My happy marriage - Tome 1 : Le livre de Akumi Agitogi, Tsukiho Tsukioka, Rito Kohsaka

My Happy Marriage m’a profondément touché par sa délicatesse et son humanité. L’histoire de Miyo, qui renaît après des années de souffrance grâce à un amour sincère, m’a rappelé combien la résilience et la douceur peuvent triompher même des blessures les plus profondes. J’ai particulièrement aimé la relation entre Miyo et Kiyoka, qui évolue lentement, presque timidement, mais avec une authenticité bouleversante. Chaque geste, chaque mot semble chargé d’émotion, comme une danse subtile entre deux âmes en quête de réconfort. Certes, l’intrigue reste classique, et les éléments fantastiques m’ont parfois paru en retrait, mais cela n’a fait que renforcer l’intimité de ce récit. Pour moi, My Happy Marriage est une ode à la guérison et à la puissance d’un amour patient. Une lecture douce, mais profondément marquante.

Après avoir lu ce premier tome, je me suis tout de suite jeté sur la série animée. J'ai adoré l'univers onirique, l'effet printanier, la fantaisie et les fleurs de cerisier. C'est une histoire qui se passe dans le Japon traditionnel de l'entre deux guerres, la place des femmes est très compliqué.

My happy Marriage, tome 1, du scénariste Agitogi Akumi, du dessinateur Kosaka Rito et du chara-designer Tsukioka Tsukiho, édité par Kurokawa (Shojo), est un coup de cœur. Ce sh#333;jo est émouvant et les dessins sont élégants. Elle se déroule dans un Japon fictif et fantastique du XIXe siècle. L’héroïne, Miyo Saimori, me peine énormément. Maltraitée par sa propre famille, elle n’a aucun don surnaturel. On découvre dès les premiers pages, une jeune fille, timide et extrêmement renfermée à cause d’années de négligence familiale. Son Fiancé, Kudo, est un homme froid, mais il est intrigué par son comportement. Grâce à lui, nous apprenons quelques informations sur les autres personnages, notamment sur la famille maternelle de Miyo. J’apprécie le fait qu’il ne tombe pas tout de suite amoureux d’elle, mais qu’il la trouve différente des autres femmes. Ce point est crucial pour la romance, car cela la rend cohérente et permet de nous identifier aux personnages. Tout le long de ce tome, nous avons une comparaison entre la demi-sœur, Kaya et Miyo. Cette comparaison rappelle l’inutilité de Miyo et accentue notre envie de la consoler et de claquer Kaya. D’autant plus que les pensées de Miyo accentue sa timidité et explique cet “effet potiche”, vite expédié par le courage et l’innocence de notre héroïne. En plus des personnages, l’histoire met en place des enjeux politiques et surnaturels, et montre à quel point la mystérieuse Famille Usuba est importante pour la suite de l’histoire. J’ai adoré les quelques scènes touchantes où on montre Miyo faire attention aux moindres faits et gestes. Sa peur d’être abandonnée par Kudo est vraiment bien retranscrite par les dessins, les pensées et les dialogues. Cela renforce la peine qu’on ressent pour la jeune femme. Ce premier tome est particulièrement émouvant et se termine par un plot-twist amorçant une bataille surnaturelle, ce qui donne envie de lire la suite. Les bases d’une bonne romance paranormale sont bien définies et les personnages sont pour l’instant marquants.

Une magnifique découverte ! L'intrigue est simple au début, mais très prenante. On s'attache vite à Miyo à cause des injustices qu'elle subit, elle ne paraît pas agaçante malgré sa passivité mais attachante. Kudo s'apprivoise lui aussi très vite, on en découvre plus sur son caractère et sa vie dans les dernières pages de ce premier tome, nous le rendant plus accessible. J'ai été très émue par Miyo et sa condition. Du côté de l'univers, il est assez original car le thème du mariage forcé est nuancé par le fantastique des pouvoirs possédés par les lignées et les grandes familles, dans un contexte assez réaliste. La fin nous tient en haleine avec certaines questions et une dose d'action à venir.