Nouvelle histoire de l'Inde : Le livre de François Gautier
Tant d'idées reçues courent encore sur l'Inde : la misère de Calcutta, le faste des maharajas, le cinéma coloré de Bollywood... Des villes surpeuplées, un système social et religieux impénétrable, et leur violence sous-jacente...À l'opposé, chacun admet que sa culture, ses sciences, sa spiritualité, sa philosophie, ont profondément influencé l'Occident et bousculé ses schémas de pensée. Le sanskrit n'est-il pas, à ce que l'on dit, la mère de toutes les langues ?Devenue sixième puissance mondiale, devant même le Royaume- Uni, l'Inde ne peut pourtant se réduire à ces stéréotypes, si contrastés soient-ils. Son histoire, si longue et si dramatique, est celle d'une civilisation encore plus ancienne qu'on ne le croit d'ordinaire. Et qui, contrairement à Rome, Athènes ou Alexandrie, a non seulement survécu, mais est destinée à jouer un rôle économique, politique, culturel et spirituel déterminant pour l'avenir du monde.François Gautier en retrace les périodes marquantes. S'il revisite la protohistoire et la préhistoire de l'Inde, il éclaire également des aspects sur lesquels les regards peinent à se renouveler, telles l'invasion d'Alexandre le Grand, la colonisation anglaise ou la marche vers l'indépendance.
De (auteur) : François Gautier
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• Il y a 2 mois
Un aperçu ordonné et en survol de l’Inde qui débute par une évocation poétique : la mystérieuse civilisation de l’Indus (des centaines de villes, deux fois la France, aucune arme retrouvée dans les vestiges, une écriture aussi ancienne que celle de Sumer… mais non encore élucidée ! et cette mythique rivière Saraswati, parallèle à l’Indus sur les rives de laquelle elle se serait en partie développée et dont l’assèchement aurait provoqué la disparition…) ; puis l’évocation de ces mythiques Aryens. Comment expliquer que les structures grammaticales du sanscrit soient les mêmes que celles des langues européennes ? Au XIXème siècle naît l’hypothèse d’une unique langue indo-européenne qui aurait été celle d’un peuple originel les Aryens qu’il a bien fallu situer quelque part, en l’occurrence dans le Caucase, entre la mer Noire et la Caspienne : balivernes apprend-on ici, l’hypothèse de la langue originelle reste valable, mais celle d’un peuple venu d’ailleurs pour conquérir l’Inde ne se justifie que par les théories colonialistes du XIXème siècle. Et s’ils étaient originaires de l’Inde les locuteurs de cette étrange langue indo-européenne ?... Puis viennent l’âge du fer et celui des quatre ensembles qui composent les Veda, ce qui signifie « connaissance » ou « savoir » : les 1017 hymnes de 10 vers du Rig-Veda où se trouve la pratique de la méditation et du yoga, et la médecin de l’ayurvéda ; la musique du Sama-véda ; les rituels utilisés par les brahmanes du Yajur-Véda ; et l’Atharva-Véda. Ils auraient été connus de la Grèce antique, comme la civilisation de l’Inde, mais tout cela se serait perdu par la suite – et la Grèce a préféré ne plus se référer qu’à sa propre philosophie. Quant à « hindou », le mot viendrait tout simplement de la désignation des populations qui vivaient au-delà de l’Indus, sans référence, à l’origine, religieuse. Le Bouddha aurait été l’un des nombreux prédicateurs de l’époque. Il serait né et aurait vécu au VIème siècle (av. JC), sans certitude. Il aurait été fils de Shuddhodana, roi de Kapilavastu, l’un des cinq royaumes de l’Inde de l’époque. Maintenu à l’écart de la misère à la cour, il aurait été frappé d’en découvrir les effets à la rencontre de vieillards, de malades et de pauvres gens le menant à placer le sens de l’existence