Martin Eden : Le livre de Jack London

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Martin Eden, le chef-d'œuvre de Jack London, passe pour son autobiographie romancée. Il s'en est défendu. Pourtant, entre l'auteur et le héros, il y a plus d'une ressemblance : Martin Eden, bourlingueur et bagarreur issu des bas-fonds, troque l'aventure pour la littérature, par amour et par génie. Mais sa chute sera à la mesure de son ascension vers le succès : vertigineuse et tragique...

" Jack London fait toujours rêver. "
Christophe Mercier, Le Point

Traduit de l'anglais (États-Unis)
par Claude Cendrée


De (auteur) : Jack London
Préface de : Francis Lacassin
Traduit par : Claude Cendrée

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Expérience de lecture

Avis Babelio

NadiaLab

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Une pépite, un chef d’œuvre !!! Les mots me manquent pour décrire ce roman tant il est riche. Je l’ai lu dans sa version intégrale traduite par Philippe Jaworski, autant dire que la plume est excellente. J’ai pris mon temps et savouré chaque page de ce long roman sans jamais m’ennuyer et avec toujours ce besoin pressant d’y revenir. Je ne ferai pas l’affront à Monsieur London de résumer l’histoire, tant l’histoire est secondaire et que l’action n’y fait pas rage. L’histoire n’est que prétexte à suivre l’évolution culturelle, intellectuelle, philosophique, .... psychologique, voire même psychanalytique, de son personnage. Et je pense ne m’avancer guère en disant que toute la force de Jack London réside dans le fait que tout un chacun peut se reconnaître dans l’une, au moins, de la multitude d’introspections de Martin Eden. Et cela a été mon cas, tant et si bien qu’après avoir terminé le livre, j’ai été prise d’une crise de larmes : larmes de sentiments et d’émotions ambivalentes. Enfin, un personnage et son Auteur que je ne suis pas prête d’oublier... ils rejoignent tous les deux le palmarès de ce que la littérature a eu de meilleur à m’offrir à ce jour.

