Le premier jour du printemps : Le livre de Nancy Tucker
Peut-on pardonner l'impardonnable ?
Chrissie est une enfant solitaire qui grandit dans une banlieue anglaise sordide. Délaissée par un père absent et une mère démissionnaire qui fait tout pour ne plus avoir à s'occuper d'elle, son quotidien est violent et misérable. La seule chose qui donne à Chrissie l'impression d'être vivante, c'est son secret. Et rien que d'y penser, elle en a des papillons dans le ventre.
Le premier jour du printemps, elle a tué un petit garçon.
Quinze ans plus tard, Chrissie s'appelle Julia. Elle cache sa véritable identité et tente d'être une bonne mère pour Molly, sa fille de cinq ans, malgré ses nombreuses inquiétudes. Va-t-elle pouvoir subvenir aux besoins de sa fille ? Réussir à lui donner ce qu'elle n'a jamais reçu ? Quand, un soir, elle commence à recevoir de mystérieux appels, elle craint que son passé ne refasse surface. Et que sa plus grande peur, celle de se voir retirer Molly, ne soit sur le point de se réaliser.
De (auteur) : Nancy Tucker
Traduit par : Carine Chichereau
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
mylena
• Il y a 1 mois
Impression mitigée Points forts de ce roman : * L'auteur s'est judicieusement placée à la hauteur de Chrissie et même de Julia, donc à hauteur d'enfant pour Chrissie, et de ce point de vue, c'est très réussi. le changement de positionnement pour Julia, moins difficile pour l'écriture, mais pas plus facile sur le plan psychologique, est, lui aussi, réussi. * Elle montre bien les difficultés d'un enfant à trouver des repères quand l'entourage ne les donne pas, et surtout la place, non moins importante, des carences affectives. * Une peinture très réussie de l'atmosphère des années soixante dans une banlieue anglaise. Ce qui m'a gêné : * Nancy Tucker s'est inspirée en partie de l'affaire Mary Bell, et je m'attendais à une postface mentionnant les différences, etc. * J'ai du mal à croire qu'à part la voisine, personne (ni l'école, ni les services sociaux, ni les médecins, …) n'est repéré les carences matérielles, en particulier alimentaires, si elles étaient telles que décrites dans le roman. Peut-être un moyen facile, simple et indirect pour montrer les carences institutionnelles ? * le côté immature des parents, en particulier le comportement du père, m'a plus fait penser à des situations postérieures aux années soixante, mais je peux me tromper... Pour un premier roman, avec un tel sujet, c'est particulièrement réussi. L'auteur a du talent, avec une belle plume et une fine analyse psychologique. Un auteur à suivre !
neferet59
• Il y a 3 mois
On ne sort pas indemne de cette lecture, en tout cas, pas moi et il va falloir que je lise quelque chose léger après ce premier roman coup de poing, poignant, interrogeant, dérangeant pour certains. En effet nous suivons en parallèle Chrissie, une enfant malmenée par l’enfance qui a assassiné un petit garçon et Julia qui est Chrissie adulte ayant changer de nom pour essayer de vivre libre, mère d’une petite fille. Le cadre est posé, l’auteure soigne particulièrement la psychologie de Chrissie/Julia, nous laissons la liberté de se poser les questions sur le possible pardon face à un acte monstrueux impardonnable. Ce premier roman est époustouflant pour un premier, il pose question et la lecture c’est ça aussi. Ouvrir le débat sans se battre. Je vous laisse vous faire un avis mais je le recommande en tout cas.
Avis des membres
Fiche technique du livre
-
- Genres
- Romans , Roman Étranger
-
- EAN
- 9782365695329
-
- Collection ou Série
- Littérature étrangère
-
- Format
- Grand format
-
- Nombre de pages
- 343
-
- Dimensions
- 225 x 140 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
22,00 € Grand format 343 pages