Le bûcher des vanités - NE : Le livre de Tom Wolfe

Grand format

Robert Laffont

0 personnes ont réagi

Sherman McCoy mène une vie luxueuse entre Wall Street, dont il est l'un des jeunes lions, et Park Avenue. Un soir, revenant de l'aéroport avec sa maîtresse, il rate la sortie de l'autoroute, et se perd dans le Bronx. Au moment où il croit enfin pouvoir échapper à ce quartier de tous les dangers, deux jeunes Noirs s'avancent, menaçants, vers sa Mercedes...
Le couple parvient à s'enfuir, mais écrase l'un des deux hommes. Pour Sherman McCoy, c'est le début de la chute. Sa vie affective et professionnelle est pulvérisée, et l'univers dont il se croyait le maître flambe sur le bûcher de toutes les vanités. Graduellement, inexorablement, l'étau se resserre, sans que l'on sache, jusqu'aux toutes dernières pages, comment le cauchemar se terminera.

" La plus sinistre, la plus drôle, la plus juste des présentations de la vie new-yorkaise... " Le Monde
" Cauchemardesque, fascinant, drôle et passionnant, le livre qu'il faut avoir lu sur ce qui est aujourd'hui la " ville moderne " par excellence. " Les Échos
" " The " roman encore jamais écrit sur New York et ses épicentres mondialement nerveux : la Bourse et les conflits raciaux... L'argent, la politique, la presse, la justice, le courage et la lâcheté, du grand spectacle en cinémascope. " Marie-Claire
" Le Bûcher des vanités... cet incendie de mots éclairant la nuit contemporaine. " VSD

De (auteur) : Tom Wolfe
Traduit par : Benjamin Legrand

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis Babelio

dfich

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Le bûcher des vanités. Tom Wolfe . (1987) le PAVÉ du mois (900 pages). Le roman du New York des années 80 sur la chute d’un golden boy :la bourse , la politique, les conflits raciaux, le courage vs la lacheté, une justice débordée et une presse à scandale. Un Excellent livre qui plus de 40 ans après me semble hélas toujours d’actualité.

FredericSTUDZINSKI

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Ayant vu le film il y a des années, j'ai découvert qu'il était tiré d'un roman. Je redécouvre ce film en version détaillée via la version écrite. On y découvre le monde Newyorkais de la finance , quelques rouages d'une justice en manque de moyens (comme toujours) et d'autres requins : ceux de la presse. Sherman Mc Coy est malgré lui extrait de sa bulle ultra bourgeoise pour se battre contre ces juntes. Il devra se défendre contre des politiciens sans scrupules prêts à le sacrifier sur l'autel de l'électorat, abandonner ses principes pour survivre, ouvrir les yeux sur la nature de son entourage quand le navire coule. On y découvre le Bronx et son changement de nature au fil du temps, ses revendications. Domination des sphères Wasp de la finance face aux minorités colorées pauvres, le livre se veut aussi être une réflexion sur le capitalisme, ses aspirations égocentriques et l'absence totale d'empathie ou de recherche d'équité sociale. C'est long, c'est détaillé, parfois glaçant, de temps en temps caustique et jubilatoire. A lire et à revisionner ensuite le film où Tom Hanks, Melanie Griffith et Bruce Willis tiennent le haut de l'affiche.

Signaler

Marie_MB

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

New York, ville de tous mes fantasmes, de tous les contrastes, de toutes les fureurs, a trouvé là un formidable chantre. De ce Bûcher des Vanités, écrit par Tom Wolfe et publié en 1982, je ne souhaiterais ne rien vous dire si ce n’est l’immense jouissance qu’il m’a procurée. D’abord interloquée par l’introduction à la narration très saccadée, j’ai plongé dans le premier chapitre avec une jubilation de forcenée. Voyez plutôt. New York, 1980’s. Sherman McCoy, golden boy de Wall Street, Lawrence Kramer, substitut du procureur dans le Bronx, et Peter Fallow, journaliste britannique habitant New York, n’ont rien en commun si ce n’est de fantasmer fiévreusement sur eux-mêmes, aveugles face à leur médiocrité. Un événement dramatique va entremêler leurs destins. La narration suit le point de vue de ces trois personnages hauts en couleur ; cette plongée dans l’intime permet un étonnant décalage absolument savoureux. Tout le monde en prend pour son grade, dans une ivresse de clichés, de cynisme et de médisance. Il ne s’agit pas tant d’un monde corrompu, mais d’une insupportable complaisance : le système n’est bâti que sur des rapports de force, où l’argent et la réputation sont les seuls passeports valables vers le pouvoir. Alcoolisme, paresse, ambitions démesurées, dîners mondains, le tourbillon des vanités emporte chaque pan d’une société fracturée. Jamais je n’ai lu scène plus saisissante que le dîner dans un restaurant en vogue, cadre d’une dégringolade sociale d’une grande violence. J’ai eu un plaisir fou à lire Le bûcher des vanités. J’y ai trouvé un portrait explosif du New York des années 80, d’une intelligence rare et bienvenue et d’un humour décapant. Chaque phrase est exceptionnelle, rien à enlever dans ce pavé qui s’engloutit avec une joie à l’échelle de son entreprise : unique !

