L'été où Elodie : Le livre de Kate Riordan

1969. Greg et Sylvie Winters filent le parfait amour, il ne leur manque que des enfants pour que leur bonheur soit total. Vingt-quatre ans plus tard, le couple a divorcé : Greg a refait sa vie à Paris, et Sylvie, rongée par le passé, vit à Londres avec leur fille cadette, Emma, âgée de treize ans. Mais les vieux démons ont tôt fait de resurgir, sous l'aspect d'une lettre incitant Sylvie à retourner régler une affaire urgente dans leur ancienne demeure familiale, la Rêverie, sous la chaleur harassante du Sud de la France seulement atténuée par l'ombre des pins parasols. Or, sa pire peur possède une forme concrète : sa fille aînée, Élodie, dont le fantôme semble encore imprégner de sa perfide aura la maison pourtant abandonnée des années auparavant. Comment protéger la jeune Emma des souvenirs pouvant remonter à la surface de sa mémoire de ce terrible été 1983 ? Kate Riordan a réussi à merveille à me communiquer cette ambiance oppressante, presque malsaine, et cultive une tension qui augmente crescendo jusqu'à en devenir insoutenable, à tel point que je me suis plusieurs fois arrêtée au cours de ma lecture pour me remettre de certaines émotions. L'été provençal domine partout, nous faisant presque entendre le chant des cigales et sentir à travers le papier le parfum de la lavande, mais aussi l'odeur menaçante en fond des feux de forêt... Malgré son étiquette de thriller psychologique, l'intrigue ne repose pas tellement sur le twist final mais davantage sur l'anxiété générée au fil des chapitres, alternant entre le passé de la famille Winters et le présent. La maternité, ses peurs, sa puissance et ses tourments, et la terrible dualité d'une mère et sa fille, y sont traitées d'une manière unique. Un roman percutant qui me restera longtemps en mémoire !

J’ai beaucoup aimé cette lecture et en même temps j’ai été déçue #128517;. #127946;#8205;#9792;#65039;#128293; J’ai beaucoup aimé l’alternance passé (vie avec Élodie de sa naissance à ses 14 ans) et le présent de 2003 où Kate retourne dans sa maison de famille dans le Sud de la France avec sa deuxième fille, Emma. J’ai beaucoup aimé suivre le quotidien de cette mère avec ses filles. Au premier regard on se dit qu’il n’y a rien d’extraordinaire, franchement pas de quoi faire un roman … mais au final il y a des petites touches distillées goutte à goutte dans les deux parties où on se dit « Ouh là, c’est pas normal ça. » et qui fait monter l’angoisse petit à petit l’air de rien … #127946;#8205;#9792;#65039;#128293; Ce qui m’a vraiment déçue … c’est la fin qui pour moi n’est pas du tout à la hauteur de la montée en tension qu’on a tout au long du roman. Alors c’est peut-être moi qui ai mal ou pas compris mais je trouve ça vraiment dommage. Je l’ai lu sur trois jours … peut-être qu’en lisant tout d’un coup ça ne m’aurait pas fait la même chose #129335;#127995;#8205;#9792;#65039; #127946;#8205;#9792;#65039;#128293; Bref, une lecture qui s’annonçait bien qui est mitigée au final.

Ce roman est très prenant et aussi angoissant Le récit est sur deux parties la première nous fait découvrir la famille d’Élodie sa maman et sa sœur Et dans la seconde tout s’enchaîne, l’atmosphère change et j’essaie de ne pas trop en dévoiler :) Ne pas se fier à la belle couverture, l’intérieur du roman est troublant nous met des fois mal à l’aise On a envie de connaître le dénouement, l’auteure a très bien écrit j’ai bien aimé Moi qui n’ai pas l’habitude de lire ce genre de livres je vous le conseil avec plaisir :)

Sylvie qui vit à Londres avec sa fille cadette, doit retourner dans la maison familiale du sud de la France où 10 ans plus tôt Elodie, sa fille aînée, a disparu sans laisser de traces. Un roman qui se déroule entre 1983 où l'on découvre le drame qui s'est joué à la rêverie (nom que la demeure porte bien mal tant la vie de la famille est plutôt cauchemardesque) et 1993 et le retour au pays où les mauvais souvenirs reviennent à mesure que les jours passent. Un thriller psychologique qui m'a tenu en haleine jusqu'à la fin. L'auteure a su retranscrire le désarroi d'une maman face aux troubles psychiatriques de sa fille qu'elle aime autant qu'elle la craint. Mais également la longue descente aux enfers de Sylvie, qui a compris rapidement que quelque chose n'allait pas avec sa petite, mais dont le mari est dans le déni total.