L'industrie de la finance : Le livre de Tristan Auvray, Nicolas Bédu, Caroline Granier, Sandra Rigot

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La Découverte

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Souvent étudiée au travers de modèles de portefeuille, du fonctionnement des marchés boursiers et de la finance d'entreprise, la finance peut aussi être analysée comme une industrie à part entière. Les acteurs financiers (banques, compagnies d'assurances, fonds de pension, sociétés de gestion d'actifs) " fabriquent " des services qu'ils vendent à divers clients (épargnants, entreprises, acteurs institutionnels). Leur objectif est la conquête de parts de marché via la mise en place de stratégies industrielles qui peuvent engendrer des problèmes en termes d'allocation d'épargne et de stabilité financière. Cette tension entre le fonctionnement courant de l'industrie de la finance et son efficacité sociale soulève de nombreuses questions.
Quels sont les comportements stratégiques des acteurs financiers en termes de diversité de services offerts et de degré de concentration ? Remplissent-ils efficacement les fonctions dévolues à la finance ? Ce livre contribue au renouvellement des analyses de la finance en décryptant celle-ci à partir des outils de l'économie industrielle.

De (auteur) : Tristan Auvray, Nicolas Bédu, Caroline Granier, Sandra Rigot

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• Il y a 1 mois

Rôle de la finance comme industrie : mettre en relation les 3 catégories d'agents économiques : ménages (utilisent leur capacité de financement contre rémunération), entreprises et États (emprunter au plus bas pour leurs besoins de financement,). Solution : des intermédiaires financiers : - banques : collecte de l'épargne, offre de crédits, création de monnaie (prêt), accès à la monnaie de banque centrale, gestion des risques (ex. taux de change) ; - assurances : collecte d'épargne, objectifs de risque/rendement/maturité – ex. placement des primes et des cotisations collectées (assurances-vie = produits de placement d'épargne, assurances non-vie = répartition et paiement des dégâts survenus dans l'année) ; - fonds de pension « dans les pays qui ont adopté un système de retraire par capitalisation volontaire (en complément d'une faible retraite par répartition, comme aux États-Unis et au Royaume-Uni) ou obligatoire (en tant que régime de retraite principal comme aux Pays-Bas) » : collecte des contributions salariales et patronales et gestion par capitalisation (achats de titres financiers, reversement sous forme de capital ou rentes viagères) ; - gestionnaires d'actifs pour compte de tiers : capitaux confiés placés (par les fonds de pension, les assurance, les particuliers fortunés) – ce sont des #119898;#119906;#119905;#119906;#119886;#119897; #119891;#119906;#119899;#119889;#119904; ou organismes de placement collectif (OPC) (difficile de les lister car l'activité se retrouve chez les banques, assurance, fonds de pension ; Ces 3 derniers sont des investisseurs institutionnels. Il existe d'autre types de fonds : #8462;#119890;#119889;#119892;#119890; #119891;#119906;#119899;#119889;#119904; (fonds spéculatifs) et de #119901;#119903;#119894;#119907;#119886;#119905;#119890; #119890;#119902;#119906;#119894;#119905;, accessibles aux grandes fortunes et investisseurs « sophistiqués » qui ne visent que la performance (les #119901;#119903;#119894;#119907;#119886;#119905;#119890; #119890;#119902;#119906;#119894;#119905;#119910; séparent leurs fonds en capital-risque (#119907;#119890;#119899;#119905;#119906;#119903;#119890; #119888;#119886;#119901;#119894;#119905;#119886;#119897;) qui « financent des start-up innovantes » et en « capital-transmission (#119897;#119890;#119907;#119890;#119903;#119886;#119892;#119890;#119889; #119887;#119906;#119910;#119900;#119906;#119905;) spécialisés dans l'acquisition d'entreprises davantage matures et de plus grandes tailles » - les deux concernent les entreprises non cotées et ne réalisent des gains qu'à la revente. Les « véhicules de finance structurée (#119904;#119905;#119903;#119906;#119888;#119905;#119906;#119903;#119890;#119889; #119891;#119894;#119899;#119886;#119899;#119888;#119890; #119907;#119890;#8462;#119894;#119888;#119897;#119890;#119904; – SFV) ou