La Fille de l'illusionniste : Le livre de Amita Parikh

Bienvenue dans l'univers magique de Lena. Lena fait une arrivée fracassante dans le monde, elle est née prématurée et sa mère décède des suites de couche alors que Lena attrape la polio. Son père, Theo, va alors veiller sur elle, la protégeant de tout. Approché pour faire parti d'un grand cirque itinérant en tant qu'illusionniste, Theo et Lena vont voyager dans toute l'Europe au fil des spectacles. Un monde qui protègera Lena du monde extérieur bien que son intégration auprès des autres enfants du fait de sa différence, sa paralysie qui la coince en fauteuil roulant. Wow ! C'est un coup de cœur ! J'ai adoré l'ambiance spéciale de ce cirque, une micro-société à part qui se construit autour de ses propres règles dans le but d'émerveiller le peuple. Plusieurs personnages m'ont marqué mais je garde surtout le souvenir de la détermination de Lena. Peu importe, les difficultés que la vie lui réserve, elle affronte chaque combat avec humilité et rage. Ce monde à part va lui aussi subir les sévices nazies qui s'abattent sur le monde. J'ai vécu chaque aventure avec un pincement au cœur. Ce récit est riche en détermination et en résilience. L'écriture est fluide, addictive et remplie d'émotions. Lu en 4.2 heures.

J'avais si hâte de le lire après tant d'avis positifs mais pour moi ça ne sera malheureusement pas un coup de cœur. Je ne sais pas me l'expliquer mais j'ai eu beaucoup de mal à être émue par cette lecture comme si je n'étais pas vraiment plongé dans l'histoire. Était-ce le style d'écriture ? J'ai pourtant apprécié l'histoire mais certains moments m'ont semblé un peu trop... On fait la connaissance de Léna qui atteinte de la polio ne sait pas marcher et est dans un fauteuil roulant. Elle vit avec son père Horace, illusionniste dans le train du cirque "Le monde des merveilles" et un jour Alexandre qui est juif, débarque dans ce train au début de la seconde guerre mondiale. Pas mal de secrets que l'on découvre et l'histoire se déroule et est agréable à lire. Mais la partie sur les camps de concentration m'a déplu, l'horreur et les drames qui s'y passaient sont complètement mis de côté et je trouve que l'histoire perd en crédibilité même si je sais qu'il s'agit d'une fiction. J'étais en retrait et n'arrivait pas à m'attacher aux personnages malgré tout. C'est peut-être bête aussi mais malgré toutes les descriptions il m'était impossible d'imaginer ce foutu train/cirque lol. J'avais tout de même hâte de connaître leur destin et ce qu'ils étaient devenus. C'est donc pour moi une jolie histoire mais pour laquelle je suis passée à côté. Dommage mais ça arrive aussi...

Il y’a des livres que l’on achète à leur sorties, que l’on pose dans sa pal en attendant le bon moment pour le sortir. Ce roman en fais partie, des retours élogieux, des coups de cœur, il a fait l’unanimité et c’est amplement mérité. Évidemment j’ai été conquise dès les premières pages, happée, captivé, envoûtée par l’histoire, la plume, le décor, les personnages, tout est parfaitement réuni pour nous faire succomber. Les sujets fort comme le handicap, la maladie, la seconde guerre mondiale, sont évoqués, alors même si cela peut paraître sombre, ce roman est remplie d’espoir et d’amour, Une lecture incroyable, je n’oublierais jamais Léna, Alexandre, Clara et Théo.

Dubitative… Je suis partagée entre deux sentiments : d’une part, j’ai aimé ce roman pour son plaisir de lecture, rapide, fluide ; d’autre part, je n’ai pas aimé la distorsion exagérée des éléments historiques de l’époque durant laquelle se déroule cette histoire qui aboutit à mon sens a une perte de crédibilité. Le cirque est trop idéalisé, riche, beau, voyage de pays en pays dans un contexte de seconde guerre mondiale sans difficulté. L’handicap de Léa sert de prétexte pour justifier la persévérance de l’héroïne à réaliser son ambition. L’évasion des héros masculins d’un camp de concentration allemand semble trop simple et mal ficelée. Les amateurs de roman de lucinda riley trouveront dans cette histoire une certaine similitude d’écriture, mais ça reste pour ma part une première rencontre mitigée.