Nous étions les hommes : Le livre de Gilles Legardinier

J'ai connu Gilles Legardinier pour ses romans feelgood. Que je vous conseille d'ailleurs. J'étais ravie de le découvrir dans un autre registre. Malheureusement je n'ai été qu'à moitié convaincue. L'histoire est originale et une bonne idée. J'ai beaucoup aimé ce milieu de recherche et de brevets. Un univers où la santé côtoie les industriels et les enjeux monétaires. Ça rafraîchit un peu le genre. Par contre il y a un peu de flou sur la découverte de nos deux protagonistes. Ce n'est pas du tout essentiel mais c'est vrai qu'on nous donne des explications qui nous perdent plus qu'autre chose. Comme il y a une sorte de flou entre la maladie d'Alzheimer et la démence qui semble envahir le monde. Il y a un amalgame entre les deux. Qui est aussi compréhensible puisque ce sont des chercheurs sur la maladie d'Alzheimer. Mais au final toutes ces histoires de tueries ne sont pas nécessaires. On aurait pu s'en tenir à que la maladie prend de l'ampleur, touchant de plus en plus de personnes et de plus en plus jeunes. Après la lecture se fait très bien, c'est sympathique. Il y a une vraie réflexion sur les enjeux de la santé et de la recherche, du pouvoir qu'ont certaines personnes. Il y a même une petite réflexion sur l'humanité et les enjeux climatiques. J'ai trouvé quand il y avait de l'action que c'était parfois un peu too much et trop facile. Et on voit dans la fin le côté feelgood de l'auteur. Les personnages sont sympathiques et plutôt attachants. Un peu caricaturaux. Loin des polars noirs (c'est plutôt un bon point pour moi) on passe un bon moment sans vouloir prolonger la lecture.

Connu pour ses livres "drôles", Gille Legardinier m'a surprise très agréablement avec ce livre dans le genre thriller (ou presque). La maladie d’Alzheimer comme moyen de contamination pour éradiquer la croissance démographique mondiale. Certains diront que c'est un peu gros comme ficelle pour faire comprendre qu'il faut cesser de piller la planète qui nous nourrit et nous protège. Ben, pourquoi pas puisque c'est le message que l'on doit comprendre rapidement. "Il est bientôt trop tard". C'est un thriller, un "page turner" une folle course scientifique pour éradiquer ce mal qui détruit les hommes en leur faisant griller les neurones et leur reste d'humanité.

J’ai vraiment adoré ce livre qui traîte d’un sujet très sérieux : la maladie d’Alzheimer. Ce n’est pourtant pas un livre triste ou pessimiste sur l’avenir des personnes malades, non c’est un thriller haletant ou des hypothèses sont émises, ou on explore des terrains inconnus et où on ne s’arrête que lorsqu’on a refermé le livre. Un plaisir à lire