Le sang des Belasko : Le livre de Chrystel Duchamp

Quand les Belasko se réunissent dans la Casa familiale pour enterrer leur père, ils ne s’attendent pas à une nuit qui les marquera au fer rouge. Machinations, révélations et une bâtisse oppressante qui semble avoir sa propre âme… Ce huis clos vénéneux, rythmé par des voix multiples (dont une bien mystérieuse), entremêle tensions familiales et suspense implacable. Machiavélique et sanglant, ce polar déploie un talent certain pour manipuler son lecteur. Une plume acérée pour une intrigue impossible à lâcher.

Qu’est ce que j’ai aimé ce livre! Je l’ai dévoré en quelques heures, il se lis extrêmement facilement, c’est très accessible et passionnant. Je tournais les pages avec frénésies pour connaître la suite, le suspens est superbement géré j’ai vraiment eue un gros coup de coeur. J’ai beaucoup aimé comment le livre est écris, c’était touchant, sincère et très beau. Certaines tournures de phrase sont vraiment poétique tout en décrivant des choses abominables et ça m’a vraiment touché, j’ai beaucoup apprécié cet ambivalence. Tout les personnages sont super intéressant et complexe c’est génial! Je recommande vivement!!!

C’est en octobre 2024 que je découvre la plume de Chrystel Duchamp, alors que ça fait déjà 1,5 ans que mes amies avaient commencé leur propagande… mais que voulez-vous, je suis une rebelle. Hé bien, ça faisait longtemps que je n’avais plus lu un huis clos aussi haletant ! La fratrie Belasko (3 frères, 2 sœurs) se retrouvent dans la maison familiale, la Casa Belasko, afin de décider ensemble que faire de la maison maintenant que leur père est décédé. Entre rancunes, non-dits, secrets et révélations, les pages se tournent d’elles-mêmes ! Coincés dans la maison pour la nuit, la fratrie n’a d’autre choix que de régler ses comptes… Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est la capacité de Chrystel à créer des personnages tous plus détestables les uns que les autres, sans pour autant nous donner envie de fermer le livre, ou ne fut-ce que faire une pause ! De plus, le roman choral ajoute encore du dynamisme à un récit qui n’en manquait pas. Une première expérience extrêmement concluante qui m’a donné envie de me plonger dans l’autre roman que j’ai dans ma PAL, « L’Ile des Souvenirs ».

Une maison énigmatique (hantée) avec laquelle démarre le roman et qui va servir de décor à un huit-clos familial. Des chapitres qui alternent les personnages et donc leurs points de vue, leurs secrets, leurs mensonges, leurs rancœurs, leurs folies. Tout va s’enchaîner sans temps mort dans une ambiance angoissante, noire, pesante, où les trahisons, rancunes, jalousies vont former un cocktail explosif et sanglant. Un très bon moment de lecture.