fonds communs de créance (FCC, ou fonds communs de titrisation – FCT – ou #119904;#119901;#119890;#119888;#119894;#119886;#119897; #119901;#119906;#119903;#119901;#119900;#119904;#119890; #119907;#119890;#8462;#119894;#119888;#119906;#119897;#119890; – SPV) » reçoivent les créances des banques et les revendent à des investisseurs sous forme de parts (c'est la titrisation). Existent aussi les institutions financières publiques (fonds souverains ou #119904;#119900;#119907;#119890;#119903;#119890;#119894;#119892;#119899; #119908;#119890;#119886;#119897;#119905;#8462; #119891;#119906;#119899;#119889;#119904;) qui sont des fonds publics d'investissement. Les banques centrales détiennent aussi, en plus de leurs créances, des titres financiers ; les #119887;#119903;#119900;#119896;#119890;#119903; #119889;#119890;#119886;#119897;#119890;#119903;#119904; (courtiers-négociants) réalisent des ordres d'achat et de vente de titres pour leur compte propre (ils ne collectent pas d'épargne), ce sont principalement des filiales de banques. Les bourses de valeurs sont considérées comme des « auxiliaires financiers ». Aujourd'hui, #400 000 milliards $ d'actifs financiers sont détenus, à #40-50% par des banques, #5 à 10% par des institutions publiques financières et autant par des banques centrales, et le reste (#35-45%) par les assurances (25%), les fonds de pension (25%), les fonds d'investissement (25%) et les autres (#8462;#119890;#119889;#119892;#119890; #119891;#119906;#119899;#119889;#119904;, fonds immobiliers, véhicules de finance structurée, auxiliaires financiers, fonds du marché monétaire). Tout se mélange donc un peu : si l'on peut distinguer les activités (cf ci-dessus), on les retrouve mêlées, en particulier chez les banques. Comme industrie, la finance a donc cette particularité d'être « en réseau ». Difficile, sauf à repérer la « tête de holding », les établissements détenant des parts chez les autres, d'identifier l'instance de décision ultime. le secteur est aussi très concentré. 4 des 5 plus grosses banques du monde sont chinoises (15 000 milliards à elles 4), la 5è est japonaise (Mitsubishi, #3 000 M$). Les 5 suivantes : 1 gb (HSBC), 2 us (JP Morgan, Bank of America) et 2 françaises (BNP, CA, #2300 M chacune). Un nouveau pays à la 16è place (Espagne (Santander)), un autre à la 21è (Allemagne (Deutsche Bank)) et un dernier à la 23è (Canada) pour compléter les nationalités (8) des 25 premières banques (6 chinoises, 4 us, 4 françaises, 4 japonaises) pour #50 000 M $ d'actifs ; les 100 premières # le double. Aux Pays-Bas, elles possèdent près de 85% des actifs, 70% en Espagne, 50% en France, 30% en Allemagne et au RU. Le plus gros groupe d'assurance est allemand (Allianz, 1200 M), puis vient 1 chinois (idem), 1 français (Axa, 900 M), 2 us. 6 nationalités dans les 15 premiers. Beaucoup sont généralistes (assurance vie et non-vie pour particuliers et professionnels, comme Allianz, Axa, Generali), mais certains sont spécialistes (épargne retraite, assurance vie, assurance santé), en part. dans les pays anglophones, car ils financent le système de retraite par capitalisation et la protection sociale. Les fonds de pension sont privés ou publics. Ils sont directement contrôlés par l'État, ne concernent que les pensions du service public, sont des fonds d'entreprises, ou sont privés indépendants. Les fonds de pension sont présents dans les pays à système de retraite par capitalisation (US, Pays-Bas), mixte (Norvège, Danemark), mais pas dans les pays à système de retraite par répartition (France, Allemagne). Les plus gros sont publics : le 1er est japonais (1500 M$), le 2nd norvégien (1000 M$), le 3è coréen, le 4è us. # 40% des actifs de fonds de pension sont us. 500 fonds gèrent #90% des actifs des fonds d'investissement. Ils sont soit indépendants (BlackRock, Vanguard) soit affiliés à des banques (JP Morgan, BNP, Natixis), soit affiliés à des assurances (Allianz, Axa). Les 25 1er gèrent #50% des fonds mondiaux. Les 4 plus gros sont indépendants et us (16 000 M dont 6 000 pour BlackRock). 