au-delà des apparences et à adopter une vie de privations. Sa rigueur lui aurait valu l’attrait de nombreux adeptes. Il serait mort à Kusinagar à l’âge avancé de 80 ans. 1,5% des Indiens aujourd’hui seraient bouddhistes. Vient l’avancée d’Alexandre le Grand, arrêté et vaincu par les éléphants de Poros à la bataille d’Hydaspe où meurt Bucéphale, et blessé d’une flèche dans le Penjab dont il mourut peu après à Babylone. Des pièces de monnaies célébrant le duel singulier des deux généraux se retrouveraient encore sur les lieux de la bataille… Le #119877;#119886;#119898;#119886;#119910;#119886;#119899;#119886; et le #119872;#119886;#8462;#119886;#119887;#119886;#119903;#119886;#119905;#8462;#119886; citent le royaume des Magadha (684-320 av. JC) et ses capitales, Gaya et Pataliputra (Patna). Son âge d’or fut celui de son roi Bimbisara, marqué par les sciences, les arts… et son poète Ashvaghosha est resté célèbre. Avec Chandragupta, le nord de l’Inde est pour la première fois centralisé. Son petit-fils, Ashoka le cruel, a laissé le souvenir de son surnom. Le sud de l’Inde ancienne est moins bouddhiste, plutôt adepte de Shiva et de Vishnu. S’y s’étendent les royaumes des Pandya (-600 à +XVIIè siècle), shivaïtes ; des Chera (-IIIé s. à +Xè s.), tamouls, puis sans religion officielle ; des Pallava ( -IIè s. à +IXè s.), shivaïtes, exceptionnellement bouddhistes ; des Chola (-300 à +1279), qui surent regrouper une première fois tout le sud de l’Inde actuelle. Les Chola et les Pandya au moins étaient connus de la Méditerranée. Le royaume de Vijayanagar (1332-1672) fut fondé par Harihar et Bukka pour résister à l’avancée musulmane au nord. Krishnadeva Raja (1509-1529) est resté comme le souverain de son âge d’or. Le royaume ne se relève pas de l’anéantissement de sa capitale, Vijayanagar, rasée par les musulmans en 1565. Mohammad ben Al-Qasim initie l’invasion musulmane en 715 (715-1526) en défaisant Raja Dahir, le roi du Sindh (Pakistan). Mahmud de Gazni, à partir de 997, songe à envahir toute l’Inde et multiplie les agressions. Tamerlan pille Dehli. En 1526, le roi Babur s’impose à la bataille de Panipat. C’est le début de la période Moghol (1526-1707). La capitale sera Agra. Il poursuit l’entreprise de ses prédécesseurs de destruction des temples hindous et s’enfonce dans le Rajasthan (nord-ouest de l’Inde). Son fils, Humayun sera battu par une coalition afghane et bengalie en 1540. Il reconquiert cependant Lahore, Kandahar et Dehli. Son fils, Akbar sera plus tolérant. Le petit-fils d’Akbar est Shah Jahan, mort en 1666, qui fit bâtir le Taj Mahal. C’est aussi lui qui fut le premier en contact avec les Portugais. La succession est difficile et c’est son troisième fils Aurangzeb, « extrêmement cruel », parricide et très intelligent (comme quoi), qui s’impose. En 1739, le shah de Perse, Nazir Shah met fin à la dynastie moghole. Le dernier empereur indien, Bahadur Shah fut démis par les Britanniques en 1857. Les Portugais : « En 1454, Henri le Navigateur obtint, grâce à une bulle pontificale de Nicolas V, le droit de naviguer « vers les lointains rivages de l’Orient, jusqu’en Inde, dont les habitants doivent être convertis au christianisme » ». Vasco de Gama accoste en 1498 à Calicut (sud-ouest). Il ramène du poivre qu’il revend cher au Portugal mais laisse le mauvais souvenir de sa brutalité. Pedro Cabra arrive à son tour et entreprend de ruiner le monopole commercial des Arabes en en détruisant les vaisseaux, provoquant la haine des Indiens – qui détruisent le comptoir portugais. La colonisation commence en 1510 avec Alfonso de Albuquerque qui « s’empare de Goa », déjà prise par les musulmans qui en sont