Latitude zéro : Le livre de Mike Horn

Très bon livre, j'ai passé un excellent moment aux côtés de Mike Horn. Le livre est très bien écrit et agréable à lire. Tout y est raconté dans les moindres détails pour notre plus grand plaisir et autant vous dire que ma soif d'aventure à été étanchée sans que je bouge de chez moi... #x1f605 L'exploit sportif, physique et psychologique est incroyable et parfaitement retranscrit ! Seul petit point faible selon moi, les 50 dernières pages trainent un peu en longueur et je me suis un peu ennuyé de par les détails et difficultés politiques pour traverser une grande partie de l'Afrique. Mais peut-être que certains ont adoré ces détails dans cette partie, donc je fais abstraction de ce bémol. Je recommande vivement ce livre aux aventuriers véritables ou en herbe comme moi. Mais quoi qu'il arrive Mike Horn nous fait rêver avec cette prouesse sur tous les plans ! Sur ce bonne lecture à vous ! #x1f4d6#x1f4da

C'est un véritable exploit qu'a réalisé Mike Horn, et son livre m'a parfois tenu en haleine, notamment dans la dernière partie retraçant sa traversée de la République Démocratique du Congo alors en guerre. Mike Horn n'a peur de (presque) rien, et comme ce n'est absolument pas mon cas, forcément, ça force l'admiration. J'ai un principal problème avec ce récit: bien que Mike Horn ait lui même raconté ses exploits, son personnage est...franchement antipathique ! Il assume totalement de pourrir des personnes qui, en faisant tout simplement leur travail, se sont mises en travers de son chemin. Certaines de ses remarques sont choquantes, et pour un livre dont le sous-titre est "40 000 km pour partir à la rencontre du monde", il n'a pas peur de faire des généralisations hyper grossières. Son égocentrisme et espèce de mégalomanie m'ont enfin beaucoup gênés, comme s'il n'y avait rien de plus naturel que des dizaines de personnes mettent leur vie en stand-by pour lui permettre de réaliser son objectif.

Mike Horn, ancien militaire des troupes d'élites Sud Africaine, décide de faire le tour du monde en suivant la ligne de l'équateur avec seulement 40 kilomètres de marge. En bateau, à vélo, à pied, en canoë, tous les moyens sont bons pourvut qu'il n'y ait pas de moteur. Un an et demi de solitude, d'efforts permanents et surtout d'obstination. Car si les dangers sont nombreux, l'entraînement physique et mental est nécessaire pour passer tous les obstacles qu'un tel défi présente. Entre les immensités vides des océans, la moiteur et la densité étouffante des jungles et les pays en guerre à traverser, tout dans ce défi relève d'une volonté farouche et inébranlable pour le réussir. Il n'oublie cependant pas de parler et de remercier ses sponsors, sa famille et ses amis, qui étaient en même temps son équipe technique qui s'occupait du matériel et des multiples autorisations et "pots de vins". Mike Horn à le sens de la narration, c'est prenant, parfois tendu, mais toujours plein d'optimisme et d'allant. A lire.