15 sont us sur les 25 premiers, 4 sont français (le plus gros est Amundi, 1 700 M à la 8ème place ; les autres sont Axa, BNP et Natixis pour 5 500 M à eux quatre), 2 sont gb (2 000 M), 2 allemands (3 500 M), 1 suisse, 1 néerlandais. On caractérise l'industrie financière par le paradigme SCP (Structure, Concurrence, Performance). Les fonctions du système financier sont 5 : système de paiement ; financement (création monétaire ou transfert de ressources) ; centralisation de l'épargne (pour le financement des entreprises et des États au sein des intermédiaires financiers et des bourses de valeur) ; gestion du risque (par 5 dispositifs : d'ordre juridique (limitation des responsabilités), assurance, diversification des risques, couverture (#8462;#119890;#119889;#119892;#119894;#119899;#119892;) contre les variations des prix, par la transférabilité des créances) ; information par le prix (pour allouer efficacement les ressources). La transparence se serait perdue depuis les années 70. Comment mesurer l'efficacité de l'industrie financière : d'un côté ces fonctions sont +/- réalisées ; de l'autre, indépendamment, les firmes financières cherchent individuellement la maximisation de la rentabilité… L'offre de produits financiers répond à 3 logiques : spéculation (pari sur l'augmentation d'un (groupe de) titres), besoin de couverture des risques, besoin de protection contre les taux de change. Les demandeurs sont : épargnants individuels, sociétés (financières ou non). Ils se distinguent entre instruments financiers au comptant (titres financiers) et à terme (contrats financiers). Dans ce dernier cas, « la livraison et le règlement s'effectuent à une date ultérieure et à un prix déterminé lors de la signature du contrat ». Les titres financiers se décomposent en : titres de propriété (actions), de créance (obligation et TCN (TC négociables)), hybrides (obligations convertibles, à bons de souscription, titres participatifs, titre subordonnés remboursables), sur panier de titres financiers (OPC non indiciels [(OPCVM, SICAV), FIA (#119901;#119903;#119894;#119907;#119886;#119905;#119890; #119890;#119902;#119906;#119894;#119905;#119910;, #8462;#119890;#119889;#119892;#119890; #119891;#119906;#119899;#119889;#119904;), FCT)] et indiciels cotés [FIC et ETF]). Déréglementation financière dans les années 70-80. La réglementation prudentielle surveille la robustesse des acteurs en cas de « choc » ou « crise ». le Comité de Bâle est créé en 1974, d'abord avec la Suisse et le G10. Il comporte aujourd'hui 28 membres (27 pays + l'Ue). Les accords sont des recommandations, donc des règles non contraignantes, mais transposées dans l'Ue à la législation européenne. Les accords de Bâle I font du ratio de solvabilité le « premier pilier » de la réglementation prudentielle (exigence >8% de ratio (fonds propres et quasi // volume de crédit accordé)). Les créances souveraines ont un poids nul. le VaR (Value at Risk) évalue les risque et probabilité de perte d'un portefeuille financier des banques dont les fonds propres servent eux-mêmes à financer les risques de marchés (!). Depuis les accords de Bâle II, chaque banque, à partir de cet outil, des agences de notation, fait comme elle veut, mais s'engage « moralement » à ce que ses fonds propres, tous risques confondus (crédits, marchés boursiers, etc.) soit d'au moins 8% de son « exposition ». Un « deuxième pilier » les engage à surveiller l'exposition de leurs fonds propres. Selon un « troisième pilier », la « discipline de marché, elles informent les investisseurs et les autorités de contrôles de la constitution de leurs fonds propres. Les accords de Bâle III prennent en compte le risque que font peser les acteurs « systémiques » (ceux qui impactent le secteur entier). C'est la régulation macroprudentielle. Ils sont soumis à des règles supplémentaires de conservation des fonds propres (qui ne peuvent être placés), de leur utilisation (immédiatement si besoin). Les banques sont aussi contraintes à disposer de liquidités pour éviter que la défaillance d'une (ou qq) banque assèche la liquidité du secteur (ratio de liquidité à court terme (#119871;#119894;#119902;#119906;#119894;#119889;#119894;#119905;#119910; #119888;#119900;#119907;#119890;#119903;#119886;#119892;#119890; #119903;#119886;#119905;#119894;#119900;, LCO) et à long terme (#119899;#119890;#119905; #119904;#119905;#119886;#119887;#119897;#119890; #119891;#119906;#119899;#119889;#119894;#119899;#119892; #119903;#119886;#119905;#119894;#119900;, NSFR)). Enfin, des tests de résistance (#119904;#119905;#119903;#119890;#119904;#119904; #119905;#119890;#119904;#119905;) vérifient les ratios. Sont aussi pris en compte les « risques liés à la titrisation et aux activités hors bilan ». L'entrée de nouveaux acteurs est plus difficile (il faut d'importants fonds propres). Leur rentabilité a fortement diminué (elle avait atteint 20-30% entre 2004 et 2007…). Les assurances aussi sont soumises depuis à des réglementations sur leurs fonds propres et les risques encourus (directive Solvabilité II de 2009, en vigueur en 2016). Comme pour les banques, le premier pilier évalue et requiert des capitaux suffisants, le 2è surveille les ratios et le 3è s'assure de la transparence des informations. Les fonds de pension sont tenus de couvrir les indemnisations des assurés et du paiement des retraite, et doivent reconstituer leurs fonds propres sur des durées de récupération raccourcies en cas d'exposition trop importante. Seuls le Danemark, la Finlande, l'Irlande, les Pays-Bas et la Suède appliquent cependant des exigences d'un ratio de fonds propres à leurs fonds de pension. D'autres dispositifs encadrent les quantités de placement (pas plus de tant placés sur cette catégorie d'actifs, diversification imposée selon les catégories d'actifs). Par exemple, un acteur financier n'est pas autorisé à détenir plus de 10% (États-Unis) ou 5% (Pays-Bas) d'une entreprise. Ceci n'est pas valable pour les fonds de pension aux États-Unis, RU, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, Belgique et… Malawi) .Le « #119875;#119903;#119906;#119889;#119890;#119899;#119905; #119872;#119886;#119899; #119877;#119906;#119897;#119890;» aux États-Unis, depuis 1830, sorte de gentleman agreement sur la diversification et la gestion « prudente » (donc) qui n'engage pas à s'astreindre à des limites… Se sont constitués des environnements financiers, dits « centres financiers », regroupant des compétences et un cadre d'exercice compétitif à l'échelle mondiale. New-York, Londres, Shanghai, Tokyo et Hong-Kong occupent les 1ère places, Zurich est 10è, Luxembourg 12è, Francfort 16è et Paris 18è. Un centre financier crée de l'activité économique, des emplois, apporte des services (financement, liquidité, innovation financière). Il peut aussi déstabiliser : polarisation des richesses et de salaires élevés. Depuis les années 70, le secteur évolue de la banque : relationnelle (proximité d'avec le client, logique d'engagement pour fidéliser) vers transactionnelle et en ligne (réponse sur demande, logique d'acte et à distance). La titrisation des créances (passer des créances en actifs) a évacué les crédits des bilans et accru les intermédiaires (de 1,6 à 2,4 aux us). Pour répondre aux variations des taux de change et d'intérêt, les produits dérivés ont aussi fortement évolué. La valeur des actifs couverts par eux (ou encours notionnels) sont passés de 29 000 M$ à… plus de 700 000 M en 2013 ( !), soit 9 fois le PIB mondial… Les #119904;#119908;#119886;#119901;#119904; d'intérêt représentent 82% des produits dérivés et les #119904;#119908;#119886;#119901;#119904; de change 10%. L'activité est concentrée : une dizaine de banques produisent 90% des encours notionnels du monde. du coup, puisque la titrisation est rémunérée par des commissions (plutôt que les crédits soient rémunérés par des intérêts), les commissions sont une source essentielle de financement des banques. de même, les commissions financent les fonds d'investissement. Les cie d'assurances sont rémunérées selon l'assurance. Soit, « le capital initial et les intérêts sont garantis par l'assureur, indépendamment de l'évolution de la conjoncture économique et financière » (taux d'intérêt bas), soit le risque est porté par l'assureur (fonds en unité de compte), alors la valeur des parts n'est pas garantie (perte en capital possible) mais les intérêts sont plus élevés. Idem pour les fonds de pension : soit le risque est pris par le fonds (l'employeur), soit par les souscripteurs. Les 1er sont à Prestations Définies (DB, capital garanti : si le rendement