Le temps est assassin : Le livre de Michel Bussi

On est à l’opposé d’un livre où on sait à l’avance ce qui va se passer. Et c’est vraiment énorme. On est véritablement étonné de la fin du roman. Et encore une fois, je me suis tellement attachée à l’histoire que ça a été difficile quand il a fallu changer de livre. Comme à chaque fois que j’ai apprécié un livre, je mets du temps à me replonger dans une nouvelle histoire parce que le précédent livre a été incroyable. Enfin, du coup, c’est le deuxième livre que je lis de Bussi. Et je vais continuer parce que vraiment il a un style d’écriture qui emporte vraiment et ça fait deux fois que je trouve un suspens et une envie de dévorer le livre.

Nouvelle lecture de Bussi et toujours pas déçu. L’histoire se passe en corse à 2 périodes différentes. Clotilde nous fait revivre ce qui s est passé avant l’accident et 27 ans après elle revient en corse et cette affaire refait surface. Clotilde cherche à comprendre. Comme d’habitude avec cet auteur la fin est inattendue. J’ai dévoré ce livre et eu beaucoup de mal à lâcher ce livre. Pour moi ce livre est l’un des meilleurs de cet auteur

Bienvenue en Corse ! M. Bussi sait comment vous emmener en balade tout du long et ce roman n’a pas fait exception. En plus, ici, on découvre la Corse, la belle île mais aussi tous les malentendus, les traditions ou secrets de famille qui peuplent le moindre recoin. Un roman écrit sur plusieurs temporalités qui nous permet de découvrir la vie des protagonistes aujourd’hui et il y a une vingtaine d’années. Comment on se remet d’un accident qui a coûté la vie à plusieurs personnes ? Le passé a-t-il encore des choses à nous dire ? J’ai trouvé quelques longueurs (mais c’est sans doute parce que j’ai traîné le livre plus d’une semaine par manque de temps)mais le dernier tiers du roman est super rythmé, les révélations s’enchaînent, les fils se dénouent. Le livre donne clairement envie de découvrir l’île de beauté.

Après avoir lu avec délectation Nymphéas noirs, Maman a tort ou Gravé dans le sable, je m’attendais à une nouvelle intrigue de haut niveau. Malheureusement une histoire beaucoup trop longue, qui pourtant ne manque pas de mordant avec ses personnages bien campés. L’attitude du mari, très caricaturale, face à sa femme qui affronte ses souvenirs et ses doutes, des métaphores à n’en plus finir, parfois ennuyeuses, sur un sentiment, une attitude, une pensée,… Et un final qui me laisse plus que dubitative, qui ne me convainc pas du tout et ne se justifie pas, en tout cas, avec une telle démesure dans son déroulement. Pour moi, c’est le « cyclope » qui est responsable du drame même si ce n’était pas du tout son intention. En revanche, j’aurais bien aimé qu’il fasse parler les retrouvailles plutôt que de laisser passer encore 27 ans. Cependant l’alternance entre passé (1989-avec le journal intime de la jeune adolescente), le présent (2016) et le descriptif si évocateur des beautés de la Corse, ne laisse pas insensible et nous entraîne jusqu’au bout des 615 pages malgré, parfois, l’essoufflement. Car, des détours et des retournements à nous mettre la rate au court bouillon à force de chercher le coupable L’auteur donne malgré tout un sacré coup de canif à la traditionnelle image des corses : justice, honneur, secret, famille,…ne serait-ce que par l’attitude du papé.