Le Passeur de Prospera : Le livre de Justin Cronin

Grand format

Robert Laffont

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Best-seller du New York Times.
" Un page-turner ; une prouesse narrative qui force le respect. " Lire

Proctor mène une existence paisible sur l'île de Prospera. Il travaille comme passeur. Son rôle consiste à accompagner les retraités jusqu'au ferry qui les emmène vers l'île de la Crèche, où ils seront régénérés et leurs souvenirs effacés.
Cependant, le jour arrive où il doit escorter son père. La situation ne se déroule pas comme prévu: à l'embarcadère, son père prend la fuite. Proctor parvient à le rattraper, et il l'entend lui murmurer: " Le monde n'est pas le monde. Tu n'es pas toi. "
La scène a été capturée par les nombreuses caméras disséminées sur l'île. Les autorités de Prospera et un groupe de résistants de l'Annexe craignent que Proctor ait compris le sens des paroles de son père. Il devient clair que la vie à Prospera n'est pas aussi idyllique que le laisse supposer son apparente tranquillité.

Avec la même maîtrise qui a assuré le succès du Passage, Justin Cronin nous plonge dans un monde onirique fascinant. Ce qui semblait être une société ordinaire prend soudainement un aspect terrifiant, révélant une réalité déformante.

" Un roman puissant qui donne le frisson. "
Andy Weir, auteur de Seul sur Mars

De (auteur) : Justin Cronin
Traduit par : Sébastien Guillot

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Lalitote

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

J’attendais avec impatience Le Passeur de Prospera, d’autant plus que la trilogie Le Passage m’avait profondément marquée. Ce nouveau roman de Justin Cronin, mêlant dystopie, science-fiction et fantasy, m’a plongée dans un univers fascinant et riche en réflexions. L’auteur aborde des thèmes universels tels que la justice sociale, le deuil, les relations familiales et, surtout, la quête du bonheur. Au centre de ce récit, nous découvrons Prospera, un archipel utopique protégé par le Voile. Cet État se compose de trois îles : celle des élites, l’Annexe réservée aux travailleurs, et la mystérieuse Crèche. Proctor Bennett, en tant que passeur, guide les habitants lors de leur "retraite" vers une nouvelle itération. Mais tout bascule lorsque son père, sur le point de partir, lui adresse des paroles troublantes. Dès lors, Proctor remet en question ses certitudes, et j’ai suivi son cheminement avec une curiosité croissante. Je suis impressionnée par la richesse et la précision avec lesquelles Cronin donne vie à cet univers. Les descriptions immersives rendent Prospera tangible, tandis que les fissures de ce paradis apparent se dévoilent à travers les tensions sociales et les prémices de rébellion. Bien que le début de l’histoire avance à un rythme posé, la seconde partie s’intensifie, enchaînant révélations et rebondissements captivants. Ce qui frappe, c’est la manière dont l’auteur équilibre la construction du monde, le développement des personnages et l’évolution de l’intrigue, tissant une histoire aussi complexe qu’addictive. Proctor est un protagoniste profondément humain, habité par ses doutes et ses aspirations. À travers lui, Cronin interroge la notion de vie idéale et les sacrifices nécessaires pour maintenir une utopie. En refermant ce livre, j’ai eu le sentiment d’avoir vécu une expérience forte et marquante. Le Passeur de Prospera est un roman brillant, émouvant et inoubliable, qui me donne envie de découvrir davantage l’œuvre de Justin Cronin.

