La Servante écarlate - Le Roman graphique : Le livre de Margaret Atwood, Renée Nault

#128213; La servante écarlate - Le roman graphique #10002;#65039; Margaret Atwood #127912; Renée Nault #128218; Éditions Robert Laffont En tant que fan inconditionnelle de la série, j'ai toujours voulu lire le roman de Margaret Atwood pour découvrir son œuvre originale, sans en avoir encore trouvé le courage. Quand j'ai vu qu'il était sorti en roman graphique, j'ai sauté sur l'occasion ! Les dessins collent parfaitement à l'ambiance lugubre de cette dystopie. Le jeu de couleurs selon les passages est magnifique et apporte beaucoup au récit. Les dessins sont parfaitement maîtrisés et l'ambiance générale fait froid dans le dos ! Par contre, habituée à la longueur de la série, j'ai trouvé que tout allait particulièrement vite. Le roman a été réalisé sur une saison entière, donc rien d'étonnant. Ça m'a surprise, mais j'ai quand même passé un bon moment de lecture. Par contre un détail m'a déplu, encore une habitude de la série, mais celui-là m'a réellement dérangé. Absolument TOUS les personnages sont blancs. Par exemple, Moira est rousse et très blanche... Mais elle est toujours autant badasse, c'est déjà ça. Je ne sais pas si dans le roman, il est spécifié la couleur de peau des personnages, mais ça manquait de diversité. C'est dommage. #129655;#129655;#129655;#129655; : Dans l'ensemble, je suis contente d'avoir fait cette découverte ! C'est un très beau roman graphique, et la servante écarlate m'angoisse toujours autant, quel que soit son format !

On ne présente plus ce classique de la littérature canadienne, qui a été adapté en série et aujourd'hui, en roman graphique. L'univers dystopique de "La servante écarlate" fait autant plus froid dans le dos qu'il fait écho à notre époque, où les droits des femmes sont de plus en plus bafoués dans le monde, et où la volonté de contrôler leur corps ne fait que s'accroître. Le roman graphique illustré par Renée Nault retransmet très bien l'atmosphère oppressante de ce monde où aucune issue ne semble possible. Les dessins sont fins, et les couleurs à la fois vibrantes et sombres servent parfaitement l'histoire. J'aurais aimé cependant qu'on passe plus de temps à parler de l'avant, avant que cette société ne bascule dans un régime totalitaire qui réduit les femmes à leur seule fonction reproductrice. Cela aurait selon moi mieux permis de mettre davantage l'accent sur l'horreur du quotidien de Defred, le personnage principal, qui n'est pas née dans cette nouvelle réalité, mais qui a connu la liberté qu'on lui a arrachée.