La Sirène, le Marchand et la Courtisane : Le livre de Imogen Hermes Gowar

Grand format

Ajouter aux favoris

La Sirène, le Marchand et la Courtisane - Trailer

Fermer

Belfond

0 personnes ont réagi

Dans la lignée de Miniaturiste de Jessie Burton ou du Serpent de l'Essex de Sarah Perry, un premier roman éclatant de style et d'imagination ; un véritable cabinet de curiosités dans la bonne société londonienne du XVIIIe siècle, où le merveilleux côtoie l'ivresse et l'extravagance.

Un soir de septembre 1785, on frappe à la porte du logis du marchand Hancock. Sur le seuil, le capitaine d'un de ses navires. L'homme dit avoir vendu son bateau pour un trésor : une créature fabuleuse, pêchée en mer de Chine. Une sirène.

Entre effroi et fascination, le Tout-Londres se presse pour voir la chimère. Et ce trésor va permettre à Mr Hancock d'entrer dans un monde de faste et de mondanités qui lui était jusqu'ici inaccessible.

Lors d'une de ces fêtes somptueuses, il fait la connaissance d'Angelica Neal, la femme la plus désirable qu'il ait jamais vue... et courtisane de grand talent. Entre le timide marchand et la belle scandaleuse se noue une relation complexe, qui va les précipiter l'un et l'autre dans une spirale dangereuse.

Car les pouvoirs de la sirène ne sont pas que légende. Aveuglés par l'orgueil et la convoitise, tous ceux qui s'en approchent pourraient bien basculer dans la folie...

De (auteur) : Imogen Hermes Gowar
Traduit par : Maxime Berrée

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis des libraires

"Un côté mystérieux, fantastique, quasi hypnotique"|Sandrine
Fnac Grand Place
"Un roman fougueux d'une originalité folle dans lequel déambule une foule de personnages haut en couleur plus ou moins fringants. Une fable fantaisiste teintée de merveilleux sur l'ambition et la convoitise."|Rosalie
Librairie l'Armitière
"Un très beau roman qui nous plonge dans un Londres du XVIII ème siècle, avec ses mœurs légères et sa morale si stricte"|Thibeault
Librairie Metropolis
"Un roman éclatant de style et d'imagination !"
Librairie La Palette du libraire
"Un excellent premier roman !"|Charlotte
Librairie Furet du Nord
"Ce roman est une pure merveille, il a littéralement illuminé ma librairie... Un très, très grand roman."|Claire
Librairie Terra Incognita
"Pas seulement un livre historique mais une fresque féministe drôle et parfois tragique avec un zeste d'irrévérence"
Librairie Le Grand Selve
"Prenez une pincée de Charles Dickens, mélangez à un brin d'Elena Ferrante, ajoutez un soupçon de Jules Verne, et vous obtenez un roman historique plein d'aventures, de rebondissements et d'imagination."
Librairie La Flibuste
"On plonge avec délice dans cette évocation du Londres du XVIIIe siècle qui met en scène la réalité politique de l'époque." |Linda
Librairie Doucet
" Un roman historique génial sur la passion, l'obsession, le rêve et la réalité, avec un soupçon de surnaturel... L'histoire est tour à tour fascinante, touchante, drôle, mélancolique et réconfortante. Vous passerez du rire aux larmes. Et sa formidable galerie de personnages vous fera tourner les pages jusqu'à la fin, elle aussi des plus satisfaisantes. "
The Times
" Dans son premier roman, Imogen Hermes Gowar évoque parfaitement Le Londres animé et grivois du XVIIIe siècle. C'est sans aucun doute le début d'une grande carrière pour cette jeune auteure. "
Vogue
" Accourez, accourez, une véritable merveille est en vitrine : grâce à la magie des mots, une sirène. Par l'énergie de sa plume, par son agilité, l'auteure de ce premier roman qui se déroule dans le Londres de l'époque géorgienne, m'a complètement bluffée. À tel point que j'oubliais parfois, le temps d'une seconde, qu'il s'agissait d'une œuvre de fiction... "|Hermione Eyre
The Guardian

Avis Babelio

biancaselivre

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

C'est bien écrit. C'est drôle et sarcastique. Des réflexions glissées ça et là qu'on n'attend pas. Des personnages bien travaillés et attachants dès les premières lignes. Des descriptions visuelles qui permettent une vraie immersion dans l'histoire. L'Angleterre victorienne avec une pointe de fantastique. Un marchand respectable aux valeurs et aux mœurs honorables. Une courtisane amoureuse. Une sirène dont l'apparence effrayante est loin de se calquer sur celle qui habite nos imaginaires. Ne vous attendez pas à la petite Ariel. Ici, on est plutôt sur des écailles saillantes, une peau épaisse et des yeux globuleux. Une lecture sympathique, mais dont j'attendais plus de "spectacle".

