La guerre des mondes : Le livre de H. G. Wells, Alvim Correa

Grand format

Omnibus

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Le roman fondateur de la science-fiction moderne dans la somptueuse édition richement illustrée de 1906.

Avec La Guerre des mondes (1898), Herbert George Wells crée la science-fiction moderne en imaginant ce qui est aujourd'hui un standard du genre : l'invasion de la Terre par des extraterrestres – en l'occurrence, les Martiens. Ce classique a été maintes fois adapté – au cinéma, dont en 2005 par Steven Spielberg, à la radio - par Orson Welles, en 1938, dans une diffusion restée célèbre pour avoir semé la panique -, en BD... – et a inspiré d'innombrables disciples. L'artiste brésilien Alvim Corrêa consacre deux années à illustrer le roman, avec 32 hors-textes pleine page et 100 dessins au trait in texte. Quand il soumet son travail à H.G. Wells, celui-ci approuve avec enthousiasme. L'ouvrage paraît en 1906 dans une luxueuse édition limitée à 500 exemplaires. La rareté de l'ouvrage ainsi que les dessins impressionnants de Corrêa vont lui conférer le statut de mythe.
Notre édition en quasi fac-similé respecte le format d'origine et la couleur des hors-textes.
Le roman est suivi de deux postfaces très illustrées : "Les illustrateurs de La Guerre des mondes en France et en Belgique" ( Philippe Mellot), et "Réflexion sur La Guerre des mondes" (Jean-Marie Embs). Philippe Druillet, grand admirateur du roman et de son illustrateur, signe la préface.
NB : Terre de Brume a publié en mars 2017 une édition au tirage limité à 500 ex. (208 pages et 59 €) qui n'est pas au format original et imprimée en noir et blanc.




De (auteur) : H. G. Wells
Illustré par : Alvim Correa
Préface de : Philippe Druillet

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Expérience de lecture

Avis des libraires

"Les Martiens de Wells magnifiés par Corrêa."
Sud Ouest
"Beau livre. [...] Roman de science-fiction et satire du colonialisme britannique, ce chef-d'oeuvre est proposé aujourd'hui dans sa luxueuse version grand format de 1903, embellie des 137 illustrations de l'artiste brésilien Alvim Corrêa."
Le Courrier de l'Ouest
"Exceptionnel."
Le Figaro magazine
"Adapté, décliné, modernisé, pastiché, La Guerre des mondes, récit d'une invasion extraterrestre de la Terre écrit en 1898 par H.G. Wells, n'a rien perdu de son charme quand on le lit, en quelque sorte, avec les yeux de l'époque. C'est ce qu'offre la belle réédition aux éditions Omnibus de l'œuvre agrémentée des images d'Alvim Corrêa : un plaisir originel."
Dernières Nouvelles d'Alsace
"C'est aussi le tout premier récit d'un affrontement interplanétaire qui a terrifié et envoûté des générations de lecteurs. Bref, un tournant dans l'illustration et l'imaginaire."
Libération
"Une réédition exceptionnelle accompagnée de deux postfaces sur les illustrateurs du roman et sur les représentations de Mars et des Martiens. Pour les amateurs de littératures rares."
L'Avenir
"Récit et images s'épousent dans une alchimie terrible, évoquant dans le feu cette invasion martienne fondatrice de la science-fiction moderne et prémonitoire des destructions à venir. Cette édition somptueuse en quasi-fac-similé est préfacée par le maître des voyageurs interstellaires : Philippe Druillet."
Le Temps
"Fasciné par La Guerre des mondes, paru en 1898, l'artiste d'origine brésilienne Alvim Corrêa (1876-1910) entreprit d'illustrer le chef-d'œuvre visionnaire de H.G. Wells, roman fondateur de la science-fiction moderne. [...] Deux riches contributions complètent cet album : une longue étude sur les différents illustrateurs du roman en France et en Belgique, ainsi qu'une réflexion sur sa genèse et sa postérité."
Le Monde des livres
"Réédition de la version illustrée en 1905 par Alvim Corrêa. Editée à Bruxelles à l'époque, elle fut la première à satisfaire H.G.Wells."
La Libre Belgique
"Les éditions Omnibus, qui viennent de sortir une luxueuse édition très proche de l'édition originale et mythique de la Guerre des mondes, nous les restituent dans toute leur force et leur fantasmagorie."
Marianne
"Un ouvrage de poids, à conserver au chaud dans sa bibliothèque."
L'Ecran Fantastique
"Quelle aubaine que de découvrir le décorum réaliste, technologique et futuriste qu'offrait l'artiste au roman."
LIRE
"Voilà qui ravira les fans de science-fiction, d'autant plus que les originaux des dessins avaient disparu lors d'un naufrage en 1942."
Le Progrès
"C'est d'une beauté extraordinaire."
Le Soir
"Une réédition exceptionnelle"
Métro
"Epoustouflante Guerre des mondes"
Ouest France
"Chef-d'œuvre d'anticipation qui hante encore les esprits cent vingt ans après sa publication, La Guerre des mondes, de Wells, a suscité bien des interprétations, voire des imitations. [...] Cette réédition en fac-similé comblera les fans du grand écrivain édouardien tout autant que les amateurs de graphisme fantastique, ainsi qu'en témoigne Philippe Druillet dans son ardente préface."
Le Figaro littéraire

