" Liscano est un de ces écrivains qui racontent des choses banales, mais entraînent subrepticement dans un univers où tout est mouvant. Derrière l'apparente normalité se bousculent des univers de folies, de conflits, de haines, de mensonges. L'ombre de Carlos Onetti, écrivain uruguayen, aussi inventif que l'Argentin Borges, plane sur l'imaginaire de Carlos Liscano. Comme Onetti, il sait que la littérature voit plus loin que la vie. "
Michèle Gazier, Télérama
" Malgré les ténèbres qui la bordent, La Route d'Ithaque n'est jamais misérabiliste : c'est un roman plein de compassion sur les petites gens et les petites âmes qui gardent leur dignité en pataugeant dans la boue. Liscano y ajoute sa tendresse, et un humour à la Buster Keaton. "
André Clavel, L'Express
" Une noirceur grinçante qui vous prend à la gorge. "
Florence Noiville, Le Monde
" Vladimir refuse de jouer le jeu d'un monde dont toutes les valeurs se sont effondrées, et décide de se mettre en marge - parmi les fous d'un asile suédois ou les clochards de la Plaza Real. Ce qui donne lieu à une suite de très beaux portraits – vieillards séniles, putes, travestis – où Liscano, rejoignant son maître Onetti, devient une sorte de Goya expressionniste. "
Christophe Mercier, Le Figaro Littéraire
" Vladimir [...] ne cessera d'errer, de vagabonder. Et de rêver. Ce roman de Carlos Liscano est comme une complainte où la musique est violente, subversive. Et les réflexions d'une drôlerie saccageuse. "
André Rollin, Le Canard Enchaîné
" On ne sort pas indemne de cette épopée d'un marginal volontaire en quête de lui même. La prose furieuse de Carlos Liscano tutoie les sommets poétiques "
Jeanne de Ménibus, Le Nouvel Observateur
" Cette veulerie de fiction, sans illusion ni dignité, qui dépouille d'office le récit de toute sensiblerie, c'est le coup de génie de Liscano dans le tête-à-tête forcené, le bras de fer récalcitrant qu'il orchestre entre son personnage et la réalité. De sa prose sèche, discrètement inventive et profondément juste, affleurent une fausse candeur, une rage contenue, un humour périphérique à la fois jubilatoires et déroutants, qui confinent au vertige "
Judith Steiner, Les Inrockuptibles
" Sa Route d'Ithaque est servie par une langue prolétarienne, verte, qui rappelle parfois Céline et qui se fiche du politiquement correct. "
Fabienne Jacob, Zurban
" Vladimir a une grâce comique et désespérée, un langage où l'oral simplifie, travaille et durcit l'écrit. Les dialogues, en particulier, mélangent les discours direct et indirect – comme si la conscience picaresque du héros tamisait toutes les voix pour donner cette sobre petite musique, idéalement traduite par Jean-Marie Saint-Lu. Vladimir est machiste, égaré, irresponsable. C'est un nouveau Ferdinand Bardamu. "
Philippe Lançon, Libération
" Ce récit sombre d'une descente aux enfers est traversé par d'extraordinaires éclairs d'humour noir et de rêve (un hommage au grand Juan Carlos Onetti). On y retrouve surtout des réminiscences de Céline, celui du Voyage au bout de la nuit, avec le même désespoir violent et lucide. [Un] roman fulgurant à l'écriture splendide. "
Christine Gomariz, Paris Match
" Liscano creuse le désespoir à la pointe d'un stylet [...] [il] est devenu un auteur renommé dans toute l'Amérique latine, apprécié pour l'humanité de son regard, la puissance de son style. Un auteur singulier, passionnant, qui reste à découvrir. "
Francis Kochert, Le Républicain Lorrain
" La Route d'Ithaque, c'est la quête de soi, une métaphore vigoureuse, tendre, prenante, singulière qu'il oppose au multiculturalisme à la mode, auquel il n'adhère pas. [...] Carlos Liscano tranche par son style coup de poing, agressif et direct, ironique aussi, avec la veine du réalisme fantastique sud-américain. "
Michel Vagner, L'Est Républicain
" Une écriture sobre et superbe, attachante et mélancolique, lucide et authentique, cruelle et désenchantée [...] que la traduction a trop tardé à faire découvrir au public français "
Jean Portante, Le Jeudi
" Nous sommes toujours dans un monde terriblement quotidien, celui qu'a chanté Jules Laforgue (né à Montevideo), avec des gens ordinaires, étriqués, flottant dans la réalité comme dans leurs frusques, en rade, en attente, en désespoir . Mais vu à distance et avec humour, ce qui rend cette littérature drôle et diablement moderne. Aujourd'hui, un nouveau venu, Carlos Liscano, fait une entrée triomphale dans cette République orientale – comme on l'appelle – des Lettres uruguayennes. "
Albert Bensoussan, Le Magazine Littéraire
" La Route d'Ithaque, c'est cela : le roman des désirs secrets étalés au grand jour pour brûler dans les rues étrangères et dans les pages d'un récit chronométré à la perfection... Probablement le meilleur livre de Liscano. "
Àlvaro Buela, El Paίs cultural
" La littérature latino-américaine a en Carlos Liscano un représentant d'une puissance exceptionnelle. Liscano réduit l'histoire à une anecdote. Il la prend, la passe au crible et nous l'offre, à travers l'implacable et parfois cruel prisme du Poète. "
Luis Sepúlveda
" Liscano incarne une des voix narratives les plus originales de la littérature uruguayenne actuelle. "
Carlos Marίa Domίnguez, Búsqueda
" Quand Liscano prend la parole, il ne cache pas sa volonté de provoquer. Il n'est pas différent dans sa littérature. Son discours révolté, sa stylistique prolétaire vigoureuse révèlent son pouvoir de subversion. "
Ana Inés Larre Borges, Brecha
" Une authenticité et une pénétration humaine dignes des plus grands. "
Lauro Marauda, Mate amargo