Les cerfs-volants de Kaboul : Le livre de Khaled Hosseini

#x1f4d6 Résumé : Plongée dans les années 70, entre Kaboul et San Francisco, ce roman raconte l’histoire d’Amir, fils d’un riche commerçant, et de Hassan, le fils de leur serviteur. Leur amitié solide va être brisée par un événement tragique qu’Amir n’aura pas le courage d’affronter. Contraint à l’exil aux États-Unis, Amir reçoit un jour un appel : une chance de se racheter lui est offerte. Ce récit poignant explore les liens familiaux, la culpabilité, la rédemption et les bouleversements d’un Afghanistan dévasté. #x1f31f Mon avis : Une lecture marquante qui nous transporte au cœur de l’Afghanistan, avec ses traditions, sa culture et son histoire tragique. L’écriture de Khaled Hosseini est simple, ce qui rend le roman accessible malgré ses thèmes profonds. L’amitié entre Amir et Hassan, ainsi que l’histoire de leurs pères, est émouvante et sincère, sans tomber dans les clichés. Ce que j’ai aimé : #xNaN Une immersion totale dans un contexte historique fort. #xNaN Une belle vision de l’islam, malgré la mention des talibans. #xNaN Des moments très touchants et un récit qui ne laisse pas indifférent. Ce que j’ai moins aimé : #x26a0 Beaucoup de descriptions qui ralentissent parfois la lecture. #x26a0 Quelques longueurs qui auraient pu être évitées. #x1f4a1 En résumé : Une histoire prenante et émouvante, idéale pour découvrir une autre culture et réfléchir sur les thèmes universels de l’amitié, de la trahison et du pardon. Si vous aimez les récits riches en émotions et en contexte historique, ce livre est fait pour vous !

J'avais entendu plusieurs critiques extrêmement positives sur ce livre, des témoignages encore émus de leur lecture, ce qui m'a poussée vers ce livre à mon tour. Dès les premiers chapitres, j'ai été bouleversée comme rarement par un roman en découvrant l'histoire d'Amir et Hassan, leur innocence, vite perdue, dans les rues de Kaboul. Aucun personnage ne laisse insensible tout au long du roman, on aime, on admire, on déteste, on exècre... À tel point qu'en pleine lecture dans la salle d'attente du médecin, je me suis retrouvée à fourrer le lire dans mon sac d'un geste rageur, le regard noir de colère..... Je vous laisse imaginer les regards interrogateur autour de moi !!! En bref, ce livre est une vraie pépite d'humanité, où le meilleur et le pire se côtoient et s'entremêlent, je ne peux que vous recommander chaudement de le lire au plus vite, tout en gardant à l'esprit que vous en sortirez différent...

Une plongée sur plus de 30 ans de l'histoire afghane au travers la vie d'un enfant de la classe privilégier de Kaboul et ensuite son retour adulte dans son pays soumis au talibans. J'ai beaucoup aimé ce livre, les personnages, le cheminement du petit Amir. Ce livre parle de l'enfance, de l'amitié, de loyauté , d' amour et de cruauté de façon boulversante

L’auteur prend son temps pour bien planter le décor, ce moment, où l’auteur narre la jeunesse de ces deux personnages, peut sembler long, mais il est nécessaire. Afin de bien comprendre les enjeux et aussi de faire en sorte qu’on s’attache à chacun des personnages et que surtout, on puisse comprendre et voir le contraste entre la Kaboul du passé (1975) et la Kaboul « actuelle » au moment du retour d'Amir au pays (année 2000). Le fait d’avoir passé du temps à tout décrire offre une véritable vision entre le Kaboul du passé, moderne et coloré et le Kaboul de présent envahit par les talibans sombre et délabré. Ces descriptions nombreuses, qui peuvent rebuter, ont une utilité et montre que l’auteur à un véritable talent d’écriture. Même si, j’ai été déranger par le fait que le fait qu’autant l’auteur prenait son temps en début de roman, autant dès qu'Amir se retrouve aux USA le roman s’accélère. Comme si, Khaled Hosseini avait peur de ne pas réussir à intégrer tout ce qu’il voulait dire. Cela m’a d’ailleurs un poil dérangé, car c’était comme si le texte était déséquilibré dans sa temporalité. Dans la deuxième partie du livre, j’aurais aimé plus de détails sur la déchéance de Kaboul non pas par voyeurisme malsain, mais pour bien profiter de la dichotomie entre les deux Kaboul. Après, malgré le fait que j’ai eu quelques déceptions les cerfs-volants de Kaboul ne sont pas un mauvais livre loin de là ! La fin n’est pas mièvre, même si l’auteur à utiliser pas mal de ficelle scénaristique pour amener son personnage là où il le voulait. Néanmoins, même si certaines choses sont prévisibles, ce livre reste quand même un bon roman qui est une bonne introduction à la littérature afghane .