.
Il y a ce ventre, meurtri par les traumatismes de l'accouchement...

Dix-sept instants.
Dix-sept petites morts.
Dix-sept résurrections.

Je suis, je suis, je suis.
I am, I am, I am.

De (auteur) : Maggie O'Farrell
Traduit par : Sarah Tardy

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Extraordinaire... Dérangeant et captivant – un véritable page-turner... Gracieux, élégant, foisonnant de détails originaux. La prose de Maggie O'Farrell semble invincible. Un essai qui a l'éclat d'une fiction. "
The Guardian (roman du mois, août 2017)
"Parler de la Grande Faucheuse pour mieux célébrer la vie, voici le pari réussi du nouveau roman de Maggie O'Farrell [...] La prose de Maggie O'Farrell est ici aussi poétique que puissante. I am, I am, I am parle magnifiquement de la peur et des tâtonnements. On le traverse et on le referme avec une même et vive émotion."|Alexandre Fillon
LiRE
"Dans une prose simple, propre à fendre l'âme et le coeur. Maggie O'Farrell livre une réfléxion profonde sur la mort, donc sur la vie. Un immense talent littéraire."|Anne-Sophie Hache
La voix du nord
"Ce qu'il y a de formidable, avec les bons livres, c'est qu'il suffit de quelques lignes pour imaginer un monde. ça marche aussi avec les livres excellents. Comme I am, I am, I am, de l'irlandaise Maggie O'Farrell [...]. Pas gai. Jamais gai. Mais I am, I am, I am est tellement bien écrit qu'il génère une empathie à l'effet quasi euphorisant ; si Maggie O'Farrell raconte ses pires heures, c'est qu'elle n'est pas morte. [...] Maggie O'Farrell, par son écriture imagée et poétique, qui s'amuse des accumulations effrayantes, joue à merveille des contrastes. Le style se fait baume du coeur et des cicatrices. La sidération est à son comble (comment la mort, ou son idée, peut-elle être si présente ?), mais l'auteur, soudain métamorphosée en conteuse, la transformation en leçon de vie flippante et joyeuse à la fois. I am, I am, I am est un bonheur de lecture. La Grande Faucheuse n'est pas près d'écrire aussi bien."|Eric Libiot
L'Express
"Avec une impudeur transcendée par sa langue poétique, Maggie O'Farrell vide ses entrailles pour explorer les arcanes de la condition féminine. Sa parole intime résonne en continu avec les expériences de ses lectrices. Comment s'affranchir de son corps pour écrire, survivre à un monde d'hommes, élever ses petits ? Souvent, un regard suffit, la bienveillance d'une infirmière, le sourire d'un inconnu. C'est cette main qu'elle tend aux femmes dans un geste littéraire singulier et généreux."|Olivia de Lamberterie
ELLE
" Sur la couverture - très belle - le nombre 17, près de l'organe du coeur, et puis plus loin, ce sous-titre : " dix-sept rencontres avec la mort ". Le titre, Maggie O'Farrell l 'a emprunté à Sylvia Plath dans La Cloche de détresse (Denoel). Pour cette autobiographie, terme qu'elle emploie elle-même dans les remerciements, l'auteure irlandaise, après l'immense succès de Assez de bleu dans le ciel (Belfond et 10/18), a construit un livre déroutant fondé sur l'évocation des nombreuses fois où son corps a échappé à la mort. Les chapitres dressent l'inventaire des années et des parties de ce corps : cou, poumons, intestins, ventre. Dans le dernier, c'est de sa fille dont il est question, et c'est peut-être le plus troublant. Maggie O'Farrell a été confronté, petite, à une grave maladie. Elle interroge, dans ce texte bouleversant, ce qui la fait femme, ce qui la fait mère, ce qui constittue ce corps qui a survécu à la maladie, aux agressions des hommes, aux fausses couches, aux accouchements. "|Madeline Roth
Librairie L'Eau Vive - 84000 - 84000 Avignon
Un grand livre, plein d'angoisse, de résilience, de bonheur, de style. De littérature, en fait.|Jean-Claude Vantroyen
Le Soir
Un roman épuisant et glaçant.|Didier Jacob
L'Obs
Ces moments de bascule, au-delà de la merveilleuse manière qu'à Maggie O'Farrel de les partager, pleine de poésie, d'une délicate ironie, d'un regard affûté sur l'humain, nous renvoient rapidement à nous-mêmes. Nous dévorons, certes son formidable recueil autobiographique, mais qui devient pour le lecteur une machine (infernale, troublante) à remonter le passé. Chacun d'entre nous a déjà failli passer de vie à trépas, et pas qu'une fois, une arête coincée dans lla gorge, un virage mal négocié, une rue traversée sans regarder...|Jacques Lindecker
L'Alsace
Chez Maggie O'Farrel c'est sur un point précis du corps que, à la manière d'un rayon laser, la menace chaque fois se localise : sur le cou, les poumons, la colonne vertébrale, les jambes, le bassin, l'abdomen, les intestins, le cervelet ... Ainsi, ces instants cruciaux sont-ils racontés indépendamment de toute chronologie. comme autant de nouvelles finissant par se répondre ou se connecter pour tisser quelque chose de plus grand qu'elles, un peu comme un organsime vivant.|Florence Noiville
Le Monde Des Livres
Une façon originale d'apprendre à se défendre, de surmonter la peur. Mais ce qui l'emporte est l'humour et la puissance de ces petites résurrections, qui parlent avec sincérité de la force des femmes et de la fragilité de nos vies.|Emmanuelle de Boysson
Version femina
Un hymne à la vie poétique et puissant.|E. Girard et A. Cordonnier
Prima
Très personnel, teinté tantôt d'autodérision mordante, tantôt de poésie, le récit se lit d'un trait.|Sabine Syfuss-Arnaud
Challenge
Raconter la mort pour célébrer la vie, voici un pari audacieux remporté avec grâce par cette auteure à la plume précise et très originale.|Marie-Laurence Cattoire
Le Monde des Religions
Ces textes truculents, à l'humour si délicieusement british, composent une réjouissante ode à la vie.|Sabine Syfuss-Arnaud
Challenge
Une oeuvre de résurrection, une façon de refuser le mensonge et d'accepter les mystères du lendemain. Un texte original et poétique qui n'hésite pas à trangresser, pénétrant dans une chair qui n'est pas toujours fraîche, glissant vers les eaux profondes pour mieux remonter, plus fort et moins égoïste, peut-être.|Christine Ferniot
Télérama
" Maggie O'Farrell est une auteure irlandaise et dans sa vie, elle a frôlé la mort à 17 reprises. Elle a subi des chocs, des infections, des violences et des blessures et 17 fois, elle s'est relevée, encore plus forte et résiliente qu'avant. Cette autobiographie à l'architecture surprenante, est d'une honnêteté et d'une puissance saisissante. " |Pauline
Librairie L'usage du monde - 75017 - 75017 Paris
Quelle drôle d'idée de se lancer dans la chronique de toutes les morts auxquelles on a échappé... Il fallait bien le talent d'une Maggie O'Farrell, brillante cheffe d'orchestre de cette partition morbide, pour rendre la chose palpitante.|Isabelle Bourgeois
Avantages
" Là où d'autres écrivains joueraient avec le papier, Maggie O'Farrell prend un arc et une flèche, et vise nos cœurs. "
The Times
" Électrique... Stupéfiant... Un texte qui devrait être lu par chacun... Je peux compter sur une seule main les livres qui m'ont tiré des larmes... I am, I am, I am fait partie de ceux-là. "
The Irish Times

