La Fille de Kali : Le livre de Céline Denjean

A Calcutta, une enfant de prostituée détestée et rejetée par sa mère ne survit qu’en se cachant. Près de Toulouse, deux hommes habitant des demeures isolées sont décapités après avoir subi un rapport sexuel. Ces exécutions ont une allures rituelle puisque surmontées d’une swastika sanguine et que fleurs, fruits et pièces de monnaie font office d’offrandes.. Eloïse Bouquet, capitaine de gendarmerie, obtient cette étrange affaire, elle est assistée d’une équipe compétente et d’un profileur. Mais son enquête piétine, pire encore, des secrets d’enquête se retrouvent en première page du journal, sous le plume d’Amanda Kraft, une journaliste arriviste à l’affût d’un scoop et qui entend bien résoudre l’affaire avant la police. Incursion dans le monde coloré d’une spiritualité éloignée de la nôtre, à savoir celle de l’Inde et de Kali, déesse de la puissance et de la liberté féminine, maîtresse de l’amour et de la mort : poursuite d’un tueur en série insaisissable et protéiforme : lourdeur et lenteur de la police face à l’audace des particuliers, notamment d’Amanda Kraft qui ne manque pas de cran et que la soif de gloire met souvent en péril : enfin, personnages complexes, suscitant aussi bien la détestation que la compassion.. Par exemple Eloïse Bouquet qui, derrière le masque d’une femme déterminée et froide souffre d’une grande solitude. Néanmoins, elle bouillonne d’une colère insondable capable de l’entraîner dans des actes de violence.. De plus elle est sans cesse excédée au risque de faire capoter ses interrogatoires. Par bonheur elle est assistée et relayée par son coéquipier et ami procédant avec une belle délicatesse et par un profileur d’une grande perspicacité. J’adore ce genre de thriller à multiples entrées dans lequel tout ce qui semblait hétéroclite et dispersé conflue vers le même centre névralgique. Et puis c’est tellement bien écrit, intelligent et palpitant. On en redemande et, en guise de réponse. l’auteure nous esquisse trois petits points de danse

Je ne présente plus les livres de l'auteure tellement qu'à chaque lecture ce sont que des coups de cœur, j'ai découvert sa plume si addictive avec le Cheptel et je dévore ses livres en peu de temps tellement je suis en immersion avec les personnages dans l'histoire. Avec ce livre, elle m'a transporté dans le monde de la déesse Kali avec brio. On y retrouve Eloise Bouquet qui à Toulouse vient d'être amener à enquêter sur le meurtre d'un ingénieur qui à été découvert sans sa tête, qui est introuvable, avec une mise en scène des plus macabres. L'enquête piétine jusqu'à ce qu'un deuxième corps soit retrouvé à l'identique, il semblerait que ce soit un tueur en série qui se baserait sur la déesse Kali pour perpétrer ses meurtres. Une journaliste Amanda Kraft enquête aussi sur le sujet ainsi que le détective Danny Chang et ils vont peut-être croiser ce tueur, je ne vous en dit pas plus. Vous aimez ce genre de livre où on est en immersion dans l'histoire dès le départ, les thrillers, c'est ce livre qu'il faut lire.

C’est le deuxième livre de l’autrice que je lis, et comme le précédent on est entraîné par l’histoire très rapidement. En revanche sur celui là j’ai trouvé la deuxième partie de l’histoire un peu trop « facile » et rapide (malgré le 700 pages du livres). J’ai été moins surprise par le dénouement. J’ai malgré tout passé un très bon moment de lecture et je lirais la suite sans tarder !

Je ne suis jamais déçue par Céline Denjean depuis que je l’ai découverte avec Double Amnésie. C’est dans ce roman que j’ai fait la rencontre d’Éloïse Bouquet, personnage central que l’on retrouve ici dans ce premier tome. Accompagnée de son équipe, Éloïse se lance sur les traces d’une tueuse en série inspirée par la déesse Kali. Comme souvent dans les récits de cette autrice, plusieurs protagonistes se retrouvent, parfois sans le savoir, à poursuivre le même objectif. Ayant déjà lu les tomes suivants de la saga, je craignais que cela ne gâche ma lecture, mais il n’en fut rien. L’intérêt réside avant tout dans le déroulement de l’enquête : une intrigue captivante, pleine de suspense et de rebondissements. La tension va crescendo jusqu’à la fin, où l'on reste en haleine, suspendu à chaque page, jusqu'au dénouement final.