L'Aliéniste : Le livre de Caleb Carr

Grand format

Presses de la Cité

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Jack l'Éventreur fait piètre figure à côté du meurtrier de ce roman, dans lequel le lecteur découvre avec effroi les bas-fonds new-yorkais de la fin du XIX e siècle.

" Si notre tueur respectait son calendrier, quel qu'il fût, il frapperait bientôt une nouvelle fois. "

Mars 1896. Un meurtrier sème des cadavres d'adolescents atrocement mutilés dans les rues de New York sans provoquer la moindre réaction. Révolté par cette indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet de police, fait appel à Laszlo Kreizler, spécialiste des maladies mentales, et John Moore, chroniqueur criminel. Leur méthode est atypique : en étudiant les meurtres, ils tentent de brosser le portrait psychologique du tueur afin de le devancer dans ses funèbres desseins. Mais la découverte d'une nouvelle victime les entraîne bientôt dans une course contre la montre dans laquelle se confondent chasseur et proie.

" Un monde digne d'Eugène Sue. Avec l'ombre de Sherlock Holmes qui plane, non loin de celle de Jack l'Éventreur. "
– Télérama

Né à Manhattan, Caleb Carr est diplômé d'histoire. Il a passé son enfance dans le Lower East Side, quartier populaire de New York où il réside toujours. Avec L'Aliéniste, son premier roman (Grand Prix de la littérature policière en 1996) et L'Ange des ténèbres, publiés aux Presses de la Cité, il est devenu un maître du thriller historique, mondialement reconnu.

De (auteur) : Caleb Carr
Traduit par : René Baldy, Jacques Martinache

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Expérience de lecture

Avis des libraires

New York entre dans l'ère moderne, Roosevelt révolutionne sa ville et permet l'enquête sur le premier "Serial Killer" de l'histoire des Etats-Unis, solutionnée grâce aux nouvelles techniques d'identification.
Librairie Tome 7

Avis Babelio

JPB

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

C'est un curieux policier que ce livre qui se passe à la fin du 19ème siècle à New-York, ravagée par la corruption et le crime. Les enquêteurs, un médecin spécialiste du psychisme humain (Laszlo KREIZLER), un journaliste (John MOORE), une secrétaire de la police, qui aspire à devenir la première femme véritablement policière (Sara) et deux frères brillants policiers (Lucius et Marcus ISAACSONN). L'enquête va partir d'infimes indices et utiliser la seule réflexion pour bâtir le profil probable d'un meurtrier en série. Ils sont tous dirigés par le Préfet de police de l'époque, un certain Théodore ROOSEVELT, ami intime de Laszlo et John, et futur président des Etats-Unis. L'apport de KREIZLER dans cette méthode révolutionnaire est immense, sa connaissance profonde des mécanismes humains va emmener le groupe vers la solution.