" Cet album somptueux, préfacé par Philippe Druillet, reproduit aujourd'hui pour la première fois, au trait de plume près, à partir de fac-similés, cette édition mythique d'un des textes fondateurs de la S.-F. moderne. Superbe. "

Rolling Stone
" C'est un livre événement que proposent les éditions Omnibus : un quasi-fac-similé du luxueux ouvrage sorti en 1905 à seulement 500 exemplaires illustré par Alvim Corréa. Fasciné par l'ouvrage, cet artiste d'origine brésilienne aura consacré deux ans de sa vie à réaliser 137 illustrations (105 dessins au trait in texte et 32 planches hors texte). Cette réédition quasi à l'identique est un très beau livre à offrir à Noël."
La Voix du Nord
"L'intérêt de cette réédition est qu'elle est celle de la version illustrée du roman, parue en 1905 avec 100 dessins de l'artiste brésilien Alvim Corrêa, qui éblouirent H.G. Wells. La sortie de cet album est d'autant plus extraordinaire que les originaux des dessins ont disparu dans un naufrage en 1942."
L'Alsace
"Dotée d'une couverture épaisse, d'un grammage conséquent des pages intérieures et d'une attention constante dans la reproduction des visuels, cette édition de La Guerre des mondes rend un hommage respectueux à l'un des romans majeurs de la littérature de science-fiction. Philippe Druillet, qui propose une préface lyrique à cette édition ne dira sûrement pas le contraire. Un exemplaire que le lecteur se plaira à manipuler, à lire et à partager."
Science Fiction Magazine

Avis Babelio

Denis_76

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Mais qui va gagner ? L'Angleterre est une puissante nation en paix, en 1895. "Je" vis tranquillement dans ma maison bourgeoise de Woking, au sud ouest de Londres. Je prends le thé avec ma femme, ce vendredi. Tout-à-coup, un énorme choc pas loin fait trembler les vitres. Est-ce un météorite tombé du ciel ? Je vais voir, avec d'autres curieux. Un énorme cylindre métallique s'est enfoncé dans la Terre ; il est recouvert d'un couvercle. Y a t'il des êtres vivants dedans ? ça cogne, on entend des bruits. Doucement, le couvercle est dévissé, des êtres bizarres sortent du cylindre. Ils enjambent le cylindre et essayent lentement d'escalader le grand trou créé par leur cylindre. Ils n'y arrivent pas. Ce sont des Martiens ! Ils ont chacun une grosse tête métallique portée par un immense tripode. Leurs "muscles" sont trop faibles pour sortir du trou ! En effet, sur Mars, la pesanteur est trois fois moindre. Ils n'ont pas prévu cet incident. Tout le monde se moque d'eux, une délégation avec le drapeau blanc vient parlementer. Alors un puissant rayon vert carbonise ces quarante personnes ! Un Martien parvient à sortir. "Je" retourne en hâte chez moi : nous devons partir ! Londres est alerté. Un soldat qui a vu les cinq Martiens interpelle un officier : -- Des géants en armure, mon lieutenant. Trente mètres de haut, trois jambes et un corps comme de l'aluminium, avec une grosse tête enrayante dans une espèce de capuchon. -- Allons donc ! dit le lieutenant, quelles sottises ! Pendant deux jours, les Londoniens plaisantent, puis soudain, le dimanche, c'est la débandade générale, l'exode : chariots, bicyclettes et trains sont pris d'assaut. Les canons n'ont pas résisté face aux cinq Martiens, qui ont envoyé une Fumée Noire toxique. Non instructif, mais passionnant. Non instructif, car je n'apprends pas grand chose, sinon une certaine philosophie de vie : Une légère insécurité permet à la société de rester éveiller, sur ses gardes, au lieu de se vautrer dans le confort de la décadence. H.G. Wells fait aussi peut-être une sorte de procès à Charles Darwin qui met l'homme au sommet de la pyramide, et j'aime cette accusation déguisée : au lieu d'être les chasseurs, nous, la brillante civilisation, sommes les lapins chassés, et les Martiens vont nous engraisser dans des cages pour nous manger : un peu d'empathie avec les animaux me fait du bien, surtout en cette fin du XIXè siècle où très peu, sinon aucun d'entre eux ne sont protégés. Mais c'est passionnant. Encore un SF que j'apprécie ! Décidément ! Hein ? Qui va gagner entre cinq Martiens et cinq milliards de Terriens ? Le récit d'Herbert George Wells est captivant, décrivant alternativement jour par jour deux scènes. D'abord le frère du narrateur qui participe à l'exode de Londres vers la mer afin de gagner le continent. Cette fuite en avant correpond en de nombreux points, avec quarante ans d'avance, à l'exode des Parisiens en 1940 quand les Allemands arrivent, avec ses déboires, ses bagarres, ses vols, ses morts par étouffements ; bref, cette dégénérescence d'une nation policée. Et alternativement, Wells décrit les péripéties du narrateur qui, se jetant dans les fourrés et les observe quand il les voit, pratiquement à leurs pieds, les géants Martiens qui se hâtent lentement derrière des humains, les carbonisent avec le rayon ou les ramassent pour se nourrir de leur sang. Bref, j'étais addict !

