Le Signal : Le livre de Maxime Chattam

La famille Spencer s’installe dans une immense maison dans une petite ville qu’elle acheté à un avocat New-Yorkais. Olivia a quitté la chaine TV qui l’employait et son job d’animatrice. Tom, quant à lui, auteur de pièce de théâtre, en mal d'inspiration, se remet difficilement d’un échec. La Ferme construite aux abords de l’une des impasses à un lourd passé. C’était la demeure de Jenifael Achak, l’une des « sorcières de Salem », et de l’avant dernier proprio. Il s’est suicidé dans une pièce de l’aile du premier étage qui sert de chambre de Zoye, deux ans et la dernière de fratrie. Chad et Owen (cousin et fils adoptif après la disparition de ses parents) se lient d’amitié avec Coree, Coor et Gemma Duff, une jeune fille de 17 ans, baby-sitter de la famille. Thriller angoissant et d’horreur dans le sillage de Stephen King. Pari risqué pour certains. Audacieux pour d’autres. Si l’histoire de plus de 740 pages, dont le thème est loin d’être neuf, le scénario tient la route. L’auteur s’en sort, donc. Son style est agréable. Il n’a pas à rougir face au « Maître ». L’intrigue prend le temps de se mettre en place ( une centaines de pages). Les personnages Olivia, Tom, les ados, Gemma, le voisin sont bien campés et fouillés ; d’autres beaucoup moins. Dans ce combat des Spencer et des habitants de Mahingan.

Mon premier Maxime Chattam. J'avais pris du temps pour découvrir cet auteur très plébiscité et pour cause: J'avais peur d'être déçue. Ca n'a pas été complètement le cas mais il en a fallu de peu! Le début de ma lecture était assez prometteur avec les premiers signes avant coureur de l'intrigue et puis petit à petit les scènes gore se succédaient. Et loin de frissonner ou flipper comme je l'espérais, j'etais plutot excédée par pareille surenchère. Néanmoins, on se laisse emporter par l'histoire malgré la longueur du récit (900 pages) grâce, notamment,  à la plume rythmée de l'auteur et à l'ambiance qu'il a réussi à instaurer en début du roman. Bref, un roman plus fantastique que Thriller qui n'est pas sans rappeler Stephen King et qui se lit facilement malgré certaines longueurs. Je ne le recommande pourtant pas pour découvrir cet auteur qui n'est, aparemment , pas son meilleur. Et qui pourrait vous dissuader de lire ses autres romans

Le signal... ou comment Maxime Chattam veut crier à Stephen King qu'il l'adore et a lu tous ses livres C'est mon premier Chattam, contrairement à ce que mon entourage m'avait vendu je n'ai pas été effrayé (peut-être que je ne suis plus sensible à l'horreur, qui sait?) mais j'ai aimé le style, reconnaitre les références liées aux livres de S.King, les personnages et surtout le fait que Chattam soit sans pitié avec eux. Je me replongerais surement dans un de ses romans.

Si je devais répondre à la petite question glissée dans la 4ieme couverture, "Avez-vous déjà eu vraiment peur en lisant un livre?" j’aurai répondu non. Toutefois, après la lecture de ce roman « le signal », ma réponse a changé. L’auteur a réussi sa mission, oui j’ai des moments de frayeurs en lisant certains passages. J’ai été mal à l’aise et j’ai préfère stopper ma lecture le soir. Donc le livre m’a marqué. Alors oui il y a des passages qu’on pourrait classer un peu dans la caricature de l’horreur, des expressions toutes faites aussi mais je ferme les yeux car dans l’ensemble, j’ai beaucoup apprécié ce livre. C’est le premier roman que je lis de cet auteur, je vais certainement en lire un autre pour voir.