diminue, l'employeur compense) ; les 2nd sont à Cotisations Définies (DC, le salarié cotise et récupère sous le capital obtenu par le fonds, en +/-). Les fonds sont devenus majoritairement DC aux États-Unis. Même tendance sur les assurances vie en France, passées de 15% à 28% à des fonds en unité de compte. Les fusions/acquisitions des années 80-90 entre banques aux US et entre banques et assurances en Europe pour : capter la clientèle, accroître la rémunération des actionnaires, augmenter la valeur de la barrière de marché, améliorer la rentabilité par économies d'échelle. Plus rares à l'international (réglementation, langue, etc. fixeraient les firmes dans leur pays). C'est un peu moins vrai pour les assurances. Après 2008, les transactions FA, divisées par 3, diminuent, puis s'annulent presque totalement aujourd'hui. Les banques se sont recentrées sur leur coeur de métier, délaissant la gestion d'actifs, ce qui a renforcé les fonds de gestion. Le secteur externalise les services informatiques (stockage de données). Les rémunérations ont augmenté 36% plus vite que tout le reste de l'économie. La rémunération variable est plus élevée que dans le reste de l'économie. Les niveaux de qualification ne sont pas plus élevés. Les régulateurs ont interdit que les rémunérations variables triple la part fixe (donc les parts fixes ont augmenté…). Pb : régulateurs et banques coopèrent pour favoriser l'intérêt des firmes… « La capture est définie par la capacité des acteurs à influencer le régulateur dans leur propre intérêt ». Capture + conflits d'intérêt se retrouvent dans les pratiques de #119903;#119890;#119907;#119900;#119897;#119907;#119894;#119899;#119892; #119889;#119900;#119900;#119903;#119904; (passer d'un régulateur, gouvernement à une banque). Les exemples sont nombreux. Il arrive qu'un exécutif rechigne à adopter une règle qui augmente les fonds propres, donc le coût de financement, donc diminue le PIB... Autre tentation, le #119904;#8462;#119886;#119889;#119900;#119908; #119887;#119886;#119899;#119896;#119894;#119899;#119892;. Si les règles déplaisent, les banques sortent en titres les placements risqués des bilans. 92 000 milliards de dollars concerneraient la « finance de l'ombre »… Performance des fonds de pension entre 2009-18 : #11% ; #idem rendements sur fonds propres (ROE) des fonds de gestion; et des banques (qui dépassaient parfois les 20% avant 2008 (comme la SG – avant coup de butoir… et étaient descendus à 5%, après la crise). Performance relativement au reste de l'économie : on évalue les coûts de l'industrie financière (captation des qualifications d'1 secteur hypertrophié, augmentation des inégalités par des salaires plus élevés, coût des crises, coût de la défiance post-crise, risques sur les liquidités car trop de chambres de compensation, erreurs d'1 pilotage sectoriel reposant sur les comportements individuels, recherche abusive de rentabilité, alors qu'ils doivent financer l'éco, par l'inverse, juge et partie des régulateurs…). Aujourd'hui : concurrence des fintechs. Les fintechs (startup ou grands groupes) sont : de paiement (pair à pair ou de transactions commerciales), de financement et de crédit (financement participatif (#119888;#119903;#119900;#119908;#119889;#119891;#119906;#119899;#119889;#119894;#119899;#119892;) ou de prêts (#119888;#119903;#119900;#119908;#119889;#119897;#119890;#119899;#119889;#119894;#119899;#119892;)), d'assurance (insurTechs), d'investissement, + néobanques ou banques mobiles. Big data, machine learning, blockchain sont leurs technologies. Apple, Google, Orange, Carrefour, s'y intéressent… Pour suivre le mouvement, la finance tradi développe ses propres solutions (en majorité, ex. pour les paiements mobiles), s'allie à des fintechs ou les acquièrent. À noter que les fintechs sont encore instables, confidentielles et déficitaires (comme les leaders européens Revolut et N26)… [suite en citation...]

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Sciences Humaines & Savoirs , Droit, Économie, Entreprise
  • EAN
    9782348066245
  • Collection ou Série
    Repères
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    128
  • Dimensions
    191 x 121 mm

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