Le scénario de Prague : Le livre de Natalia BORODIN

" Natalia Borodin nous offre un livre qui donne un éclairage nouveau non seulement sur la période mais aussi sur le cinéma et la littérature. Truffé de références, ce récit donne aussi envie de se (re)plonger dans Diderot, Dostoïevski, Proust, Kundera et bien d'autres, ou de se ruer dans une salle de cinéma pour revivre les émois de la jeune cinéphile, devenue scénariste. "|Véronique Fouminet

" Un très beau roman très largement inspiré de sa vie. Le travail acharné d'une étudiante scénariste, l'amour des élèves pour ce professeur charismatique, l'écriture, la sensualité, la société tchèque, le drame de l'exil, l'écriture dans une langue étrangère, la fidélité en amour et en amitié. "

" Ce personnage de femme forte qu'incarne Lara, ce parcours extraordinaire, ses rencontres marquantes, cette dénonciation d'un système c'est tout ce qui me fait vibrer. C'est un bel hommage à la liberté de l'art, le portrait d'une époque avec tout ce questionnement sociétal de remise en question doublé d'une histoire de fascination puissante. "|Céline

" Natalia Borodin célèbre un personnage d'exception qui l'a marqué à vie " " une magnifique déclaration d'amour à un démiurge de génie "

" C'est un docu-roman précieux que nous propose Natalia Borodin. [...] Une plongée édifiante et passionnante dans les dernières années tchèques de l'un de nos plus grands (et mutiques) écrivains contemporains. "

" J'ai lu " Le scenario de Prague ", par curiosité. A ma grande surprise, j'ai découvert un chef d'œuvre qui m'a bouleversée. Depuis bien longtemps je n'avais pas lu un roman de ce niveau.

Son éditeur présente Natalia Borodin comme l'élève de l'écrivain tchèque Milan Kundera à l'Académie des Arts de Prague. J'ai donc décidé de lire ou relire un des romans de Kundera. J'ai choisi son roman : " Une vie d'ailleurs " qui reçut le Prix Medici. J'ai été étonnée de constater à quel point l'élève est plus passionnante que le maître.

La beauté et le charme de : " Scenario de Prague " résident d'abord dans le sujet qui touche le lecteur : son amour non seulement pour son maître, mais aussi pour la vie et son pays. Ses passions qui s'entrechoquent, se déroulent pendant les événements de 1968. Son style est particulièrement gracieux et son français parfait.

Pour apprécier la qualité d'un roman j'ai un premier critère fort simple : avoir envie de le relire. Cela est le cas du livre de Natalie Borodin. En le relisant une fois de plus, je vois la grandeur d'âme de l'héroïne, sa franchise, sa connaissance et ses sentiments sur les événements de 1968 dans son pays mais aussi dans les pays où elle travaillait ou simplement voyageait. Tout cela sans aucun message politique et sans critique. Il appartient au lecteur de se faire son opinion, grâce au talent de l'auteur.

Son roman n'impose pas de monotones arguments philosophiques ou politiques. Il commence par le voyage de l'héroïne " Lara " sur l'île de G. à l'âge 18 ans, et finit par sa rencontre avec son maître, sur cette même île après 40 ans.

Lors de mes lectures de " Scenario de Prague ", je riais, pleurais et admirait le talent de Borodin. Quelques phrases me sont restées en mémoire. Natalia Borodin cite des gens célèbres, sans jouer les philosophes. Par exemple : " La vie n'a pas de sens si on ne rit pas au moins une fois dans la journée ". Ou encore : " Ne préférons pas l'amour à la guerre, car l'amour est aussi l'invitation à la guerre. "

A la fin du roman, dans sa dernière lettre à son maître bien aimé, Lara s'interroge sur la langue dans laquelle l'écrivain doit écrire. Dans sa langue maternelle ou dans celle du pays où il a émigré ? Je n'ai pas la réponse.

En conclusion, mon opinion, non de critique littéraire mais de simple lectrice et mon seul désir sont que ce roman magnifique ait le succès et la reconnaissance du plus grand nombre de lecteurs possible. "|EDG