chassés. La population est exterminée. Goa devient le comptoir principal portugais. François-Xavier y arrive en 1546. L’Inquisition s’y installe comme sont détruits les temples hindous. Goa ne sera abandonnée par le Portugal qu’en 1961. François Ier avait envoyé deux vaisseaux qui ne revinrent jamais. Colbert fonde la Compagnie des Indes en 1664. François Caron établit un premier comptoir, en 1667, à Surat, au Gujarat (ouest de l’Inde, au nord, proche du Pakistan), puis un second à Masulipatam, en 1669, dans l’Andhra Pradesh (nord de Madras, à l’est) et Chandernagor, en 1692, dans le Bengale (nord-est). Pondichéry (sud de Madras) est acquise en 1673, gouvernée par Louis-Auguste Bellanger de l’Espinay puis François Martin. Les Hollandais prennent Pondichéry – et le rende par le traité de Ryswick en 1697. Il devient très riche et organise le commerce pour le compte de la France. Viennent ensuite Yanaon (Andhra Pradesh) en 1723, Mahé (Kerala) en 1725 et Karikal (sud Pondichéry) en 1739. Joseph-François Dupleix arrive à Pondichéry en 1720 et entreprend d’organiser avec un grand succès l’ensemble des comptoirs français, avant de repartir en 1754. Il sera contré par l’anglais Robert Clive, vainqueur à la bataille de Plassey en 1757. Dès lors, plus rien ne résiste aux Anglais, qui prennent et rasent Pondichéry en 1760, reconstruite et rendue, pâlotte, à la France après la guerre de 7 ans. La banqueroute de la Compagnie des Indes achève l’aventure française. Les cinq comptoirs (Pondichéry, Chandernagor, Mahé, Karikal et Yanaon) restent français après Napoléon. Leur reddition se fera par référendum, d’abord Chandernagor (1949-1950), et les quatre autres en 1954. Le tout est ratifié en France en 1962. Trop violents, les Portugais perdent leur avance commerciale en Inde au profit des Hollandais, puis des Anglais qui fondent la #119861;#119903;#119894;#119905;#119894;#119904;#8462; #119864;#119886;#119904;#119905; #119868;#119899;#119889;#119894;#119886; #119862;#119900;#119898;#119901;#119886;#119899;#119910;. Bombay, Calcutta et Madras furent à l’origine des comptoirs britanniques. Aucun pays ne songe alors à la conquête. Mais l’instabilité du pays, dont les hindous sont massacrés par le pouvoir d’Aurangzeb pousse les Britanniques à s’allier aux premiers. Avec la vivacité de Clive, ils deviennent incontournables pour organiser le pays. Sous le « Raj » britannique, le pays s’industrialise, certes, mais le commerce devient étouffant : les cultures vivrières sont remplacées par celles, plus rentables, du coton ; les richesses du Bengale (or, diamant, fer) sont pillées ; le système de la propriété est introduit pour organiser le paiement des impôts autour de ceux qui le collectent – plus rarement des exploitants, ce qui, par surcroît, concentre les richesses entre grands propriétaires ; les impôts sont à payer en métal argent, rare, ce qui freine les échanges : « La naissance du capitalisme occidental a donc été payée par la ruine du paysan indien ». La famine est continuelle et cause la mort au XIXème siècle de dizaines de millions d’Indiens. En 1857 a lieu la « Grande Mutinerie », en laquelle les nationalistes indiens voient une (première) guerre d’indépendance – ou le début de la lutte pour l’indépendance. Des cartouches de fusils lubrifiées à la graisse de porc qu’il faut ouvrir dans l’Inde musulmane avec les dents est une provocation de trop. Des émeutes se multiplient et les hindous se joignent à la révolte. Dehli est prise. Mais les Britanniques gardent le contrôle du télégraphe et organisant plus vite les ripostes. L’ordre est rétabli et la répression massacrante. La méthode pour éviter une nouvelle révolte n’est