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Estxlle

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Martin Eden n’aime pas les critiques littéraires, et je m’en excuse par avance, j’espère cependant qu’il saura accepter mes sincères éloges. Exception est cet homme qui a été capable de changer de caste, de modifier sa démarche et son allocution, et, par force de travail, de patience et d’efforts, de se fiancer à cette femme si superficielle et cantonnée aux normes dans lesquelles elle a grandi, suivant l’exemple de ces parents qu’elle idolâtre. Mais je n’admire pas cet homme pour cette pseudo-méritocratie ; je l’admire pour avoir eu le courage de détester ce milieu bourgeois dans lequel, par force d’effort et de volonté, il a réussi plus ou moins à s’intégrer. Son vécu lui a permis de se tenir à l’écart et de voir les défauts de ce monde bourgeois et bien-pensant, lui permettant de s’affirmer et de critiquer même les parents de sa bien-aimée. Qui d’entre nous aurait eu le courage de s’affirmer ainsi et de ne pas se laisser aspirer par ce monde d’argent et de gloire ? Qui d’entre nous aurait eu le courage de rester soi-même jusqu’au dernier instant, de rester fidèle et honnête envers ceux qui ont vécu les moments difficiles à nos côtés et même envers ceux qui se sont montrés désagréables ? Qui d’entre nous aurait été capable de ne pas se laisser avaler par un complexe de supériorité dû à une telle soudaine ascension sociale ? Lui, dont la société fait l’éloge, que les femmes regardent avec véhémence, lui qui s’est toujours su génie et qui, après un long périple, reçoit enfin gain de cause, avant de réaliser qu’il n’est qu’un pion dans cette société. Qu’il n’est plus qu’un faire-valoir des dîners, que ces esprits qui s’arrachent le souvenir de ses débuts n’étaient pas là lorsqu’il avait déjà « fait son travail », qu’il devient désormais un fiancé acceptable aux yeux de tous alors qu’il n’est rien devenu de plus, d’un point de vue moral et physique, que ce qu’il n’était déjà auparavant. Lui qui s’est tant battu pour être quelqu’un a découvert qu’il n’était considéré que pour sa gloire et non pour sa personne. J’aurais aimé qu’il trouve sa place au sein de « l’ordure, la vraie », où je pense qu’il aurait été heureux. Bien que guidé par autre chose que l’Amour, car Ruth n’aurait jamais eu le courage de bouleverser son propre esprit, il aurait au moins vécu une vie qui l’aurait intellectuellement satisfait, aux côtés de grands esprits dont le talent est et restera caché. Mais je comprends son choix et je ne peux que le remercier pour ces pensées toujours d’actualité un siècle après. Je le remercie pour cette critique non cachée d’une société où l’étiquette a plus d’importance que le fond. Je le remercie pour ce roman dans lequel j’ai reconnu un pan de ma vie. Bien que je n’aie pas eu à souffrir d’une telle différence de milieux, cela n’empêche que je me suis reconnue dans ce personnage, pour lequel chaque jour est un combat pour bouleverser nos propres acquis sociaux, puis un combat pour s’intégrer à un monde dans lequel finalement l’on découvre qu’on n’appartient pas. Et dans lequel l’on n’appartiendra jamais, car hypocrisie et société d’apparat guident désormais nos pas, et que nous n’avons pas été élevé dans cela. Alors merci, Jack London, d’avoir, à travers cet ouvrage, exprimé votre pensée. Même si j’aurais aimé avoir encore des centaines de pages où cette dernière aurait été exprimée avec plus de profondeur et non par seulement des bribes de dialogues, cela n’a aucune importance. Je me suis pris de passion pour cet ouvrage, et ce sont désormais tous vos oubliés que je lirai avec soin. Car, Monsieur, j’aurais aimé vous connaître pour débattre du socialisme, critiquer éditeurs et critiques, et boire des verres dans le troquet d’à côté. Ensemble, nous aurions peut-être réussi à nous sentir quelque part à notre place, ailleurs que dans les strophes de Swinburne.

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caroflk7

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Je rédige cette critique plusieurs semaines après avoir lu ce chef d’œuvre. Martin Eden est un petit bijou de la littérature. La plume de Jack London y est sublime. Martin est un jeune marin qui fout amoureux de la belle Ruth tente de s’élever et de monter l’escalier social pour attirer son regard. Peu à peu le jeune homme se passionne pour la littérature et commence alors une quête pour vivre de ses manuscrits, mais a quel prix ? Ce roman est juste magnifique

mariemeneguzzo

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Qui est Martin Eden ? Ou tout simplement qui est Jack London.  En écrivant ce roman poignant et criant d'une société d'un autre temps et qui, pourtant, dépeint la  nôtre. Le riche et le pauvre, l'analphabète et l'instruit. À 20 ans, Martin n'est qu'un marin. Toujours prêt à défendre autrui. Un jour, il arrache d'une bagarre un jeune de bonne famille. À partir de là, la vie de Martin va changer.  Pour le remercier, Morse l'invite chez lui.  Maladroit, notre colosse, large d'épaules, sans aucune culture ni tenue dans ce milieu bourgeois, va changer du tout au tout quand apparaît Ruth la sœur de Morse.  Intelligente,  cultivée, une déesse de la beauté.  Son cœur s'emballe. #x2764 Pour acquérir ce bonheur, il fréquentera toutes les bibliothèques . Voilà  Martin plus en avant, il aime la poésie,il ne sait pas que c'est elle qui le guidera vers l'écriture.  Un roman qui parle de lui, débordant de tendresse .  Mais il faut retenir ce cri .  C'est un appel aux faux auteurs , aux faux riches.  À une société malade .

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782264024848
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    448
  • Dimensions
    179 x 111 mm

L'auteur

Jack London

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8,30 € Poche 448 pages