Le Joueur d'échecs : Le livre de Stefan Zweig
À bord d'un paquebot en route pour l'Argentine, deux hommes s'affrontent aux échecs. Le premier, Mirko Czentovic, est le champion mondial de ce jeu. Le second, M. B., n'a pas touché à un échiquier depuis vingt ans, par ordre du médecin. Car la dernière fois qu'il a joué, un contexte particulièrement douloureux l'a rendu schizophrène. Ces deux personnages singuliers et mystérieux attisent la curiosité du narrateur, passionné de psychologie. Dès lors, il se met en tête de les faire parler, et nous livre deux troublants récits enchâssés. Une traduction inédite en poche de ce classique de la littérature sans cesse réédité depuis sa parution posthume en 1943.
De (auteur) : Stefan Zweig
Traduit par : Françoise Wuilmart
Expérience de lecture
Avis Babelio
Nicolasduval
• Il y a 3 mois
[masquer]La détresse de Zweig est tellement présente dans le livre. Tout est allégorie. Comment l obscurantisme la violence fait face à l humanisme , à la patience ? Le jeu de échec n est que le reflet de la situation politique de l époque. [/masquer]
tourne_la_page
• Il y a 3 mois
Je ne sais pas trop quoi penser de celui-là. Je l’ai piqué à ma mère parce qu’il traînait dans sa bibliothèque, que je le connaissais de nom, et que je voulais élargir mes goûts littéraires. C’était un petit livre qui se lit très rapidement et j’en suis ressortie globalement perplexe. L’histoire est bien faite et la psychologie de Mr B très intéressante, soit, mais je ne comprends pas la raison pour laquelle il est si connu. Pour essayer de comprendre si je passais à côté de quelque chose, je suis allée lire les autres critiques Babelio qui vantent sa double construction narrative, la démence émergeant de la torture psychologique que subit Mr B, et le parallèle implicite entre nos deux joueurs d’échec et les nazis et leurs opposants dans la guerre. Je peux comprendre et j’ai en effet apprécié les deux premiers points, mais j’avoue ne pas avoir saisi le sens implicite de l’histoire (l’absence de cours de français en terminale a émoussé mon analyse littéraire, désolée). Même si on prend ces points pour acquis, je ne comprends toujours pas son immense succès. Je suis sure que beaucoup de livres sont écrits aussi bien et abordent des sujets psychologiques frappants. Après il faut peut-être le replacer dans le contexte historique : si ça se trouve, il n’y avait pas beaucoup de romans de cet acabit à l’époque et c’était un peu un OVNI littéraire… Personnellement, j’ai vraiment aimé l’aspect échec, logique et stratégique et la réflexion qui en découle. Ce n’est qu’un jeu mais ça devient la vie d’un homme, son univers et sa malédiction. J’aurais néanmoins aimé que la partie lors de laquelle il sombre dans la folie soit plus approfondie, qu’il explique davantage cette fascination et addiction avec plus de profondeur, car j’ai eu l’impression qu’elle nous était trop vite décrite. Le fait que le récit soit court nous empêche de nous immerger vraiment dans l’ambiance pensante que l’auteur met en place ce qui est dommage parce qu’avec une centaine de pages en plus sur l’emprisonnement de Mr B, je pense que j’aurais été plus touchée. C’était intéressant à lire mais pas mémorable et je ne le mettrai pas (à mon humble avis) dans la liste des classiques à lire une fois dans sa vie.
salomelambling
• Il y a 3 mois
Livre que j’ai lu très rapidement. Facile à lire et aborde le thème de la Seconde Guerre Mondiale d’une autre façon. J’ai vraiment apprécié le lire. Le cerveau humain est captivant en terme d’imagination. La fin montre bien que parfois les habitudes ne veulent pas partir.
Atypicis
• Il y a 3 mois
Suite à une recommandation, je viens de finir Le Joueur d’échecs. C’est un chef-d’œuvre captivant où Zweig mêle tension psychologique et élégance narrative. Dès les premières pages, on est happé par l’affrontement entre deux personnages fascinants : le froid et impénétrable Czentovic, champion du monde d’échecs, et le mystérieux Dr B. dont le récit bouleversant révèle une lutte intérieure acharnée. L’écriture de Zweig est addictive, chaque page intensifiant une tension presque insoutenable. Plus qu’un simple jeu, les échecs deviennent ici une métaphore puissante de la survie et de la résistance face à l’anéantissement. Court mais d’une intensité rare, ce roman se lit d’une traite et marque profondément et laisse une impression inoubliable.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782221203774
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- Collection ou Série
- Pavillons Poche
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 112
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- Dimensions
- 183 x 124 mm
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5,00 € Poche 112 pages