Signaler

FeyGirl

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Un roman que j’aurais aimé davantage aimer. Angleterre, en 1785. Mr Hancock est un marchand veuf, âgé de quarante-cinq ans, méprisé par sa sœur aînée alors même qu’il a recueilli la plus jeune fille de celle-ci. Il n’est ni riche ni pauvre et n’a pas de vie sociale depuis le décès de sa femme et de son fils mort-né. Il croit parfois voir son fils auprès de lui, avant de se rappeler que celui-ci n’a jamais vécu. Sa vie s’écoule sans heurts, il n’a pas d’envie notable, et ses journées sont absorbées par les résultats de ses activités commerciales. Un jour, un bateau qu’il avait affrété a disparu. Le capitaine lui annonce par courrier qu’il l’a vendu pour acheter une chose extraordinaire : le cadavre d’un bébé sirène, un vrai ! Angelica est une courtisane dont le protecteur, un duc, vient de mourir. Elle se retrouve démunie. Cette femme égoïste, superficielle et ambitieuse, compte bien rebondir. Issue des bas-fonds, seule depuis qu’elle a quatorze ans, elle refuse de retourner dans la maison close de Mrs Chappell, son ancienne maquerelle qui la sollicite sans cesse. Or Mrs Chappell loue pour une semaine le cadavre du bébé sirène appartenant à Mr Hancock : la maquerelle va organiser des soirées où seuls ses clients privilégiés seront admis, et elle compte bien gagner beaucoup d’argent à cette occasion. Autant le dire tout de suite : cette histoire est parfois présentée comme un roman fantastique, alors qu’on est dans un roman historique avec une très faible part de fantastique. La sirène est un prétexte aux actions des personnages, et dans une moindre mesure l’allégorie de l’attrait de ce qu’on n’a pas, qu’on imagine forcément désirable et qui empêche de vivre pleinement le présent. On est plutôt dans une comédie de mœurs fort bien troussée, et il vaut mieux le prendre comme tel. Les deux protagonistes, le marchand et la courtisane, vont avoir une relation étrange qui va les révéler. Mr Hancock est naïf sur les « choses de la vie » alors même qu’il est un marchand habitué aux négociations. La perte de sa femme et de son fils mort-né a forgé son destin, il n’a plus de souhait ni de passion même s’il reste aimable. Homme simple aux goûts simples, il n’est pas préparé aux événements qui vont arriver, ni à côtoyer la « société » : le lecteur ne peut qu’avoir de l’empathie pour lui. Quant à Angelica, dont le portrait au début du roman est acide, elle va affronter avec panache des épreuves avant de se dévoiler. Avec ce personnage, l’auteure appuie sur la cruauté de la société de l’époque : les filles sans argent ni avenir sont contraintes à la prostitution pour survivre. Même si les hommes en profitent tout en les méprisant, les maisons closes sont des huis clos de femmes qui s’avèrent diaboliques. Les maquerelles sont sans pitié envers les jeunes recrues encore naïves, et elles leur mentent sans vergogne sur la réalité de leur situation. Le sel de cette histoire réside beaucoup dans la plume qui possède la verve de certains romans historiques aux personnages très caractérisés, tels ceux de Jane Austen, à ceci près que Jane Austen n’aurait jamais mis en scène de prostituées. J’ai aimé les personnages très croustillants et notamment les deux protagonistes qui ont une belle évolution. Je regrette toutefois que l’aspect fantastique n’ait pas été exploité. Il ne sert que de faire-valoir à l’intrigue (au demeurant qui prend son temps), et la sirène pourrait être remplacée par quelque chose d’existant dans le monde réel sans que ça change grand-chose (signe que le « fantastique » est mal utilisé). Même la dernière partie, qui se veut un peu plus « fantastique », pourrait convaincre sans cet élément fantastique. On est dans un entre-deux, un roman historique qui lorgne le fantastique sans y réussir tout à fait. À lire pour la prose élégante et les personnages touchants.

Signaler

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782714480767
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    528
  • Dimensions
    226 x 141 mm

L'auteur

Imogen Hermes Gowar

Découvrir l'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

22,00 € Grand format 528 pages