La Fille de l'illusionniste : Le livre de Amita Parikh

C'est ma deuxième rencontre avec un roman des éditions Faubourg Marigny et, pour la deuxième fois, je suis conquise ! Cette lecture a été si intense et prenante ! Sans le vouloir, ce roman se passe également dans l'univers du cirque itinérant, et, une nouvelle fois, on y retrouve une petite fille " différente ". Dès les premières pages, j'ai été happée par les mots de Amita Parikh qui m'a transportée avec elle au cœur du " Monde des Merveilles ", un monde riche en magie, mais aussi en mystères et qui n'est pas forcément merveilleux pour tout le monde ! Au fil des pages, on suit l'histoire de Théo, le célèbre illusionniste de ce cirque, mais aussi la vie de sa fille Léna, qui par son handicap, a du mal à trouver sa place dans ce monde, car la différence fait peur et isole malheureusement ! Pourtant, Léna est une jeune demoiselle très vive et intelligente, mais aussi pleine de bienveillance envers les autres. Son destin va basculer lorsqu'elle rencontre Alexandre, ce jeune garçon juif qui va devenir plus qu'un ami et la pousser à devenir encore plus forte. J'ai aimé ressentir cet espoir dans l'évolution de Léna au fil du temps. Ce roman se déroule, pour une grande partie, au cœur du conflit de la Seconde Guerre mondiale et c'est, sur cette toile de fond, que l'auteure nous raconte la vie des cirques en Europe à cette époque en traversant de nombreux pays. Et que dire de la plume d'Amita Parikh ? L'auteure nous livre ici un premier roman immersif, tellement sa plume est fluide et visuelle. À de nombreuses reprises, j'avais la sensation de vivre les situations décrites sous mes yeux ! Un roman qui m'a tenue en haleine de la première à la dernière page tellement la plume de l'auteure est captivante ! Bref, si vous cherchez un roman basé sur des faits historiques dans un univers empreint de magie et de mystères, foncez découvrir ce titre et n'ayez pas peur des plus de 500 pages, car ce roman est une petite pépite à découvrir !

Premier roman de l’autrice et on peut dire que c’est une parfaite. J’étais vraiment pas loin du coup de #10084;#65039;. Je vais suivre A. Parikh de près #128064; Ce roman débute en 1938. Nous nous retrouvons au sein d’un cirque itinérant. On suit Lena Papadopoulos, fille du plus grand illusionniste, Théo. Brillante et curieuse, Lena va passer ses journées à s’instruire coincée dans son fauteuil roulant. Mise à l’écart par les autres enfants, sa vie va changer lorsqu’elle va venir en aide à Alexandre, un orphelin juif. Théo va prendre Alexandre sous son ail et va le former à devenir illusionniste. Mais ça c’était avant qu’Alexandre se fasse arrêter et se fasse enfermer dans un camp pour juif. C’était un plaisir de se plonger dans cet univers du cirque, aux show et costumes grandioses. Une plume très visuelle nous laissant facilement imaginer les décors. Les personnages décrits sont tellement attachants, chacun essayant de cacher ses secrets et son passé. Le côté historique du roman n’est pas prédominant, laissant la place à toute la magie de l’illusionnisme et à l’évolution de nos protagonistes. Des thèmes forts sont abordés comme le handicap et la place des femmes au XXe siècle. Un roman que je peux évidemment que vous conseiller.

La Fille de l'illusionniste est un très beau roman qui se déroule entre les années 40 et 1952. Lena est la fille de Théo, le célèbre illusionniste du cirque itinérant Le Monde des Merveilles, dirigé par Horace ; atteinte de la polio, elle est en fauteuil roulant et ne peut aller à l'école. Très brillante, elle a une gouvernante, Clara, qui lui donne des cours et la fait travailler. Le cirque est dans un train et la troupe voyage donc à travers toute l'Europe alternant spectacles en soirée et temps libre pour les entrainements et les visites. Un jour, Lena découvre Alexandre, un jeune orphelin juif dans un des wagons. Les deux enfants se lient d'amitié. Malgré les dangers dus à la période trouble, Théo le prend sous son aile et décide de faire de lui son apprenti. Malheureusement, ils seront tous les deux arrêtés et laissés pour mort lors d'un incendie : le monde s'écroule autour de Lena. Dévastée, elle va devoir apprendre à vivre seule et faire des choix pour atteindre son rêve. Ce premier roman de Amita Parikh est très bien écrit et l'histoire est passionnante ! Voyages, magie, horreurs de la guerre, mais aussi espoir, courage, émancipation et résilience sont les ingrédients clés de ce récit alors laissez-vous embarquer dans ce Monde des Merveilles !

Attention mesdames et messieurs, sous le chapiteau ce soir, un spectacle magique, féérique, qui vous mettra des étoiles dans les yeux. J’attendais que le chapiteau se déploie comme un origami enchanté, au fil des pages du roman. Sauf que la magie n’a pas complètement fonctionné avec moi. Je suis déçue, comme de vouloir croire à un tour et apercevoir les ficelles qui sont derrière. Et puis je vais être franche, c’est quand même très sucré, trop paillettes à ôter toute crédibilité à l’histoire. Imaginez-vous : un train/cirque qui traverse l’Europe dans les années 30 et les années 40, aussi simplement qu’un pet sur une toile cirée (j’adore cette expression et je suis ravie de la placer ; c’est rare). Les décors sont somptueux, velours, paillettes, luxe. La cantine ressemble à la carte d’un restaurant bobo et vous sert les meilleures spécialités de toute l’Europe. Les enfants sont cajolés, bichonnés, soignés, éduqués et instruits. Des soucis de trésorerie ? Non, aucun. Nous ne mangeons pas de ce pain-là. Les nazis ? Oh ils sont là, mais un ptit tour de magie, et on passe les frontières facile. OK le cirque vend du rêve, mais là dans ce roman, l’Europe c’est un parc d’attractions. On s’attend presque à croiser Mickey et Donald. Il y a bien ensuite des choses qui se dégradent et le vrai monde qui rattrape les personnages, mais quand même, tout sonne trop beau, trop faux. C’est un peut mièvre. C’est dommage car l’écriture est agréable et fluide. La lecture est aisée. Je salue aussi l’auteure qui a fait des recherches pour coller à la réalité et a également la sagesse et la modestie de reconnaitre que c’est une fiction. Alors faut-il le lire ? Si vous n’êtes pas diabétique et que vous ne craignez pas l’excès de sucre et de paillettes, vous pouvez tenter. Sur le thème du cirque, j’ai franchement préféré De l’eau pour les éléphants de Sara Gruen.