Les petites filles modèles : Le livre de Sophie de Comtesse de Ségur, Claire Degans

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De charmantes petites filles!

Modèles, Camille et Madeleine de Fleurville le sont assurément ! Âgées de 8 et de 7 ans, ces deux sœurs sont si bonnes, si généreuses et si aimables qu'à leur contact la petite Marguerite de Rosbourg, qui vit avec elles au château, apprend à modérer ses emportements. Même Sophie, la malheureuse orpheline battue par sa belle-mère Madame Fichini et dont les bêtises sont innombrables (et mémorables !), tentera de progresser pour plaire à ses douces amies...

De (auteur) : Sophie de Comtesse de Ségur
Illustré par : Claire Degans

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Expérience de lecture

Avis Babelio

LizzieC12

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 ans

Suite des Malheurs de Sophie, Les Petites filles modèles s'attardent sur les deux amies de Sophie : Camille et Madeleine De Fleurville. Comme le titre le laisse entendre, Camille et Madeleine sont parfaites: gentilles, sages, obéissantes, pieuses (très important pour l'époque) et généreuses. La Comtesse de Ségur s'attache à démontrer que l'éducation et le rôle des parents jouent un grand rôle dans le comportement des enfants. Quand ses filles font des bêtises(oui, ça arrive quand même de temps en temps), Mme De Fleurville préfère les punir intelligemment en leur expliquant les raisons et en les faisant réfléchir sur leurs actions et comportement, plutôt que de les battre ou les humilier comme la mère et la belle-mère de Sophie. C'est également une mère très présente et impliquée dans l'éducation de ses filles, ce qui était plutôt révolutionnaire pour le XIXe siècle. Dans ce roman, nous faisons aussi la connaissance de Marguerite De Rosbourg, fillette au caractère bien affirmé qui devient rapidement amie avec Camille et Madeleine. Et nous retrouvons Sophie, dont les malheurs semblent ne pas se finir et qui a toute notre pitié. Certaines scènes sont particulièrement difficiles et dramatiques et on sent que l'auteure y a dépeint une partie de son vécu. J'aime beaucoup ce roman qui sent bon l'enfance et le temps passé malgré les passages durs qui peuvent effrayer les plus jeunes lecteurs. Malgré le fait qu'elles soient parfaites, on se prend vite d'affection pour Camille et Madeleine et on aimerait être leur amie.

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MaggyM

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 ans

Voilà plus de trente ans que je n'avais pas ouvert un roman de la Comtesse de Ségur. Et j'ai pris beaucoup de plaisir avec cette relecture; me rendant compte que je me souvenais encore de certaines péripéties malgré les années. Les petites filles modèles, c'est presque un manuel d'instruction à l'attention des enfants leur indiquant comment être de bonnes personnes en leur inculquant la bienveillance. Et pourquoi pas aussi une petite leçon aux parents parfois bien autoritaires (c'était surtout vrai au 19e siècle) qui pensent régler chaque difficulté à coup de fouets et de claques. La plume de la Comtesse reste très moderne car si on fait fi du contenu, il ne serait pas aisé de détecter l'époque de rédaction. Je me souviens avoir bien aimé, enfant, lire ces romans et je me demande comment les appréhenderaient les petites filles du 21e siècle. Parce que oui, bien entendu, certaines situations sont vraiment surannées, mais quand on pense que les héroïnes ont moins de 10 ans, j'ai le sentiment que les niveaux de maturité en ont pris un coup...

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nanouche

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 ans

On a déjà croisé Camille et Madeleine de Fleurville dans Les malheurs de Sophie. Avec leur maman elles ont fait la connaissance de Marguerite de Rosbourg et de sa maman dont le mari a disparu en mer et elles vivent maintenant toutes les cinq ensemble (sans compter les domestiques !). Les trois petites filles font concurrence de bonnes manières. Marguerite n'arrive pas encore tout à fait à la hauteur de ses aînées mais elle s'y emploie. Ce sont des bonnes actions à longueur de journée, des compliments et des embrassades. Heureusement revoilà Sophie, juste à temps pour éviter que la situation ne s'enlise dans la guimauve. Depuis le précédent roman il lui est arrivé de vrais malheurs: sa maman est morte, son papa s'est remarié avec la méchante Mme Fichini puis est mort à son tour, laissant Sophie aux mains de sa belle-mère qui la bat quotidiennement. Il y a donc des choses bien noires dans le monde des petites filles modèles. L'insécurité sociale en est une, à une époque où le moindre accident de la vie peut conduire une famille modeste à la misère. Ces demoiselles et leurs mamans sont aussi un modèle de charité chrétienne paternaliste. Le message de la comtesse de Ségur à son public est clair : votre richesse entraîne un devoir d'assistance. Mais attention, tout ceci doit se faire dans le respect de la hiérarchie sociale. S'il convient que nos héroïnes restent simples et sans morgue dans leurs relations avec les pauvres, ceux-ci doivent aussi savoir rester à leur place. Comme le dit la bonne Elisa qui a bien compris comment ça fonctionne : "Une bonne est une bonne et n'est pas une dame qui vit de ses rentes ; j'ai mon ouvrage et je dois le faire". Au-delà des bons sentiments, ce que je découvre ce sont des enfants qui jouissent d'une grande liberté. Elles ont certes des heures d'étude à leur emploi du temps mais elles passent aussi de longs moments à jouer dehors, à cultiver leur petit jardin, à se promener. J'aime bien aussi les conseils médicaux de la comtesse de Ségur : En cas de traumatisme crânien avec perte de connaissance : "le médecin était venu voir Mme de Rosbourg: il ne trouva pas la blessure dangereuse, et il jugea que la quantité de sang qu'elle avait perdu rendait une saignée inutile et empêcherait l'inflammation. Il mit sur la blessure un certain onguent de colimaçon, recouvrit le tout de feuilles de laitue qu'on devait changer toutes les heures, recommanda la plus grande tranquillité, et promit de revenir le lendemain." En cas de morsure par un chien enragé : "Ne t'effraie pas, ma petite Marguerite ; ce ne sera rien, je pense. Tous les jours, matin et soir, tu tremperas ta main dans l'eau salée pendant un quart d'heure ; tous les jours, tu mangeras deux fortes pincées de sel et une petite gousse d'ail. Dans huit jours, ce sera fini." J'ai découvert depuis que la comtesse de Ségur avait écrit un livre sur La santé des enfants.

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Nitocris2021

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 ans

Une œuvre majeure de la comtesse, sans doute son roman le plus connu. On peut être agacé par la perfection de Camille et Madeleine et les accents fortement chrétiens de l'ouvrage. Néanmoins les figures de Marguerite et Sophie sont très réussies et Camille est véritablement charmante. Roman d'éducation, roman d'enfance, ce livre plein d'anecdotes a un charme fou. Un grand classique de la littérature enfantine davantage destiné à un public féminin.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Enfants , Roman Enfant 8-12 ans
  • EAN
    9782700032352
  • Collection ou Série
    Lectures de toujours
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

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7,49 € Numérique 240 pages