Le fou de Bergerac : Le livre de Georges Simenon

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Mme Maigret mène aussi l'enquête...

Maigret va passer quelques jours en Dordogne, chez son ami Leduc, commissaire à la retraite. Dans l'express de Bordeaux, il est intrigué par le voyageur installé dans la couchette au-dessus de la sienne. Lors d'un ralentissement, ce dernier saute du train ; le commissaire le suit et est grièvement blessé par le fuyard qui tire dans sa direction. Hospitalisé à Bergerac puis installé à l'hôtel d'Angleterre, il apprend que plusieurs crimes sadiques viennent d'être commis et qu'il a été la victime de celui qu'on appelle le " fou de Bergerac ". Puisqu'il est immobilisé dans son lit, c'est Mme Maigret qui interroge pour lui les suspects...
Adapté pour la télévision en 1979, sous le titre Maigret et le fou de Bergerac, par Yves Allégret, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Annick Tanguy (Mme Maigret), Marthe Villalonga (Mme Beausoleil) ; en 2002, sous le titre Maigret et le fou de Sainte-Clotilde, dans une réalisation de Claude Tonetti, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret), Alexandre Brasseur (Inspecteur Lachenal), Dora Doll (Tativa).

Retrouvez Simenon au Livre de Poche :
https://www.livredepoche.com/auteur/georges-simenon
et dans les anthologies publiées chez Omnibus, une collection des Presses de la Cité
https://georges-simenon.lisez.com/

De (auteur) : Georges Simenon

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Expérience de lecture

Avis Babelio

TOFPOLAR

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Drôle d'idée qu'a Maigret de sauter en pleine nuit du train qui l'emmène en Dordogne pour suivre son voisin de couchette au comportement suspect. Résultat ? Il se fait tirer dessus et se retrouve à l'hôpital de Bergerac au moment où des crimes mystérieux plongent la ville dans la psychose. De son lit, le commissaire convalescent dirige l'enquête, qui s'oriente vers les notables... On suit le célèbre commissaire en province, où il va mener l’enquête depuis sa chambre d’hôtel où il est en convalescence après avoir été blessé par balles. Un roman qui démarre bien dans l’énigme mais qui s’essouffle et se termine un peu précipitamment… Mais un Maigret au sommet !

Pancrace

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Quel est le point commun entre le commissaire Maigret et le lieutenant Columbo ? : Leur femme. Celle du premier, toujours présente, bourre sa pipe inlassablement tandis que le second nous bourre inévitablement la tête de sa phrase : « ma femme dit toujours... » Leur lien pourtant ne s'arrête pas là, ils ont le même détachement, la même désinvolture que procurent la maitrise de l'instinct, l'assurance de l'expertise, le flair divin. Un peu facile, un peu suranné tout ça. Un peu poussiéreux aussi. Depuis son lit à l'hôtel d'Angleterre en 1932, Maigret blessé va détricoter une histoire de fou, celui de Bergerac. En 1932, mon père avait 2 ans comme ma mère d'ailleurs qui allait, 23 ans plus tard mettre au monde un moutard à quelques centaines de mètres de l'hôtel d'Angleterre, juste en face de mon école communale où j'ai reçu le prix de « dissipation intense », le seul possible, conçu pour moi, quel honneur ! C'est la raison pour laquelle j'ai choisi ce roman dans le foisonnement de quelques centaines d'enquêtes. C'est mon premier Simenon, mon premier Maigret, j'espère que ce n'est pas un de ses meilleurs car, comme pourrait dire ma femme si j'en avais une : « Ça ne casse pas trois pattes à un canard ». Ceci dit, sans m'en apercevoir, j'ai aimé quand même. J'ai retrouvé l'ambiance de la petite ville de province de mon enfance, le marché coloré autour de l'église Notre-Dame, à deux pas de l'hôtel où Maigret phosphore pour élucider cette affaire. J'ai revu également les « Messieurs » que l'on croisait dans la rue avec ma petite grand-mère effrayée par la mine hautaine du magistrat prétentieux ou du médecin distingué avec, à son bras son épouse endimanchée et fière. C'est bien d'eux qu'il s'agit dans ce court roman où il y a des meurtres mais où beaucoup d'amour règne quand même. « Peu importe ce qu'on laisse à tous ceux qui nous délaissent. Qu'on survive ou qu'on disparaisse, peu importe qui nous blesse... » Que ce soit pour la vie ou pour cette sombre histoire, Monsieur Obispo, natif aussi de Bergerac l'a bien chanté : L'important c'est d'aimer.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782258095984
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Adobe DRM

L'auteur

Georges Simenon

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