L'espoir, cette tragédie : Le livre de Shalom Auslander

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Après La Lamentation du prépuce et Attention : dieu méchant, le grand retour de Shalom Auslander avec un roman encore plus iconoclaste, provocateur et hilarant. Entre Woody Allen, Philip Roth et Franz Kafka, un régal de drôlerie et de profondeur sur la légitimité de l'art après l'Holocauste, le devoir de mémoire (ou plutôt celui " de ne jamais la fermer ") et les ravages causés dans le monde par l'espoir, cette tragédie.

Encore plus iconoclaste, provocateur et hilarant, le grand retour de Shalom Auslander. Entre Woody Allen, Philip Roth et Franz Kafka, un régal de drôlerie et de profondeur sur la légitimité de l'art après l'Holocauste, le devoir de mémoire et les ravages causés dans le monde par l'espoir, cette tragédie.

Calme et sérénité, c'est tout ce que Salomon Kugel espérait trouver en s'installant avec mère, épouse et enfant dans cette vieille bâtisse perdue en pleine campagne.
Raté ! Car allez trouver la paix quand votre femme vous accable de reproches, que votre mère vous bassine avec la Shoah qu'elle-même n'a pas vécue, et qu'un pyromane sévit dans la région.
Mais ce qui pourrait bien achever de vous rendre fou, ce sont ces bruits incessants au grenier. Alors, n'écoutant que votre courage, vous vous décidez à monter et vous découvrez là une bien étrange créature.
Une très vieille femme très en colère, une icône que le monde entier pensait morte depuis longtemps.
Une héroïne de l'Histoire bien décidée à rétablir sa vérité...

De (auteur) : Shalom Auslander

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Expérience de lecture

Avis des libraires

"Plus en verve que jamais, Shalom Auslander tourne en dérision "L'Espoir, cette tragédie", une manière hilarante de répondre à son "insoutenable drame d'être juif". Un thème impossible traité avec brio de bout en bout."

|Sandrine Mariette
Elle

"L'Espoir, cette tragédie de Shalom Auslander jongle avec les paradoxes et pétille de dilemmes désopilants."

|François Lestavel
Paris Match

"En provoquant le lecteur pour mieux le faire rire, Shalom Auslander pose des questions fondamentales sur le devoir de mémoire et la glorification de la souffrance. De la mère du héros, fausse rescapée de la Shoah, à la cacochyme Anne Frank, s'acharnant à écrire la suite de son Journal pour cartonner au box-office, le romancier balaie devant la porte du souvenir et de ses différentes interprétations."

|Christine Ferniot
Télérama

" C'est décapant, ironico-trash, pas politiquement correct et absurce comme il faut.'

|Johanna Luyssen
Causette
""Peut-on rire de tout ? Oui, mais pas avec n'importe qui. "disait jadis Pierre Desproges (qui n'était pas juif mais limousin).

Avec Shalom Auslander, genre de Woody Allen arrêtant enfin de se prendre pour Ingmar Bergman et lorgnant plutôt vers Kafka, l'humour vous saute à la figure tel un attentat permanent, acte désacralisateur qui en donnant de la réalité aux mythes renforce justement leur impact.

Solomon Kugel,en quête de calme, s'installe à la campagne avec sa femme, son fils et sa mère mourante qui n'en finit pas d'aller de mieux en mieux. Rapidement, des bruits venus du grenier et une odeur absolument atroce freinent l'enthousiasme campagnard des nouveaux arrivants. Solomon y grimpe et se retrouve nez à nez avec rien moins qu'Anne Franck. Oui la Anne Franck de la légende qui a survécu et se cache depuis des années dans divers greniers avec la bénédiction cupabilisatrice des propriétaires. Les bruits, c'est elle. L'odeur pestilentielle, idem (impossible néanmoins de ne pas voir là comme souvent d'ailleurs dans ce livre la transposition de la puanteur des charniers des camps de concentration, notamment celui de Bergen Belsen dans lequel on laissait agoniser et mourir les détenus sans même se soucier de les achever). Tapotant sur son ordinateur (eh oui!), elle écrit un roman dont nous ne saurons rien mais qui manifestement ne devrait pas plaire ( 32 millions de son "journal" furent vendus et son éditeur, lorsqu'elle lui rendit visite à son retour de l'enfer lui conseilla vivement de demeurer morte. Un conseil d'ami qui vous dispense de vous faire des ennemis). Et sa présence menace l'unité de la cellule familiale.