Avis Babelio

Patrijob

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

La seule chose que je puisse faire après avoir tourné la dernière page de ce livre, c'est remercier le Ciel d'être en bonne santé, c'est jurer de ne plus pester sur cette douleur articulaire qui me vrille la nuque depuis plusieurs jours, c'est me réjouir que mes petits-enfants n'aient que des rhumes et des indigestions. Où trouve-t-on la force de vivre quand on a tant de fois frôlé la mort ? Comment fait-on pour avancer avec la menace de la crise fatale qui emportera peut-être votre enfant ? Je ne connaissais pas cette auteure, je n'avais rien lu d'elle auparavant et c'est peut-être bien comme ça, car je pressens que chacun de ses romans doit être lu à la lumière de celui-ci, que chacun de ses mots se lit à travers le voile de l'émotion. Douze chapitres plus ou moins longs, douze flirts avec la mort. Au début, on se dit "ce n'est pas possible..où veut-elle en venir ?" Et puis, on comprend qu'il s'agit d'elle-même, que l'auteure se raconte, et c'est la sidération.. On voyage à travers les pages, on revient en arrière, on calcule son âge en fonction des années, on fait les connexions nécessaires. Et quand arrivent les deux derniers chapitres, l'émotion est à son paroxysme. Mener de pareils combats si jeunes, deux fillettes du même sang à une génération d'intervalle qui voient leur vie basculer, se muer en lutte quotidienne. Maggie O'Farrell est bouleversante dans ses confidences et en même temps si forte, si vivante ! Après cette forme d'intimité partagée, je ne peux qu'avoir envie de lire un de ses romans plus "classiques".

