Première personne du singulier : Le livre de Haruki Murakami
Un homme se souvient
De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour
Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la " crème de la crème de la vie "
De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps
De sa première petite amie qui serrait contre son cœur le vinyle With the Beatles
Des matchs de base-ball si souvent perdus par son équipe préférée
De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann
Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu'il ne pouvait séduire
De ces costumes qu'on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même.
Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est.
De (auteur) : Haruki Murakami
Expérience de lecture
Avis Babelio
TiyiReader
• Il y a 3 ans
Quel plaisir de retrouver la plume de Haruki Murakami dans ce recueil de 8 nouvelles intitulé « Première personne du singulier ». Très difficile d’expliquer en quelques mots une œuvre de cet auteur ! Toutefois on peut remarquer, que , dés les premières lignes on plonge das l’univers original de Murakami…Doutant ici et la d’octante autobiographique ; Il m’a fait rappelé dans son atmosphère de son livre l'Autoportrait de l'auteur en coureur de fond, mais ce dernier est très terre à terre contrairement à ces nouvelles. les événements sont teintés là encore d’onirisme, dégageant un certain envoutement..Le tout écrit avec beaucoup de poésie et de métaphore. L’emploi de la première personne du singulier permet aux lecteurs d’ avoir l’impression d’être dans un huit –clos durant lequel l’auteur conte ces nouvelles tout aussi originale voir surprenante pour certaine, comme la nouvelle « La confession du singe de Shinagawa » dans laquelle un singe de qui savait parler et qui volait les prénoms des femmes qu’il aimait. Cela peut paraitre en lisant le résumé, complétement loufoque et pourtant, on lit avec curiosité cette histoire ma foi bien originale. Il y a également le côté mystérieux dans des histoires où l’événement principal dépasse l’entendement dont la nouvelle « Charlier Parker plays bossa-nova » Est-que cela s'est réellement arrivé au l’auteur ? ou s’agit-il d’une pure fiction mais qu’il parvient avec talent à nous faire douter. La musique y est aussi très présente dans certaines de ces nouvelles, Jazz, musique classique, la culture générale en terme musicale de cet auteur est distillé magnifiquement dans la nouvelle « Carnaval » Le déroulement, les fins de ses écrits, là encore c’est à son image, à peine approprié dans notre esprit que l’histoire s’envole sans qu’on puisse comprendre ce qu’ils ‘est passé. Déstabilisant. Voilà peut-être le mot pour qualifier l’écriture de MurakamI car elle ne s’intègre dans aucune case ni critère, il laisse libre cours à ses pensées. Je le conseillerai aux personnes souhaitait découvrir cet écrivain, pour appréhender son monde particulier et ce qu’il offre à travers son écriture.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782714495471
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 150
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- Dimensions
- 226 x 143 mm
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21,00 € Grand format 150 pages