La ballerine de Kiev : Le livre de Stéphanie Perez

BOULEVERSANT et PUISSANT #x1f496 Kiev, février 2022, alors que l'Ukraine toute entière est happée par la guerre, Svitlana et Dmytrio ne savent pas qu'ils dansent ensemble à l'Opéra pour la dernière fois. Comment vivre une guerre qui mutile leurs corps parfaits de danseurs ? L'art est-il futile ou primordial quand des milliers de personnes meurent ? Que faut-il faire : se battre, fuir, aider, se cacher ? Wow, ce roman m'a profondément émue, chamboulée et bouleversée. Trois synonymes ne suffisent même pas à qualifier mes émotions pendant cette lecture. Cette guerre, que l'on connait tous à travers nos petits écrans, rappelle à bien des égards la Seconde Guerre mondiale excepté le fait qu'elle sévisse toujours en Europe. Je remercie Stéphanie Perez pour son travail gigantesque de reporter qui nourrit ce roman de réalité et dénonce les atrocités. La danse comme moyen de résister, la danse comme moyen de survivre. La ballerine de Kiev célèbre le pouvoir de l'art. Ce conflit russo-ukrainien est abordé à travers le prisme de l'art et de la danse. Le monde du ballet m'a enchantée surtout en contraste avec celui de la guerre. Enfin, ce roman qui n'est pas un documentaire, nous transporte aussi dans une histoire d'amour, dans des trahisons, des sacrifices... De quoi tenir en haleine tout au long du récit. #x270f L'avez-vous lu ? Est-il dans votre PAL ou wishlist ?

Kiev, le 24 février 2022. 5h07. Les premiers obus russes tordent le ciel. La veille, Svitlana et Dmytro, couple de danseurs étoiles, dansaient ensemble pour la dernière fois mais ne le savaient pas encore... Ils écoutent la sinistre musique de la terreur... Dans la tête de Svitlana, les notes de Tchaïkovski se taisent brutalement... Sa vie cesse d'être un spectacle... L'Ukraine entame son chant du cygne. Le bruit sourd des bombes est insupportable. La musique recouvre l'horreur et la barbarie... La tragédie ne se joue plus sur scène mais au coin de la rue... La guerre bouleverse les certitudes et pousse à faire des choix impossibles. Partir mais se sentir coupable. Rester mais risquer sa vie. La capitale devient forteresse. Dmyttro va apprendre à tuer "les orques" comme il a appris à danser... Les danseurs du ballet de l'opéra national de Kiev découvrent la résistance et la solidarité mais aussi la peur, la mort, la mutilation d'un corps qui ne dansera plus, les trahisons... L'Ukraine dans les poings après les pointes. Et pendant ce temps la propagande russe réécrit l'histoire... L'art du ballet ayant été de tout temps associé à la Russie, Tchaïkovski est boycotté mais il fait partie de Svitlana... A elle de lui donner une âme ukrainienne. L'art est un moyen de résister et de défendre son identité mais comment imaginer remonter un jour sur scène ? Comment imaginer un cygne danser entre les morts ? A travers ce couple de danseurs, l'auteure rend grâce à tous ces civils qui n'ont pas choisi cette guerre mais se sont découverts patriotes et prêts à tout pour sauver leur pays. Inutile de vous dire que j'ai adoré ce roman qui mêle brillamment la danse à la guerre. La couverture est très parlante. Je l'ai refermé la gorge nouée avec cette question : et nous qu'aurions-nous fait ? Et dire que la barbarie est toujours là...#x1f62a Merci à la médiathèque de Nesmy.#x1f64f Et à toi ma @mamichapitre. #x2764 #x1f4da

Ukraine, 24 février 2022. Au petit matin, le rideau s’est levé sur un spectacle d’horreur. Le lendemain de leur représentation à l’Opéra national de Kiev, Dmytro et Svitlana, un couple de danseurs étoiles, sont propulsés dans la guerre. Désormais, ils vont devoir composer au rythme de la funeste musique de l’attaquant russe. Et résister, malgré la peur et les doutes. Leurs armes : la résilience, le courage, leur humanité, et leur corps. Dmytro s’engage sur le front. La ballerine, quant à elle, continue de danser, fait de la danse sa résistance. La grâce comme acte de vie. Je vous invite à découvrir ce roman prenant, qui fait réfléchir au rôle de l’art en temps de crises.

"La Ballerine de Kiev" nous plonge dans l'histoire émouvante d'une jeune danseuse dont le rêve de briller sur les plus grandes scènes du monde est assombri par les conflits qui ravagent son pays. À travers son parcours, nous découvrons la beauté de la danse comme un acte de résistance et d'espoir face à l'effondrement de son univers. Ce roman est un véritable hommage à la force de l'art et à la détermination d'une génération. Coup de cœur absolu pour ce dernier roman de la talentueuse Stéphanie Perez qui m'avait déjà ébloui avec "le gardien de Téhéran". Ce livre m'a captivé dès les premières pages ! L'auteur dépeint avec finesse les luttes internes de son héroïne, ainsi que les réalités dévastatrices de la guerre en Ukraine. Les scènes de danse sont décrites avec une telle intensité qu'on peut presque sentir l'émotion vibrer à travers les mots. C'est un récit qui fait réfléchir et qui résonne longtemps après la dernière page tournée. "La Ballerine de Kiev" est plus qu'un simple roman ; c'est une réflexion profonde sur le pouvoir de l'art dans les moments de crise. Il nous rappelle que même dans les ténèbres, la beauté et l'espoir peuvent surgir. Une lecture incontournable pour tous ceux qui croient en la force de l'humanité. " Doit-on censurer les œuvres du pays ennemi au prétexte qu'il vous agresse ? L'art n'est-il pas censé unir les peuples plutôt que de les diviser ?"