Signaler

Kio971

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Une nuit de juin, à New York, un jeune homme est renversé par un chauffard qui prend la fuite. Pensant souffrir simplement d'une blessure au poignet, le jeune homme rentre chez lui - où il vit avec sa mère - et lui raconte les circonstances de l'accident, en même temps qu'il lui indique la couleur, la marque, le modèle, et le début de la plaque d'immatriculation de la voiture qui l'a renversé. Puis il tombe dans le coma. Voilà le point de départ du livre de Tom Wolfe, le bûcher des vanités. Mais ce qui peut apparaître au premier abord comme un simple délit routier est en fait une situation beaucoup plus complexe. Car le jeune homme renversé par la voiture est un jeune Noir du Bronx. Loin des clichés du délinquant, paresseux, braqueur, dealer et consommateur de drogues, Henry Lamb, bien qu'issu d'une famille extrêmement modeste, vient de terminer brillamment ses études secondaires et s'apprêtait à entrer à l'université. Un pasteur noir du Bronx, aux ambitions électorales notoires, veut se servir de cet accident pour démonter que la justice américaine est raciste et qu'elle ne met pas autant d'empressement à chercher à résoudre un crime quand la victime est noire que quand celle-ci est blanche. Le procureur blanc de New York, qui ambitionne de devenir maire de la ville lors des très prochaines élections - et qui va avoir besoin pour cela des votes de la communauté noire - voit lui l'occasion de prouver le contraire, et met la pression aux équipes de la police pour que le chauffard soit recherché et appréhendé dans les plus brefs délais. Et le chauffard, c'est Sherman McCoy, un Blanc trentenaire, marié et père d'une petite fille de six ans, trader à Wall Street et résidant sur l'une des avenues les plus huppées de New York. L'accident s'est produit alors qu'il venait de récupérer sa maîtresse à l'aéroport JFK. Tout à ses efforts pour essayer d'égayer l'humeur de cette dernière, qu'il trouvait boudeuse, il a raté l'embranchement qui devait la ramener chez elle et s'est retrouvé en plein coeur du Bronx. Complètement paniqué à l'idée d'être entré dans ce ghetto noir, lui un Blanc, de nuit qui plus est, la tête farcie de tous les préjugés qui circulent sur ce quartier et sur ses habitants, il craint en plus pour sa Mercedes à 50.000 $, et s'effraie de ce qu'il devrait inventer pour justifier auprès de sa femme les éventuels dégâts qu'aurait subi la précieuse carrosserie de la luxueuse voiture. Lorsque l'identité du chauffard est révélée, la folie médiatique s'empare de New York. Un procureur adjoint voit dans cette affaire l'opportunité d'un avancement fulgurant de sa carrière qui piétine, et un journaliste le moyen de retrouver les faveurs du rédacteur en chef du tabloïd où il travaille, rédacteur en chef qui était jusqu'alors à deux doigts de le virer, en raison de ses absences répétées dues à ses épisodes quotidiens d'alcoolisation. Ecrit dans les années 80, le bûcher des vanités nous décrit le New York de cette même époque, les conflits raciaux récurrents dans la ville, l'indécente richesse des traders et autres banquiers d'affaires : Sherman McCoy vit dans un appartement de 2 millions de dollars (pour lequel il lui reste encore de très nombreuses traites à payer) aux sols de marbres italiens et aux murs lambrissés de bois précieux, et dont les quatorze pièces sur Park Avenue se révèlent bien évidemment à l'opposé du minuscule studio qu'occupent, en plein Bronx, Henry Lamb et sa mère. Et le reste (décoration intérieure, vêtements, chaussures, ...) est à l'avenant. Le bûcher des vanités mérite largement la renommée qui est la sienne : le rythme haletant, l'histoire pleine de rebondissements, nous entraînent, à la suite de Sherman McCoy, dans le tourbillon qui l'emporte dans sa chute, avec aussi peu de contrôle qu'une feuille morte qui va disparaître dans l'évacuation d'un égout. Une lecture sur les chapeaux de roue, donc, comme Sherman McCoy lorsqu'il a heurté Henry Lamb et s'est enfui. Mais une lecture profondément désespérante également, car quarante ans après les faits décrits dans ce livre, rien n'a changé en Amérique ni en Europe, ou dans le reste du monde : les tensions raciales sont toujours persistantes, banquiers et hommes d'affaires brassent toujours des milliards et se vautrent dans un luxe choquant, quand d'autres ont à peine de quoi vivre, sans même parfois un toit au-dessus de leur tête ou un repas chaud à offrir à leurs enfants.

Signaler

Livres du même auteur

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782221108369
  • Collection ou Série
    Best-sellers
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    704
  • Dimensions
    242 x 155 mm

L'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

28,50 € Grand format 704 pages