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Laveze

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Le passeur de Prospera de Justin Cronin Proctor Bennett est un citoyen de Prospera, un État-archipel. Il est composé de trois îles, la première est celle sur laquelle vivent les Prosperiens, la deuxième est l’Annexe où vivent les personnels d’appui, la troisième étant la Crèche dont on ignore à peu près tout. Une barrière électromagnétique les protège de l’extérieur, le Voile. Proctor est directeur des Contrats Sociaux du secteur six, il accueille ceux qui arrivent de la Crèche et accompagne ceux qui y partent, c’est un Passeur. Ce sont les seuls contacts avec cette île. Proctor est marié pour quinze ans avec Elise, une créatrice de mode. Il a vécu un drame il y a quelques années, sa mère s’est suicidée en mer on a jamais retrouvé son corps. Prospera semble un monde idyllique, on y arrive à l’âge de 16 ans, et on est «mis à la retraite » quand le moniteur que l’on porte descend sous un certain seuil. Donc pas de problèmes de bébés ni de vieillards cacochymes. Enfin sur Prospera, car sur l’Annexe les conditions de vie et de travail sont beaucoup plus dures, d’ailleurs on entend parler de grèves de temps en temps, de contestation, on parle d’Arrivée. Tout semble donc très bien huilé dans ce petit monde pour le passeur Proctor( bien qu’il semble rêver anormalement ce qui inquiète les médecins), jusqu’au jour où son père est mis à la retraite et c’est lui qui va l’accompagner au ferry qui l’amènera à la Crèche pour une autre « Itération ». Or au moment d’embarquer il va créer un incident sur le quai et dire des choses étranges à Proctor, «Ouranos, tout est Ouranos ». Proctor ne comprend rien mais de nombreux témoins ont entendu, des caméras ont enregistré et dès lors la vie de Proctor va se transformer, il réalise qu’on ne lui fait plus confiance, qu’il n’est plus maître de ses actes et le pourcentage affiché sur son moniteur baisse de façon alarmante en même temps que sa femme s’éloigne de lui. Bien écrit, original, difficile d’imaginer ce qu’est vraiment Prospera sur les 400 premières pages, c’est bluffant, intrigant totalement surréaliste tout en étant ancré dans une problématique très actuelle. Je n’en dirai rien de plus pour ne pas déflorer le cœur de l’intrigue. Aussi intéressant que le Passage, seul livre que j’avais lu de cet auteur auparavant.

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Romileon

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Prospera est un lieu où se sont réfugiés les survivants des « horreurs », conséquences du dérèglement climatique . Sur Prospera, les habitants vivent une vie idyllique : confort, loisirs, fêtes… Enfin, pas tous. Les habitants de l’Annexe travaillent, entretiennent les jardins, ramassent les poubelles…. Pour limiter la population et ce niveau de vie, les Prospériens sont stériles mais peuvent devenir les tuteurs de jeunes gens de 16 ans issus de la Crèche, lieu où l’on procède à l’itération des retraités de Prospera, une sorte de renaissance , de reprogrammation des corps via le moniteur personnel de chacun. Proctor est passeur. Sa fonction consiste à accompagner, dans les meilleurs conditions, les retraités au ferry qui les mènera à la Crèche. La mécanique se grippe quand accompagnant son propre tuteur, celui-ci cherche à s’échapper. Cette partie est tout simplement passionnante et pose des tas de questions, invite à des tas de supputations. L’environnement contrôlé par les moniteurs, l’omniprésence de drones ou de faxs de sécurité (espèce de robots faisant fonction d’agents de sécurité) contribuent à créer une ambiance à la 1984. Que cache Prospera ? La suite l’est un peu moins mais tient la route. Tout tient aux rêves et je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler. Si le retournement m’a un peu déconcertée et même un peu déçue, je dois bien admettre que le tout reste très cohérent jusqu’au bout. Je tiens à remercier Babelio et les Editions Robert Laffont pour cette Masse critique. J'ai pris plaisir à renouer avec Justin Cronin.

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NBT

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Merci à Babelio et les Éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la "Masse Critique". Lorsque j'ai appris que Justin Cronin allait publier un nouveau roman, j'étais déjà enthousiaste, même avant de consulter le synopsis ! (Je sais, il n'est pas toujours bon de partir avec des a priori, mais son précédent ouvrage, "Le Passage", était tout simplement exceptionnel.) C'est donc avec un grand plaisir que j'ai saisi l'occasion de plonger dans "Le Passeur de Prospera". Je ne vais pas m'attarder sur le synopsis ou l'intrigue, car cela est suffisamment clair, et en dire plus risquerait de spoiler l'histoire. Ce livre nous entraîne à travers des moments de joie, de tristesse, d'amour et de quête de liberté. Parfois, cela m'a rappelé "1984" de George Orwell et même le film "The Truman Show", bien que les histoires soient très différentes. Arrivé au dernier tiers du roman, j'ai été véritablement ébahi : je ne m'attendais pas du tout à cela, mais j'ai adoré ! Tout trouve son sens, l'histoire change complètement et, finalement, une certaine logique se dégage de la conclusion. La fin de ce récit m'a laissé un profond sentiment de nostalgie… Merci pour ce beau voyage riche en émotion.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Fantastique & Fantasy
  • EAN
    9782221268384
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    608
  • Dimensions
    243 x 157 mm

L'auteur

Justin Cronin

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24,50 € Grand format 608 pages