Les enquêtes du commissaire Léon 2 : Le livre de Nadine Monfils

La surprise du tome 1 passée et assimilée (avant ça, je connaissais seulement Nadine Monfils pour les enquêtes de Magritte et Georgette), j’ai pu entamer le second volume en sachant où je mettais les pieds. Trois amies rentrent d’une soirée bien arrosée, et à force de rire, on est moins attentives sur la route. Résultat : une petite fille, tenant dans les mains un bouquet de coquelicots, laissée pour morte sur le bord de la route. L’une d’elle prévient tout de même les secours avant de prendre la fuite : c’est le silence ou passer les prochaines années en prison, le secret sera forcément bien gardé. Mais visiblement pas tant que ça, car quelques mois plus tard, les proches des trois amies tombent comme des mouches sous les coups d’un mystérieux tueur, qui signe ses méfaits avec des pétales de coquelicots. Au commissaire de dénouer les fils de cette intrigue avant que tout le monde n’y passe. Ce deuxième roman reste dans une veine sombre, mais burlesque. À l’inverse du premier tome cependant, où les personnages étaient attachants malgré leurs excentricités, ici, on sonde plutôt les parts sombres de l’âme de chacun : suspects comme innocentés n’ont pas grand-chose de reluisant à nous proposer pour nous donner envie de les fréquenter. Dans le tome suivant, j’espère tout de même voir un commissaire plus actif sur les événements : il me semble assez spectateur dans cette enquête.

Trois amies rentrent à Neuilly en voiture après s'être bien amusées. Soudain, une petite fille surgit au milieu de la route, tenant un bouquet de coquelicots. Du sang gicle sur le pare-brise... C'est la fin de tous les rêves ! La vie de ces trois femmes va basculer dans le cauchemar. Tout se déglingue. Un implacable meurtrier rôde... Entre deux mailles de tricot, le commissaire Léon va tenter de dénouer les fils de cette histoire diabolique. Un polar délicieux et déjanté, un régal !