La finance verte : Le livre de Julie Ansidei, Noam Leandri
La finance verte connaît un essor considérable depuis la COP21 et l'Accord de Paris. Le foisonnement de projets et d'initiatives justifie cette synthèse sur les principaux instruments de cette nouvelle finance, confrontée au risque climatique. Elle en présente les développements les plus récents, tels que les
green bonds, les marchés de permis d'émission, le rôle des banques centrales, le reporting et les
stress tests.
L'ambition est que ce livre devienne un ouvrage de référence pour les étudiants en économie, finance et gestion qui doivent dorénavant intégrer les enjeux du développement durable.
Clair et accessible, il répondra également aux questions de professionnels du secteur et des décideurs publics, voire du grand public qui s'interroge sur le rôle du secteur financier en faveur d'un développement économique plus respectueux de l'environnement.
De (auteur) : Julie Ansidei, Noam Leandri
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Enroute
• Il y a 2 mois
Après un premier chapitre qui établit les besoins de "verdir" les comportements humains - et donc l'économie - (inversion du réchauffement climatique, de la baisse de biodiversité), au double motif des prévisions catastrophiques que l'on sait et de l'augmenration des dépenses avérées des assurances depuis trente ans dans le cadre de dommages dus à la dégradation du climat (x50 en 50 ans), il est question dans les suivants des procédés élaborés : quotas d'émissions (mais différents selon les pays et ne les concernant pas tous, en particulier les deux plus gros pollueurs, Chine et EU), taxe carbone (qui ne diminue rien puisque les montants sont très en- deça de ce qui serait efficace et que les activités polluantes (pétrole) étant rentable, il s'agit seulement de payer, donc d'accepter de dégrader sa marge mais sans renoncer à polluer), système de reporting des entreprises (mais c'est long, l'information est vague, ne concerne qu'une partie de l'économie (les grandes entreprises), et le nombre restreints des entreprises situées dans les pays qui légifèrent (filiales à l'étranger ?)), plan d'action pour la finance durable de l'Ue avec une taxonomie de classification des activités "vertes" (disons moins sales puisqu'elle intègre les technologies de transition et facilitatrices de la transition, donc demi-sales et trois-quart sales), une obligation de transparence des acteurs et des produits financiers (mais pas d'activités "propres"), une notation des indices boursiers (qui informe, à défaut d'obtenir), des informations RSE (partiellement appliquées surtout que les standards se font concurrence et se chevauchent, ne concernant que les grandes entreprises et, parce que disparates et non consolidées, largement inexploitables), des "alignements" bas carbone où les stratégies sont menées en relation avec les données scientifiques (mais en site pilote et ne concerne que 200 entreprise dans l'Ue), des alignements biodiversité pour faire pareil au sujer de la biodiversité (mais en réflexion et ni appliqués ni conçus), des onbligations vertes qui permettent aux emprunteurs de financer leur transition verte (mais sans effet puisque n'atteignant que péniblement 1% du marché des obligations totales et présentant un risque de bulle financière où la création d'obligations vertes crée une demande forte qu'il est tentant de satisfaire sans évaluer le risque de défaut et la "verdure" du projet), des prêts verts et prêts durables (confidentiels aujourd'hui), les Investissements Socialement Responsables pour les particuliers (ISR, largement méconnus), par exemple. On comprend surtout que tout cela est très spéculatif, confidentiel à l'échelle de l'économie mondiale, d'une lenteur phénoménale et, in fine, incapable d'éviter la catastrophe. Quand je fais mes courses, à l'intermarché, au charcutier du quartier, ou à la biocoo, c'est pareil : tout est emballé sous plastique et les parkings vélos sont invisibles devant le parking voitures, encombré de véhicules produits par une industrie censée être à la pointe mondiale et dont les performances depuis trente ans n'ont mené qu'à rater l'initiative de sa propre diversification énergétique désormais contrainte par la concurrence mondiale censément moins innovante. Heureusement, la fin du livre suggère des pistes jamais encore abordées : une monnaie verte, des banques vertes, des banques centrales vertes et des règlementations contraignantes entreprises par des politiques ambitieuses. En attendant, les drapeaux ce mois-ci sont en berne à Washington.
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Fiche technique du livre
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- Genres
- Sciences Humaines & Savoirs , Droit, Économie, Entreprise
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- EAN
- 9782348065019
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- Collection ou Série
- Repères
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 128
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- Dimensions
- 191 x 122 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
11,00 € Poche 128 pages