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soniaboulimiquedeslivres

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

J'ai découvert ce roman dans sa version audio. Mon point sur la narration : Lu par : Jean-Christophe Acquaviva Durée d’écoute : 19 heures et 03 minutes Écouter « L’aliéniste » en version audio était un pari audacieux pour moi, avec ses 19 heures d’écoute ! Et ça s’est très bien passé ! J’ai été captivée du début à la fin sans jamais décrocher. Cette expérience s’est révélée riche et immersive. La diction de Jean-Christophe est précise et son ton maîtrisé plonge l’auditeur au cœur de l’intrigue. La richesse des descriptions, mêlée à la tension psychologique de l’enquête, trouve un écho parfait dans cette lecture audio, rendant l’expérience totalement addictive. Un travail d’orfèvre pour un roman qui le mérite amplement. Mon avis sur le roman : Une intrigue fascinante et sombre dans le New York de la fin du XIXe siècle. 1896, New York. Theodore Roosevelt, président de la police de New York, demande à John Schuyler Moore, journaliste criminel, et au Dr Laszlo Kreizler, aléniste, d’enquêter sur une série de meurtres atroces. Les victimes, de jeunes garçons prostitués, sont retrouvées mutilées dans des mises en scène macabres. Aidés par Sara Howard, une jeune femme ambitieuse travaillant pour la police, et par les frères Isaacson, spécialistes en médecine légale, l’équipe tente de dresser le profil psychologique du tueur à une époque où ces méthodes étaient considérées comme révolutionnaires. L’intrigue se déroule dans une ambiance sombre et oppressante, renforcée par la description minutieuse des bas-fonds new-yorkais. Caleb Carr excelle à mêler des éléments historiques réels à la fiction, ce qui donne au roman une profondeur particulière. Chaque personnage apporte une dimension unique à l’équipe d’enquêteurs. Kreizler, brillant mais souvent froid et énigmatique, incarne la science naissante de la psychologie criminelle. Moore, notre narrateur, mêle pragmatisme et empathie, tandis que Sara, avec sa volonté de briser les barrières imposées aux femmes, ajoute une touche de modernité et de force au récit. Les frères Isaacson, avec leur approche scientifique avant-gardiste, apportent une rigueur fascinante. Tous ces personnages sont façonnés avec un soin particulier, rendant leurs interactions aussi intéressantes que l’enquête elle-même. « – C’est une méthode encore théorique, docteur, elle n’est pas reconnue partout dans le monde mais … (Il se tourna vers Marcus, qui semblait craindre que son frère ne vînt de les priver de dessert.) Bon, vas-y. – Cela s’appelle la dactyloscopie, murmura Marcus sur un ton de confidence. – Oh, vous voulez parler des empreintes digitales, fis-je. – C’est l’appellation courante, oui, confirma-t-il. » Ce qui fait la force de ce roman, c’est aussi l’attention portée aux détails historiques et sociétaux. Caleb Carr restitue avec brio le New York de 1896 : ses rues crasseuses, ses quartiers pauvres, ses bordels, ses quartiers riches, ses institutions en pleine mutation. Chaque page nous transporte dans un univers sombre et terriblement réaliste. L’atmosphère de la ville devient un personnage à part entière, un décor oppressant qui amplifie la tension de l’enquête. Les descriptions des scènes de crime se révèlent glaçantes. L’auteur ne prend pas de pincettes, donc attention aux âmes sensibles. Malgré la densité du texte et la durée d’écoute de 19 heures, je n’ai jamais eu l’impression de me perdre ou de m’ennuyer. L’intrigue avance à un bon rythme, alternant enquêtes sur le terrain, analyses psychologiques et moments d’introspection des personnages. Ces derniers peuvent sembler un peu longs et ralentir légèrement l’intrigue. Mais cela ne m’a pas du tout gênée. Chaque étape de l’investigation révèle de nouveaux indices, mais aussi de nouvelles questions, ce qui maintient une tension constante. Ce qui m’a profondément marquée dans ce roman, c’est son exploration minutieuse et passionnante du profil psychologique d’un serial killer. Caleb Carr montre avec brio comment Kreizler et son équipe utilisent les prémices de la psychologie criminelle pour comprendre les motivations et les traumatismes du meurtrier. Cette démarche, à la fois novatrice et risquée pour l’époque, est fascinante. Je me suis régalée ! Et bien que l’histoire aborde des thématiques sombres, l’auteur parvient à maintenir un équilibre subtil entre ombre et lumière, évitant le piège du pessimisme grâce à la foi des personnages en la science. Je recommande vivement cette lecture, que ce soit en version papier ou audio, à tous les amateurs de romans historiques et de thrillers psychologiques. Ce voyage dans le temps, au cœur des origines de la criminologie moderne, est aussi passionnant qu’enrichissant. « Nous discutâmes des travaux d’Alphonse Bertillon, français misanthrope et pédant qui avait révolutionné les techniques d’identification dans les années quatre-vingt. Simple employé chargé de classer les dossiers que la Préfecture établissait sur les criminels notoires, Bertillon avait découvert qu’en prenant quatorze mensurations sur n’importe quel individu, non seulement la taille mais le pied, la main, le nez, les oreilles, etc., il n’y avait qu’une seule chance sur deux cent quatre-vingt-six millions pour qu’on retrouve les mêmes chez une autre personne. » #Laliéniste #CalebCarr #Lizzie

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FlorianeRabboni

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

L'auteur nous plonge dans le New York de la fin du 19ème siècle, et nous en révèle la noirceur, où se côtoient crime, corruption et misère sociale. On suit un groupe d'enquêteurs en avance sur leur temps, avec à leur tête Laszlo Kreizler, aliéniste dont les travaux sont controversés par une société trop engoncée dans ses certitudes pour accepter les avancées dans le domaine de la psychologie et de la psychiatrie. Très bonne lecture !

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782258209343
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    720
  • Dimensions
    212 x 140 mm

L'auteur

Caleb Carr

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