que la poursuite de celle qui est mise en œuvre depuis le début de la conquête, diviser pour mieux régner, mais étendue à la politique, entre groupes musulmans et hindous. Bal Gangadhar Tilak, « l’un des premiers Indiens à recevoir une éducation anglaise », s’appuie sur le Bhagavad Gita, un texte sacré, pour justifier la contestation de l’oppression (britannique). Condamné à de la prison, il devient (le premier) héros « national ». C’est un Anglais qui inspire la fondation du parti du « Congrès national indien » en 1875, Allan Octavian Hume. Il s’agissait d’octroyer certes plus d’autonomie au pays, mais au profit de l’Angleterre. Le parti se scinde entre modérés, fidèles à l’Empire britannique, et nationalistes, dont Tilak et Sri Aurobindo. Pour faire face à ces menaces de perte de contrôle, le gouverneur général, Lord Curzon, organise la division, à commencer par le Bengale, dont est séparée en 1905 la partie musulmane, qui devient le Bengladesh. Les protestations massives n’y changent rien. Le poète Rabindranath Tagore exhorte tout autant en vain au maintien de l’union entre musulmans et hindous. C’est alors que Tilak et Aurobindo initient le mouvement de résistance du « nouveau commandement » visant à obtenir le départ des Britanniques. C’est aussi la naissance du parti de la Ligue musulmane. Mohandas Karamchand Gandhi est né dans une riche famille de marchand. Il étudie le droit à Londres, revient en Inde, est orphelin à 22 ans, échoue à conseiller ses clients en tant qu’avocat à Bombay, est nommé à Pretoria (Afrique du Sud). C’est confronté au racisme de l’Apartheid dont il fait lui aussi l’objet qu’il invente sa méthode de lutte non-violente, le « Satyagraha, ou « dévotion de la vérité ». De retour en Inde, il rejoint le parti du Congrès et y applique à partir des années 20 sa méthode, laquelle passe par la « non-coopération », et qui consiste, donc, à refuser de faire le jeu des Britanniques. En 1930, le Congrès déclare unilatéralement l’indépendance de l’Inde. En vain, évidemment, mais les négociations accordent plus d’autonomie. Londres propose l’indépendance en échange de la coopération dans la lutte contre l’Allemagne nazie – Gandhi refuse. Nehru, un des leaders du Congrès, et Sri Aurobindo, qui y voient la possibilité de garder une Inde unie en en organisant l’indépendance, y sont favorables. Ambedkar, un intouchable, lutte de son côté pour l’élimination des castes. L’indépendance entre 46 et 47 se réalise dans une grande violence, entre musulmans et hindous – et le partage de l’Inde – les Musulmans d’Inde étant censément regroupés au Pakistan. Un double exode, sa misère et ses violences, d’Hindous vers l’Inde et de Musulmans vers le Pakistan agite les deux pays. Mais ainsi « L’inde devint donc une république, souveraine, socialiste, démocrate et laïque ». Sa constitution est d’inspiration britannique, parlementaire, où le président prend le rôle de la couronne, fédéraliste dont les gouverneurs ont cependant peu de pouvoir – et c’est, dit-on, la plus longue du monde : « elle contient quatre-vingt mille mots répartis en 395 articles ». Gandhi est assassiné par un nationaliste hindou le 30 janvier 1948. Muhammad Ali Jinnah étudie le droit à Londres et devient le seul avocat musulman de Bombay. D’abord partisan modéré du Congrès et opposé à l’existence de la Ligue musulmane, il finit par la rejoindre et, influencé par Mohamed Iqbal, favorable à une Inde divisée, promeut lui aussi un État musulman : le Pakistan. Nehru, également un ancien avocat, de la branche nationaliste du Congrès, proche de Gandhi et emprisonné de nombreuses fois comme lui dans l’entre-deux-guerres, devient, après