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LibertyBojangles

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

In this particular biography, Maggie O’Farrell recounts her near-death experiences. Seventeen of them, although the last one is about her daughter, but that would count for me too. She tells of escaping rape and murder, of escaping drowning several times, of the encephalitis she contracted at the age of eight that still affects her today, of lost pregnancies, difficult pregnancies and births. O’Farrell emphasises the fragility of life and the resilience of the human spirit, but also the gratitude of not having been taken by death at those moments. We all have such moments in our lives and she reminds us that we should remember to be grateful. The storytelling is vivid and poignant, with such tenderness. I was once again captivated by the writing of this author.

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JeannineRose

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Autobiographie originale oscillant entre la vie et la mort à travers 17 scènes de la vie d’une femme pas ordinaire, du moins dont le destin ne l’est pas. Selon son habitude, Maggie O’ Farrell navigue entre les époques et les lieux, donnant à son récit l’apparence d’un cahot sans direction, alors qu’elle construit habilement l’histoire de sa vie , version puzzle . Les fragments qu’elle nous offre parfois insignifiants, parfois dramatiques, tracent l’itinéraire d’une vie marquée de petites peurs et aussi de vrais abymes. On tremble à chaque fois de frôler ces précipices, qu’ils nous soient «communs » , nous rappelant notre vécu, ou par chance , heureusement « inconnus » . Le récit se densifie dans les deux derniers chapitres relatant deux évènements dont la permanence impacte encore la vie de l’auteur. Le cœur se serre et l’admiration grandit devant la formidable résilience qui est à l’œuvre.

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Nastie92

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

« La vie ne tient qu'à un fil » dit l'expression, banalisée à force d'avoir trop servi. Pour Maggie O'Farrell, cette petite phrase est bien loin d'être une platitude : c'est du vécu. Dans cette autobiographie, elle nous raconte toutes les fois où elle a frôlé la mort. Elle a d'ailleurs sous-titré son ouvrage "Dix-sept rencontres avec la mort". De son vécu d'enfant jusqu'à sa vie adulte, l'écrivaine se confie. La construction, non chronologique, est éblouissante et donne à l'ensemble une cohérence et une puissance inouïes. L'émotion va crescendo le long des dix-sept chapitres au cours desquels mon admiration pour Maggie O'Farrell n'a cessé de croitre. Quelle force mentale, quelle ténacité, quel courage, quelle volonté faut-il pour continuer, pour avancer et pour garder foi en la vie ! Un dix-huitième et dernier chapitre arrive à ma grande surprise. Tiens ? Le sous-titre parlait pourtant de dix-sept. De quoi s'agit-il ? Ou plutôt, de qui ? Ces dernières pages sont consacrées à la fille de l'écrivaine, et les mots vont me manquer pour en parler. Mon cœur de maman s'est serré plus d'une fois devant toutes les souffrances subies par ce petit enfant innocent et je pense que dans la longue liste de ce qu'elle a traversé, les supplices endurés par la chair de sa chair sont ce qui a le plus atteint Maggie O'Farrell. C'est remplie d'émotion que j'ai doucement refermé ce livre si personnel et bouleversant. Un récit qui m'a touchée en plein cœur par sa simplicité et son authenticité, comme une longue confidence que j'aurais eu la chance de recevoir. Voilà un ouvrage éblouissant et débordant de vie. I am, I am, I am sous le choc de cette lecture. You are, You are, You are une femme magnifique madame O'Farrell !

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782714478757
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    256
  • Dimensions
    226 x 141 mm

L'auteur

Maggie O'Farrell

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21,00 € Grand format 256 pages