Dans cette farce hilarante, au-delà des clichés voulus, provoqués et poussés à fond par la malice de l'auteur (la mère juive, caricature féroce, se disant victime de l'holocauste alors qu'elle est née aux USA en 1945, trimballant partout un abat-jour Made in Taiwan qu'elle présente comme les restes de parents disparus là-bas), ce qui frappe le plus, c'est la présence étouffante de la mort. Elle imprègne chaque page, bien plus encore que l'habituel imaginaire juif. Elle règne en maître sur des vies tout juste bonnes à avoir peur de mourir. Une blague citée ici résume assez bien le propos : à un type qui arrive devant dieu et le supplie de ne pas l'envoyer en enfer, celui-ci répond : mais l'enfer, vous en venez !

Désabusé, donc fortement lucide, Shalom Auslander - à l'instar d'Edgar Hilsenrath dans son magnifique "le nazi et le barbier" -pousse tous les boutons dans le rouge jusqu'au "feu d'artifice final" sur lequel je demeurerai silencieux et qui sous-entend purifier l'impurifiable. Et ça marche. Les questions fusent et "L'espoir, cette tragédie" (quel titre !), roman blasphématoire, en remettant les deux pieds sur terre à la légende vous renvoie l'image du mal fait homme (fantastique exemple que le récit autour des espèces animales dans un zoo). La provocation déguisée en sérum de vérité. Terriblement réjouissant."|Jean-Jacques Decamps
Librairie - Auch - 32

" Shalom Auslander n'a peur de rien, et surtout pas du blasphème. Pire : il s'en délecte, pourlèche ses iconoclastes babines à faire passe Anne Frank pour une vieille emmerdeuse, le devoir de mémoire pour une fumisterie, et surtout, l'espoir pour une tragédie. Ça décoiffe violemment et plus c'est odieux, moins c'est casher, et plus c'est jouissif. Un roman truculent et gonflé sur la culpabilité, la victimisation et le désespoir. Rions un peu en attendant la mort, donc.'

|Françoise Monnet
Le Progrès

" Acide et rageur (...), ce nouveau livre de Shalom Auslander est un régal de fausses pistes, de récits enchâssés et superposés, de clins d'oeil et de pirouettes."

|Nils C. Ahl
Le Monde des Livres
"L'américain Auslander, juif orthodox renégat, agite le poids de la mémoire, le culte des victimes et le plaisir du blasphème."
Lui

"On retrouve toute la verve et l'imagination iconoclaste de ce jeune écrivain de l'Etat de New York élevé dans la culture juive traditionnelle et bien décidé à s'en servir pour démontrer les nuisances de tout fondamentalisme."

|Jean-Baptiste Harang
Le Magazine Littéraire

"Une fable iconoclaste, mélange de provoc gonflée et de comique à la Woody Allen."

|Didier Jacob
Le Nouvel Observateur

"Une fiction irrévérencieuse et hilarante. Auslander réssuscite les victimes de l'Holocauste avant de transformer les tragédies du passé en grosse farce ubuesque. Comme si Groucho Marx et Stan Laurel débarquaient chez Elie Wiesel pour montrer que le devoir de mémoire n'exclut pas le droit à l'humour. Et que le rire peut être une arme redoutable, une façon de résister aux horreurs de l'histoire."

|André Clavel
L'Express

"Pari réussi à 120%. Shalom Auslander est un grand! Intrigue culottée, personnages impayables, le tout soutenu par une réflexion sur le poids de l'Histoire : une perle d'humour juif, absolument immanquable."

Grazia

" Tout grince, tout gémit, tout ricane dans l'univers du jeune écrivain new-yorkais. La tragédie, pour être plus complète, cantonne l'individu au rôle de bouffon et s'achève dans la farce. Avec lui, l'humour est surabondance de gravité."

|Isabelle Bunisset
Sud Ouest

" Le comique grince, la tragédie affleure et le dérangeant récit touche juste - par le rire, précisément."

|François Montpezat
Les Dernières Nouvelles d'Alsace

"Devoir de mémoire, sacralisation de la souffrance et de la culpabilité en prennent pour leur grade dans cet opus au vitriol."