l’indépendance, le premier premier ministre de l’Inde. Socialiste, il inquiète les États-Unis. Non-violent, il est vaincu par les Chinois. Il meurt en 1964 et sa fille, Indira Gandhi (1917-1984), qui n’a rien à voir avec le Mahatma, lui succède. Indira étudie à Lausanne, en français, puis, les sciences politiques, à Oxford. Son père, Nehru, la nomme présidente du Parti du Congrès en 1959 (vive le parlementarisme). Elle devient ministre et organise le « Congrès national indien » en s’alliant aux communistes. Nationalisation des banques, privation de pouvoir des maharadjas, création d’institutions d’inspiration maoïste, elle décrète l’état d’urgence pour se maintenir au pouvoir en 1975 et fait emprisonner ses adversaires. Battue en 1977, elle est, malgré sa brutalité, réélue en 1980. Ses gardes du corps sikhs ne lui pardonnent pas la décision d’un assaut qui endommage le principal temple sikh occupé par des séparatistes : ils l’assassinent. Son fils Rajiv Ghandi est choisi pour lui succéder par le Congrès – qui, donc, aime les dynasties. Il gouverne avec modération et meurt assassiné, lui aussi – par une Sri Lankaise – l’Inde étant intervenue au Sri Lanka pour lutter en faveur des droits des Tamouls, discriminés. Sonia Gandhi est d’une famille catholique et était partie, elle aussi, étudier en Angleterre, où elle avait rencontré Rajiv. Elle est plébiscitée pour prendre la succession de son défunt mari – ce qu’elle refuse, avant d’accepter et de devenir leader du Congrès, en 1998. La loi lui refuse de devenir premier ministre pour cause de double nationalité. C’est tout de même elle qui dirigera l’Inde jusqu’à l’ère Modi en 2014. Le système particulier de l’Inde fait d’elle l’une des femmes les plus riches du monde, devant la reine d’Angleterre, est-il écrit… Le parti de Modi est le BJP ou Bharatiya Janata Party, fondé par un ministre de Nehru en 1951 pour défendre les droits et l’identité hindous. Il place un premier ministre, dès 2004, pourtant sous « l’ère » de Sonia Ghandi. Modi est de « basse caste » et le premier premier ministre à être né après l’indépendance (en 1950). Il fait ses études en Inde (et non en Angleterre). Opposant d’Indira Ghandi, il entre au BJP qui le place à la gouvernance de son État de naissance, le Gujarat où il fait des merveilles : industrialisation, centrale solaire, électricité dans tous les villages, premier État d’Inde pour #119889;#119900;#119894;#119899;#119892; #119887;#119906;#119904;#119894;#119899;#119890;#119904;#119904;. Élu premier ministre une première fois en 2014, il uniformise la TVA dans le pays, lutte contre la corruption (en interdisant l’usage de certains billets de banque : il faut aller les changer à la banque et donc… faire connaître ses richesses !) et libéralise l’économie. Tout n’est pas rose pour autant : l’Inde est toujours très sous-industrialisée, la corruption est loin d’être abolie, les conflits de frontières (Cachemire et Pakistan) et ethniques (musulmans et hindous) ne sont pas résolus, le pays reste très centralisé… mais c’est le pays qui a le plus de marge de progression dans le monde : le jour où l’Inde s’éveillera… **** Une manière agréable et lisible d’aborder l’histoire si ancienne, vaste et multiple de ce si grand pays si différent… qui devient maintenant familier…
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Fiche technique du livre
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- Genres
- Sciences Humaines & Savoirs , Histoire
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- EAN
- 9782809822878
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Filigrame numérique
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