Le Silence de la ville blanche : Le livre de Eva Garcia Saenz de Urturi

Dans la cathédrale de Sainte-Marie à Vitoria, un homme et une femme d'une vingtaine d'années sont retrouvés assassinés, dans une scénographie macabre, ils sont nus et se tiennent la joue dans un geste amoureux alors que les deux victimes ne se connaissaient pas. Détail encore plus terrifiant : l'autopsie montrera que leur mort a été provoquée par des abeilles mises dans leur bouche. L'ensemble laisse croire qu'il existe un lien avec une série de crimes qui terrorisaient la ville vingt ans auparavant. Sauf que l'auteur de ces actes, jadis membre apprécié de la communauté de Vitoria, est toujours derrière les barreaux. Sa libération conditionnelle étant imminente, qui est le responsable de ces nouveaux meurtres et quel est vraiment son but ?... Un thriller espagnol qui tutoie l'excellence, la trame est excellente de bout en bout, le style tout aussi bon et la psychologie des personnages est habilement développée. Vitoria, superbe ville au coeur du Pays Basque Espagnol, est le théâtre d'une série de meurtres commis selon un même rituel en lien avec l'histoire et le patrimoine de la province. L'intrigue parfaitement ficelée, riche et passionnante, le rythme et le suspense soutenus, la profondeur des acteurs rendent ce polar intense et fascinant. Une auteure espagnole plus que talentueuse pour un roman très bien ficelé et très addictif. Excellent.

Comment ai-je entendu parler de ce livre? Aucune idée, mais l’envie de le lire était très prenante, me voici donc à le réserver auprès de ma médiathèque. Aussitôt réceptionné, aussitôt commencé et je l’ai dévoré malgré les fêtes et la préparation certaine qu’elles demandent.  L’ambiance et la ferveur espagnole m’ont immédiatement séduite, l’auteure nous ramène vingt ans plus tôt avec une série de meurtres sordides à laquelle les enquêteurs et le village de Vitoria pensaient avoir mis fin en écrouant le coupable. Pourtant, les crimes reprennent, période qui coïncide avec la première permission du supposé auteur des crimes. Une histoire profonde de croyances religieuses et de valeurs familiales, cet aspect du roman m’a totalement embarquée. J’ai adoré cette ambiance quelque peu désuète, surannée que des pays comme l’Espagne ou l’Italie semblent avoir conservée. Les enquêteurs ont également des relations familiales fortes, qui vont d’ailleurs être l’un des moteurs et des points essentiels de cette affaire. De fausses pistes en avancées évidentes, rien ne semble être simple dans cette affaire hors normes qui mêle affect et obligations professionnelles. Nous suivons et nous attachons à celui que tout le monde nomme « Kraken », un profileur attachant dont l’histoire personnelle ne peut que nous émouvoir. J’ai mené l’enquête à ses côtés d’un bout à l’autre de ma lecture. Un meurtrier sans pitié qui frappe toujours là où l’on ne l’attend pas et semble toujours avoir un coup d’avance. On devine petit à petit son identité grâce à des sauts dans le passé, sans pour autant parvenir à mettre toutes les pièces du puzzle bout à bout. Il faudra attendre les dernières pages pour accéder à la compréhension totale de cette affaire et c’est une fin digne de ce que j’en attendais. Je vous laisse découvrir ce très bon roman et pour ma part, je vais rapidement me mettre à la lecture du roman suivant afin de retrouver « Kraken ».

Dans la cathédrale de Sainte-Marie à Vitoria, un homme et une femme d’une vingtaine d’années sont retrouvés assassinés, dans une scénographie macabre : ils sont nus et se tiennent la joue dans un geste amoureux alors que les deux victimes ne se connaissaient pas. Détail encore plus terrifiant : l’autopsie montrera que leur mort a été provoquée par des abeilles mises dans leur bouche. L’ensemble laisse croire qu’il existe un lien avec une série de crimes qui terrorisaient la ville vingt ans auparavant. Sauf que l’auteur de ces actes, jadis membre apprécié de la communauté de Vitoria, est toujours derrière les barreaux. Sa libération conditionnelle étant imminente, qui est le responsable de ces nouveaux meurtres et quel est vraiment son but ? Une certitude, l’inspecteur Unai López de Ayala, surnommé Kraken, va découvrir au cours de cette enquête un tout autre visage de la ville. Ce livre m'a emportée, impossible de le lâcher.

Il existe des livres qui nous laisse une forte impression. Ce thriller d'Eva García Sáenz de Urturi en est le parfait exemple. Le suspens est bien ménagé, la trame de l'histoire parfaite. Les personnages sont attachants, parfaitement décris et surtout j'ai été surpris par le coupable. A aucun moment, je n'avais pensé à lui. L'autrice m'a fait visité une ville que je ne connaissais pas, une région qui m'était vraiment inconnue. J'ai pris énormément de plaisir à suivre ce thriller avec ces multiples rebondissements. Pour moi, c'est un thriller parfait. Je remercie, par cette critique, notre collègue Schardt qui m'avait conseillé ce livre en message privé.