La nuit des temps : Le livre de René Barjavel

Quelle excellente surprise ! Acheté par hasard il y a des années en me disant qu'un jour le lirait ce grand classique.. Quel plaisir ! Je ne suis pourtant pas amatrice de science fiction, mais je me suis régalée. C'est tellement plus qu'un roman de "SF"...

Rien ne peut vaincre l’amour, pas même la Mort, et moins encore la violence et la stupidité autodestructrice des hommes. À travers l’histoire d’Éléa et Païkan, Barjavel nous fait voyager dans le passé, découvrir une civilisation bien plus avancée technologiquement que la nôtre. Et pourtant, comme la nôtre, elle porte en elle les germes de sa propre destruction. À lire et relire sans modération.

Quoi que je suis perturbé par le style de Barjavel qui aime bien, à la fin de chaque chapitre, faire une référence à ce qui va se produire par la suite, du style: "untel était loin de se douter que c'était la dernière fois qu'il verrait untel" (j'ai beaucoup de mal avec les prémonitions narratives), force m'est de constater que je n'ai pas lu, mais dévoré ce roman, avec lequel j'ai constamment été tenté de sauter des pages pour connaître cette fameuse découverte qui va choquer le monde. Évidemment, je ne l'ai pas fait.

[masquer]Le rapport a l’héritage ainsi qu’au pouvoir prisé par les différentes puissances et ça depuis la nuit des temps (lol) est bien abordé. Les pensées de Simon exprimant son amour envers Elea sont très bien écrites (dose frero cependant). L’amour d’Elea envers Paikan est beau mais je ne pense pas qu’un amour aussi vrai puisse exister (pour l’instant). Cela dit Barjavel pointe un default de cet amour, car tellement puissant qu’il en ai venu à Elea de tuer malencontreusement son chérie. Donc en gros le vrai amour revient à se tuer par dépit de vivre sans son être cher ? En gros tu vis à travers l’autre ? Pas ouf imo Par contre : - racisme ? - rapport à la femme et aux rapport hetero normés :( Bah ouai t’as machine elle a pas pensé aux lgbtqi frero ? Bon Zola a dit j’accuse moi j’excuse le livre il date, de plus j’ai bien aimé le côté intemporel du livre dans son rapport à l’évolution de l’homme/machine qui au final ne sont qu’un seul cycle voué à la perte de l’humanité (sur ça on est d’accord mon Barja) [/masquer]