La pitié dangereuse : Le livre de Stefan Zweig

La pitié dangereuse (Stephan Zweig) Stefan Zweig, né le 28 novembre 1881 à Vienne, en Autriche-Hongrie, et mort par suicide le 22 février 1942, à Petrópolis au Brésil, est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien. Ami de Sigmund Freud, d'Arthur Schnitzler, de Romain Rolland, de Richard Strauss et d'Émile Verhaeren, Stefan Zweig fit partie de la fine fleur de l'intelligentsia juive viennoise, avant de quitter son pays natal en 1934 en raison de la montée du nazisme. Réfugié à Londres, il y poursuit une œuvre de biographe (Joseph Fouché, Marie Antoinette, Marie Stuart) et surtout d'auteur de romans et nouvelles qui ont conservé leur attrait près d'un siècle plus tard (Amok, La Pitié dangereuse, La Confusion des sentiments). Dans son livre testament Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, Zweig se fait chroniqueur de l'« Âge d'or » de l'Europe et analyse avec lucidité ce qu'il considère être l'échec d'une civilisation. (Wikipédia) Stephan Zweig serait le meilleur écrivain autrichien du 20°s. Il figure dans les cents premiers auteurs de la littérature universelle, et pour la petite histoire il serait l’’auteur étranger le plus lu en France avec Agata Christie. Il faut croire qu’il a un certain talent s’il est capable de nous passionner sur des thèmes aussi différents que la jalousie dans une famille, l’Europe entre les deux guerres mondiales, l’essor du Brésil, le joueur d’échec, la folie de l’amour et la bourgeoisie autrichienne dans les années trente. La pitié dangereuse En 1913, dans une petite ville de garnison autrichienne, Anton Hofmiller, jeune officier de cavalerie est invité dans le château du riche Kefelsfalva; An cours de la soirée, il invite Edith la fille de son hôte à danser, ignorant qu’elle est paralysée.(préface du livre). Anton multiplie ses visites auprès d’Edith qui finit par devenir follement amoureuse du bel officier Au premier degré le livre se lit comme un roman policier dont le suspense se maintient jusqu’à la fin, mais au deuxième Zweig analyse d’une manière très fine le comportement d’Anton, Edith, M. de Kebesfalva et celui du docteur Condor. La pitié, la culpabilité, l’honneur, la générosité, l’amitié. On ne sort pas indemne de ce genre de livre, mais c’est aussi l’histoire d’une époque qui se meurt.