L'homme qui voulait vivre sa vie : Le livre de Douglas Kennedy
Un poste important, une vaste maison, une femme élégante, un bébé : pour tout le monde, Ben Bradford a réussi.
Pourtant à ses yeux, rien n'est moins sûr : de son rêve d'enfant – être photographe – il ne reste plus rien. S'il possède les appareils photo les plus perfectionnés, les occasions de s'en servir sont rares. Et le sentiment d'être un imposteur dans sa propre existence est de plus en plus fort...
" Douglas Kennedy bouillonne de talent, sa narration est haletante, sa construction sans faille. " Martine Laval – Télérama
De (auteur) : Douglas Kennedy
Traduit par : Bernard Cohen
Expérience de lecture
Avis Babelio
finitysend
• Il y a 2 mois
On m'a dit il y a à peine quelques heures à propos de Douglass Kennedy : « Vous lisez cette « gauchiasse !? »» Alors euh, oui. Je fréquente ses textes sourires : L'auteur c'est vrai, c'est la gauche étatsunienne incarnée en littérature . Il force les traits souvent mais sans involontairement se faire déborder par sa vision intelligente mais certes souvent idéologique qui est fréquemment saillante. L'auteur écrit bien. Ses textes sont très vivants et grâce aux descriptions des situations, même les plus anodines, il dissèque magistralement la substantifique moelle de l'univers mental des USA du point de vue civilisation notamment : les mentalités et leurs effets. Il est engagé et au bord du vitriol dans ses propositions idéologiques. Cependant sans être véritablement neutre , il ne se voile pas la face et ses visions des choses ont la vigueur de l'authenticité intrinsèque d'un réalisme intense dans les descriptions des problématiques qui sont assez cliniques.. C'est intéressant car s'il est tout sauf objectif, il y a une néanmoins une aura d'authenticité éloquente même quand il aborde un registre en étant très critique et orienté. Ses personnages sont systématiquement avenants et denses et il serait bien difficile de dire qu'ils ne sont pas vivants, fonctionnel et riches. Cette densité des personnages est aussi épaisse que allusive et délicieuse. Les contextes sont éloquents aussi : Les situations ,les environnements, le sens de ce qui arrive et son comment , le moment ,les forêts ,la route ,les bureaux …. : Parlent et c'est donc très littérature américaine authentique. C'est aussi pour cela que j'aime ce texte intitulé , L'homme qui voulait vivre sa vie , dont la langue passe très bien en français dans cette traduction pointilleuse. C'est vraiment une fiction avec un rien d'improbabilité archétypale qui alimente un symbolisme discret , très enraciné dans un réel imagé et efficacement psychologique.. , pince sans rire et éloquent. Le Pitch a des airs irréalistes et pourtant ; Non ! C'est une belle virée aux states et dans la mentalité américaine. Mon « roman » préféré de l'auteur c'est: ,Voyage au pays de Dieu, qui est excellent et d'une richesse abyssale On peut à son propos parler d'une sorte de récit de voyage très psychologique et très sociologique.
kalumava38
• Il y a 3 mois
Il m'a fallu un à deux chapitres avant d'accrocher pour ensuite ne plus décrocher. Pouvoir refaire sa vie coûte que coûte jusqu'à abandonner les êtres qui nous sont chers. Être spectateur des états d'âme du personnage principal sous un fond de décor et de paysage américain....
BRIGITTEB
• Il y a 3 mois
C'était un bon moment de lecture que ce livre addictif, je l'ai apprécié malgré quelques réserves. Ce n'est qu'après le premier quart du livre que je me suis souvenu du film du même titre de Éric Lartigau avec Romain Duris et Marina Foïs. À partir de là, mon plaisir de lecture a été gâché par le souvenir du film et l'image de Romain Duris qui se superposait à celle que je pouvais imaginer. Il y a aussi quelques différences entre l'histoire de Douglas Kennedy et le scénario du film, et, vraiment, j'aurais préféré lire ce livre d'abord. Dans le livre, notre héros vit à New-York et s'exile dans le Montana, alors que dans le film, l'histoire se passe en France et l'exil se fait quelque part en Europe de l'est. De là quelques différences entre les deux histoires, puisque Douglas Kennedy dresse en même temps une critique de la société américaine en montrant plus ses failles que ses valeurs. Il est question dans ce livre de la fuite, l'usurpation d'identité d'un homme qui "voulait vivre sa vie" au point de devoir tout rejeter de son confort bourgeois, sa réussite professionnelle, l'amour de ses enfants. On y voit la difficulté de recommencer une vie ailleurs sans retomber dans les mêmes pièges. Ce qui manque un peu dans le livre c'est une étude psychologique du personnage principal un peu plus poussée, qui permettrait de le rendre plus vraisemblable. Car c'est tout de même une histoire assez incroyable. Je ne vais pas divulgâcher l'histoire ici, mais je recommande cette lecture qui nous plonge dans un univers particulier et amène de nombreuses pistes de réflexion. À revoir le film pour moi, où l'on ressent beaucoup plus le désarroi et jusqu'au désespoir du personnage.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782266194600
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 512
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- Dimensions
- 179 x 109 mm
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9,00 € Poche 512 pages