Le Joueur d'échecs : Le livre de Stefan Zweig

Court mais intense, c'est comme ça que je qualifierais la nouvelle je Joueur d'échecs de Stefan Zweig. Alors qu'on pense qu'il s'agira du récit d'un joueur d'échecs de renommée mondiale, c'est celui d'un anonyme qui est fait. Passionnant, on entre dans son esprit dans la période la plus sombre de sa vie. On comprend la complexité de la situation et la détresse de ce Nemo devenu génie des échecs contre son gré. On vit sa descente aux enfers avec lui, il y a une part de psychologie qui nous rend avide de connaitre la suite. J'ai lu la nouvelle d'une traite et la relirai avec plaisir. Les éléments historiques du récit l'ancrent dans un réalisme qui participe à l'authenticité de l'histoire. On a l'impression de lire une anecdote de par la courtesse du récit sans se douter de sa profondeur.

Je poursuis ma découverte de Stefan Zweig avec beaucoup d’enthousiasme, et Le Joueur d’échecs m’a particulièrement marqué. Ce récit, court mais percutant, est une œuvre originale et profondément humaine. Le narrateur nous transporte au cœur d’une rencontre improbable et légendaire, une confrontation qui laisse une empreinte indélébile dans l’esprit du lecteur. Voici donc une histoire captivante va nous mener vers la partie d’échec finale opposant 2 personnalités singulières et au parcours peu commun.

c’est vraiment une nouvelle très bien écrite!! j’aime beaucoup le fait d’avoir enchâssé un récit dans un autre, ce qui rend le texte très riche. les thèmes du jeu et de la folie sont explorés d’une manière très intéressante, différente de celle développée dans vingt quatre heure de la vie d’une femme. bref, ça se lit vite et on est rapidement pris dedans!

À ce jour ma nouvelle préférée. Zweig nous transporte dans la tête du personnage principal, dans son traumatisme de sa chambre de neuf mètres carrés dont il a tant de fois fait le tour, en comptant ses pas. C'est simple, nulle part ailleurs que chez cet auteur je n'ai pu lire des descriptions de caractères aussi aigües.