Direct Matin

"Auslander pourrait être le petit frère de Woody Allen et de Gary Shteyngart tant il pousse la provocation jusqu'au blasphème. [...] Un roman loufoque, irrésistible, dont la férocité use de l'humour juif comme d'une arme. Puisque l'espoir est une tragédie, autant lui opposer la résistance d'un irrépressible éclat de rire."

|Frédérique Bréhaut
Le Maine Libre

"D'une impertinence jouissive. [...] Dans la pure veine d'un Woody Allen, l'auteur jour de l'absurde à l'extrême, signant des répliques aussi hilarantes que subversives."

|Anne-Sylvie Sprenger
Le Matin (Suisse)

"Plus de 330 pages d'humour corrosif et désespéré."

|Eric Bulliard
La Gruyère (Suisse)

"Shalom Auslander imagine le pire et le perfectionne au fil d'épisodes cauchemardesques. Sa manière de questionner sans tabou et de dégainer sans fard flingue pas mal d'à-priori."

|Cécile Lecoultre
24 Heures (Suisse)

"Corrosif et mémorable. [...] Shalom Auslander poursuit sa bataille contre l'absurdité du fondamentalisme, fort d'une plume à l'humour résolument acerbe."

|Julien Bisson
Lire

"L'un des auteurs les plus remarquables de la rentrée avec un roman audacieux, très impolitiquement correct, et ça fait du bien. [...] dérangeant et fort."

|Karine Papillaud
20 Minutes

"A mi-chemin entre l'humour juif d'un Woody Allen et le sens de l'absurde d'un T.C. Boyle, [Shalom Auslander] n'a pas son pareil pour bousculer les vaches sacrées du judaisme. [...] Irrévérencieux et désopilant."

|Anna Topaloff
Marianne

" Avec des écrivains aussi culottés que [Shalom Auslander], il sera difficile de mourir d'ennui."

|Thomas Mahler
Le Point

" Le lecteur est en état de choc. (...) L'humour juif, poussé dans ses extrêmes, révèle une noirceur d'encre. Le roman de Shalom Auslander est une démonstration par l'absurde de l'horreur. Le devoir de mémoire ne suffit pas à circonscrire la barbarie. Il faut dire ce mal, le disséquer, le "malmener" sans relâche. Jusqu'au rire, irrépréssible, insoutenable, qui rend lucide et fort. L'écrivain virtuose parvient à créer une véritable transe : son roman se fait conte scandaleux, hilarant, et humaniste. (...) Les fables, le rire sont-ils possible après la Shoah? Oui, dit Shalom Auslander."

|Philippe Chevilley
Les Echos

" Insolent et corrosif."

|Ariane Valadie
Voici

"Shalom Auslander, sorte de Woody Allen féroce, règle ses comptes avec Dieu, sa mère et la Shoah. [...] Auslander a choisi la farce pour évoquer les thèmes toujours actuels de la culpabilité des uns, de la victimisation des autres et de la compatibilité du devoir de mémoire avec le sens de l'humour. Plus philosophe qu'il n'en a l'air, il interroge : au bout du compte, mourir est-il plus tragique que vivre ?"

|Bruno Corty
Le Figaro

"On savait Shalom Auslander iconoclaste, [...] on le retrouve mordant et transgressif. Sorte de Woody Allen aux penchants kafkaïens, maniant l'absurde et la dérision comme une lame affûtée, l'auteur y tranche dans le vif des convenances et déroule une savoureuse galerie de portraits. [...] Entraînant le lecteur aux confins du fantastique, serpentant au gré des méandres hallucinatoires de son récit, il sonde avec sensibilité les lignes qui séparent la conscience de la culpabilité, la mémoire de la complaisance, [...] la peur de mourir et celle de vivre..."

|Fabienne Lemahieu
La Croix

" Derrière les métaphores et sous les éclats de rire c'est une désespérance assumée qui habite Shalom Auslander, dont le roman est absolument remarquable! "

|Sylvie Lainé
L'Indépendant

" Abouti, ambitieux, tout en rebondissements, ce roman métaphysique et salvateur offre une palette de rires exceptionnelle passant de la farce potache aux gesticulations hystériques, du burlesque au picaresque, du jaune au très, très noir."

|Dominique Aussenac
Le Matricule des Anges

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782714453020
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    350
  • Dimensions
    228 x 145 mm

L'auteur

Shalom Auslander

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20,00 € Grand format 350 pages