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MaggyM

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Quand il apprend par le livreur de journaux que les Martiens ont débarqué, le narrateur n’y croit pas vraiment. Intrigué, il se rend quand même sur les lieux du crash de ce qu’il croit être une météorité… Jusqu’à ce que l’objet s’ouvre pour laisser passer des tentacules. Je n’avais pas été convaincue par la Machine à explorer le temps, et j’étais donc bien décidée de ne pas avoir d’attentes particulières vis-à-vis de ce roman-ci. Et bien… j’ai été complètement bluffée. Le style de l’auteur, qu’on ne pourrait pas vraiment deviner venir tout droit du 19e siècle si on en ignorait l’origine, permet une lecture très fluide du récit qui démarre sur les chapeaux de roue après seulement quelques pages. Si je ne suis jamais parvenue à me faire une représentation très claire des martiens, j’ai adhéré complètement à toute l’ambiance post-apo qui a très vite accompagné le narrateur. J’ai trouvé que les scènes étaient finement imaginées et décrites, chaque détail avait son importance et la peur transmise par le narrateur était palpable à chaque ligne. Je suis admirative de l’imagination de H.G. Wells qui ne pouvait pas s’appuyer sur des histoires similaires afin de dérouler son intrigue. C’est émouvant quand on y pense de lire le bouquin qui a sans doute inspiré Cormac McCarthy pour ne citer que lui. Et je ne peux imaginer la réaction des premiers lecteurs qui ont découvert une invasion extraterrestre aux effets tout à fait plausibles sur leur bonne vieille ville de Londres. Belle surprise donc avec ce roman qui, par certains côtés, n’a pas vraiment vieilli.

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FrancoiseFDL

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

C’est un roman publié en 1900, c’est important, car le 1er vol avéré d’un avion c’était en 1903, donc c’est vraiment une œuvre de fiction juste extraordinaire pour son époque. Alors c’est sur que le lire en 2024, ça fait drôle, on est loin de la version du film avec TomCruise. On est plutôt dans l’Angleterre victorienne avec tout ce qui va dans l’idée que l’on peut se faire de cette époque. D’autant, que le narrateur est issu d’un milieu aisé. Bon, j’ai eu parfois quelques difficultés, mais l’ensemble est quand même fabuleux. D’abord les descriptions des engins, des extra-terrestres, des gardes mangés qui accompagnent les extra-terrestres, c’est impressionnant l’imagination et la recherche de l’auteur pour nous retransmettre visuellement ces choses venues de mars. Wells devait aussi être un fervent défenseur des animaux, il nous met dans la condition de la fourmi qui doit faire face aux piétinements de l’humain. C’est vraiment un message puissant de ce livre, notre barbarie, les destructions accomplies par notre propre race, destruction d’animaux, de paysages, de pays et de peuples entiers. J’ai cherché, les Tasmaniens, mais ce ne sont pas les seuls à avoir disparu, et nous continuons inlassablement et recommençons à faire disparaitre des peuples entiers. Alors, oui, les martiens pourraient tout à fait, être considérés comme des êtres civilisés juste venus coloniser une planète. Et vers la fin, le discours de l’artilleur, sa théorie sur le devenir de l’humanité, délirant de vérité. Bon, voilà, je mets 5 étoiles et cela malgré quelques petits discours franchement sexistes, mais, sans pour autant excuser, on peut dire que c’est une époque.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Arts, Culture, Beaux Livres , Beaux Livres
  • EAN
    9782258146259
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    256
  • Dimensions
    316 x 261 mm

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49,00 € Grand format 256 pages