La voix du violon : Le livre de Andrea Camilleri

Vigàta, Sicile... Alors qu'ils se rendent à un enterrement, le commissaire Montalbano et l'un de ses hommes emboutissent une Twingo garée près d'une villa. Sous un essuie-glace de la voiture, Montalbano laisse le numéro de téléphone du commissariat. Le soir, le papier étant toujours là, il décide d'aller voir si la villa est habitée. Montalbano y découvre le cadavre d'une jeune femme qui avait beaucoup d'amis, trop de bijoux, et possédait à son insu un violon inestimable. L'humour et la rage ne seront peut-être pas suffisants pour découvrir un meurtrier retors... C'est un vrai régal de retrouver le commissaire Montalbano. Les intrigues sont toujours bien ficelées mais c'est surtout l'ambiance, le regard profondément humain sur les qualités, vices et vicissitudes des hommes. Et puis, c'est le style et la langue que je trouve délicieux dans le décor de la Sicile. "La voix du violon" est une savoureuse histoire de meurtrier encore plus retors que de coutume. Une excellent enquête à déguster.

C'est le deuxième tome que je lis de cet auteur et j'adore. Alors, le langage est fleuri, les interactions abruptes mais j'aime être plongée dans cette ambiance et cette enquête m'a passionné. Je l'ai trouvé bien construite et les personnages sont bien campés. C'est court et efficace. J'ai passé un très bon moment de lecture.